Estimation et cote de l'artiste René Lalique

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René Lalique

René Lalique (1860 – 1945) commence son apprentissage à seize ans au sein de l’atelier du joaillier Louis Auroc, avant de partir étudier en Angleterre pendant deux ans. Durant cette période, il apprend toutes les dernières techniques du travail des métaux et de la conception de bijoux.

À son retour, il devient dessinateur-concepteur indépendant pour certaines des plus grandes maisons de l’époque telles que Boucheron, Cartier ou encore Jacta. René Lalique travaille aussi pour Henri Vever jusqu’en 1898. C’est auprès de ce dernier qu’il aprend la technique du plique-à-jour, qui deviendra la signature de ses pièces Art nouveau. Cette technique consiste en l’application d’une pâte de verre sur un support métallique ajouré, permettant d’en laisser passer la lumière.

En 1885, il reprend l’atelier du joaillier Jules Destapes et ouvre sa propre maison. Il commence à présenter ses propres collections. Ayant pignon sur rue, il gagne en célébrité et propose diverses pièces à une clientèle sensible au japonisme et aux tendances qui constituent le creuset de l’Art nouveau. Ses pièces mêlent or et pierres précieuses à la nacre, l’ivoire, la corne ou encore l’émail et le verre, dans un véritable élan de renouveau.

Lors de l’Exposition Universelle de 1900, René Lalique propose des pièces encore plus ancrées dans l’Art Nouveau. Au-delà de la technique et des matériaux employés, ce sont maintenant le style et les formes de ses bijoux qui s’incarnent dans ce courant artistique. Admirés par tous, ses compositions ondoyantes mêlent nature, aussi bien la faune que la flore, et fantastique.

Parmi ses clients les plus notables, on trouve ainsi la comédienne Sarah Bernhardt et le riche financier Calouste Gulbenkian. Ce dernier possède plusieurs pièces dont un peigne orné d’une orchidée en ivoire, corne et topaze dont le travail de ciselure fait vibrer la matière de lumière, créant l’impression d’une végétation tout en courbes et contre-courbes, figée dans la corne.

Fort de cette clientèle prestigieuse et d’une reconnaissance qui le porte aux nues, René Lalique ouvre en 1905 une boutique sur la mythique place Vendôme, au numéro 24. Il y expose des bijoux ainsi que des objets en verre. En effet, sa production se diversifie et ne saurait être envisagée qu’au prisme de la joaillerie. Le parfumeur François Coty lui propose notamment une collaboration pour créer des flacons de parfum. Après cette première expérience de production industrielle, René Lalique décide d’orienter son travail vers celui du verre industriel, dont l’appréciation se fait de plus en plus grande, à mesure que l’Art Déco se diffuse. C’est ainsi qu’il ouvre une usine de verrerie en 1922, devenant production de référence dans la création verrière de luxe.

Lalique et l’Art nouveau

L’Art nouveau est un courant artistique qui naît vers 1890 et s’achève vers 1910 et qui prend ses racines dans les arts décoratifs et l’architecture. Il se caractérise par des formes courbes, asymétriques, qui reproduisent les mouvements de la nature. Les sujets traités sont souvent la végétation, les animaux et des couleurs florissantes.

L’œuvre de René Lalique en est particulièrement représentative, qu’il s’agisse de ses bijoux ou de son travail sur le verre. Les formes ondoyantes, figures animalières et féminines finement incisées ou travaillées en bas-relief sur des matériaux tels que l’écaille, l’ivoire ou le verre en sont des exemples flagrants, s’inscrivant en parallèle des productions d’Émile Gallé et des autres grands joailliers parisiens.

En ce sens, le diadème coq, réalisé vers 1897, illustre son œuvre. La tête du coq, finement travaillée dans une résille d’or, le montre le bec ouvert, offrant à la vue du spectateur une imposante améthyste taillée en facette. Ciselures, plique-à-jour et autres techniques d’orfèvreries constituent le langage de cette pièce d’exception dont les couleurs se déploient dans un camaïeu de bleus.

Les bijoux René Lalique sur le marché de l’art

Les pièces uniques et poétiques de René Lalique sont très prisées pour leur esthétique et pour la qualité de leur réalisation. Ces bijoux sont très reconnaissables, et ceux datant de la période Art Nouveau atteignent souvent des enchères à cinq ou six chiffres. Le résultat exceptionnel de 183 280 euros a été obtenu en 2017 avec un pendentif Art nouveau représentant quatre libellules, daté entre 1900 et 1908.

Les créations verrières de Lalique sont souvent adjugées entre 5000 et 6000 euros pour les pièces exceptionnelles, comme en 2007 avec un vase « Formose » en verre rouge soufflé-moulé à décor de poissons chinois datant d’au moins 1924, adjugé pour 5 300 euros. Les bouteilles de parfum en partenariat avec Coty sont également des objets assez prisés et obtiennent des résultats compris entre 100 euros et 2 000 euros.

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