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Estimation et cote de l'artiste Harry Winston
Né en 1896, Harry Winston grandit à New-York et travaille dès son plus jeune âge dans la petite bijouterie de son père, développant ainsi son œil et sa passion pour les pierres précieuses. Il quitte l’école à quinze ans pour se lancer dans la vie et crée à vingt-quatre ans la « Premier Diamond Company », commençant ainsi à racheter des bijoux anciens de belle qualité afin de les retravailler, notamment les collections d’Arabella Huntington et de Rebecca Darlington Stoddard. Une fois sa réputation établie, il fonde sa maison en 1932 : c’est le début de l’aventure Harry Winston Inc.
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Durant la Grande Dépression, Harry Winston se fait une place de leader dans l’industrie du diamant à New-York depuis ses bureaux de la 5e avenue, rivalisant avec les diamantaires les plus renommés. Dès 1957, il part à la conquête de la haute joaillerie parisienne et ouvre un salon avenue Montaigne.
Régnant encore aujourd’hui sur le monde très fermé de la haute joaillerie new-yorkaise, Harry Winston produit des pièces uniques dans ses ateliers, exclusivement à la main. Avec aujourd’hui une vingtaine de boutiques dans le monde, la maison Harry Winston, malgré le décès de son fondateur en 1978, continue de briller sur le devant de la scène de la haute joaillerie.
Harry Winston, le « roi des diamants »
Harry Winston est particulièrement connu pour sa passion des pierres précieuses et sa capacité à magnifier les plus belles et les plus rares d’entre elles. On estime qu’au moins un tiers des pierres les plus extraordinaires au monde sont passées entre ses mains. Ainsi, des diamants d’exception tels que le Jonker, le Saphir de Catherine de Russie, le Président Vargas, ou encore le diamant Hope – ancien joyau de la couronne de France – ont pendant un temps plus ou moins long fait partie de sa collection. Harry Winston ne travaille d’ailleurs qu’avec des pierres précieuses, et pour ce qui est des montures, il utilise beaucoup le platine afin de ne pas influencer la couleur des pierres.
Harry Winston est si passionné par les pierres qu’il aspire à faire disparaître le métal des montures afin de donner l’impression qu’elles sont serties à même la peau. Pour ce faire, il fait mettre au point la technique du cluster par un dessinateur indien, qui finira par diriger l’atelier d’Harry Winston pendant trente-cinq ans. Cette technique, qui devient emblématique de sa production dès les années 1940, consiste en un entrelacement de pierres de tailles poire, marquise, brillant ou encore navette formant de gracieux bijoux tridimensionnels. Pour Winston, le plus important n’est pas le dessin mais bien de magnifier les pierres. Soucieux du détail, il n’hésite pas à attendre plusieurs mois ou années qu’une pierre soit parfaitement taillée et polie avant d’envisager de la vendre.
Désireux d’offrir au monde la possibilité d’admirer la beauté de ses trésors, Harry Winston organise de 1949 à 1953 une exposition itinérante à travers les États-Unis, intitulée The Court of Jewels. Il y présente ses bijoux les plus célèbres, parmi lesquels le diamant Hope, le Jonker, l’Étoile d’Orient ou encore le Saphir de Catherine la Grande. L’exposition a débuté au Rockfeller Center de New-York et a fait le tour de l’Amérique du Nord, en collectant des fonds pour diverses associations caritatives. Toujours dans l’optique de partager avec le monde la beauté des pierres et conscient de l’importance historique de certaines d’entre elles, Winston fait don du diamant Hope au Smithsonian à Washington afin qu’il devienne la pièce maîtresse de leur collection de joaillerie.
Le joaillier des stars
Harry Winston est le premier joaillier à prêter des bijoux aux stars pour la soirée des Oscars, réunissant les plus grands noms et attirant ainsi tous les médias. Comprenant l’importance de cette publicité bon marché, il a paré à cette occasion, mais aussi lors de beaucoup d’autres, y compris sur grand écran, nombre de grandes personnalités telles que Jennifer Jones, Ingrid Bergman, Olivia de Havilland, Audrey Hepburn, Madonna, ou encore Marilyn Monroe, pour ne citer qu’elles. D’ailleurs, en 1953, dans le film Les hommes préfèrent les blondes, Marilyn Monroe lui a même rendu hommage en chanson : « Parlez-moi Harry Winston, parlez-moi de diamants, je veux tout savoir… »
En raison de sa renommée et de la qualité de ses pièces, beaucoup de personnalités publiques lui ont acheté des pierres ou même passé des commandes. On compte parmi eux le roi égyptien Farouk qui a acquis le Jonker I, le duc et la duchesse de Windsor, ou encore une commande de l’acteur Ben Affleck pour une bague hors du commun pour la chanteuse Jennifer Lopez.
Combien vaut un bijou Harry Winston ?
Au fil des décennies, de nombreuses pièces signées Harry Winston ont été vendues aux enchères, et ce dès la Seconde Guerre mondiale, période où les possesseurs de bijoux avaient un besoin rapide de liquidités. Encore aujourd’hui, les bijoux de la maison Harry Winston continuent de fasciner et d’attirer les foules de collectionneurs lors des ventes aux enchères dans le monde entier. Par exemple, en 2022, une paire de boucles d’oreilles composée de rubis taillés en ovale et en coussins et de diamants en taille marquise et poire sur une monture en platine a été adjugée 1 197 000 dollars hongkongais, soit 153 092 euros. En 2018, une bague en or sertie de diamants jaunes ovales et ronds et d’émeraudes de même forme a été adjugée 55 000 euros.
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