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Estimation et cote de l'artiste Alexandre-Gabriel Decamps
Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860) est un peintre et graveur français né à Paris le 3 mars 1803. Artiste important du romantisme et père de l’orientalisme, il manie la scène de genre et le clair-obscur d’une manière qui a su conquérir le public, au point de devenir une véritable référence du sujet, tout en faisant voyager le spectateur dans son obsession.
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Alexandre-Gabriel Decamps, une attirance précoce pour l'Orient
Petit, Alexandre-Gabriel Decamps passe trois ans à Arsy auprès de ses frères pour apprendre de la vie rustique, dont il garde un souvenir vivace, notamment des figures de craie réalisées par les paysans locaux. À 13 ans, au décès de son père, Alexandre-Gabriel Decamps revient à Paris et se forme à l’atelier d’Étienne Bouhot (1780-1862), puis auprès de Abel de Pujol (1785-1861) deux ans plus tard. Mais l’enseignement académique déplaît au jeune homme qui devient autodidacte et puise l’inspiration dans les milieux populaires de Paris ainsi qu’au Louvre, fasciné par la technique de Rembrandt (1606-1669) et des peintres flamands.
Alexandre-Gabriel Decamps se lance alors comme peintre de genre et, dès lors, s’intéresse de plus près aux sujets d’Orient ainsi qu’aux scènes en pleine nature. Afin d’affiner sa technique, le jeune homme part en Suisse puis dans le midi, en France, avant d’exposer en 1827 au Salon. L’année suivante, il part avec Louis Garneray (1783-1857) en Grèce et son voyage se poursuit jusqu’à Constantinople puis au Moyen-Orient. Ce périple est une révélation pour l’artiste qui note, croque et imprime dans ses rétines tout ce qu’il y découvre pour les retranscrire à son retour en France.
Alexandre-Gabriel Decamps, naissance de l'orientalisme
Après avoir exposé avec succès au Salon de 1831, au Salon de 1833 puis à celui de 1834, la réputation d’Alexandre-Gabriel Decamps est telle qu’il devient « l’inventeur de l’Orient ». Il remporte d’ailleurs une médaille de seconde classe pour Cadji Bey ou la Patrouille turque (1831), tableau très contrasté qui joue sur le clair-obscur, et dont les personnages stylisés dans leur quotidien marquent le début de l’orientalisme. Pour la première fois, l’Orient est montré sous son vrai jour, et l’art découvre le monde oriental par l’évocation plus que par la description, faisant d’Alexandre-Gabriel Decamps une véritable référence en la matière.
En 1935, Decamps s’envole pour l’Italie afin d’y étudier les œuvres de maîtres comme Raphaël (1483-1520) et Titien (1488-1576). Ce séjour ouvre les portes d’une période très productive pour l’artiste qui enchaîne les tableaux. Il implante progressivement des sujets bibliques à ses thèmes de l’Orient, alors même que la peinture religieuse était jusqu’ici réservée à l’Occident. De peintre orientaliste salué pour ses représentations, il est également considéré comme peindre historique. En 1939, suite au Salon de la même année, Alexandre-Gabriel Decamps est promu chevalier de la Légion d’honneur. Puis, en 1855, il reçoit la médaille d’honneur.
Alexandre-Gabriel Decamps, le peintre des singes
Quand il n’est pas affairé à représenter l’Orient, Alexandre-Gabriel Decamps peint les animaux, principalement des chiens et des singes. Ces derniers sont mis en scène comme des humains, en tenue de boulanger, de musicien, d’ouvrier ou bien de juge. Decamps s’amuse à parodier avec une certaine ironie, comme il l’a déjà fait de 1827 à 1831 lorsqu’il réalisait des dessins et lithographiques satiriques qui étaient publiés dans le journal. Son tableau Les Experts de 1839, exposé au Salon de la même année, remporte un franc succès dans cette catégorie.
De ses premiers essais aux années 1950, les peintures d’Alexandre Decamps comportent régulièrement des animaux. Les chiens, notamment de chasse, sont parfois ses sujets principaux, comme des portraits, ou bien ils se baladent dans la toile. Les animaux ont toujours eu une place importante dans ses œuvres, car l’artiste était un amoureux de la nature, jusque dans ses tableaux orientaux où le chien laisse sa place aux dromadaires ou aux chameaux.
La cote des œuvres d'Alexandre-Gabriel Decamps
La cote des tableaux d’Alexandre-Gabriel Decamps varie souvent selon le sujet plus que selon la période. Les peintures où sont représentés des singes sont les plus courantes sur le marché de l’art, mais les scènes de genre et ses tableaux d’Orient sont définitivement ceux qui remportent tous les suffrages.
Ses lithographies sont estimées entre 50 et 150 €, tandis que ses dessins et aquarelles se font plus rares et se vendent entre 100 et 10 000 €. Quant aux peintures d’Alexandre-Gabriel Decamps, il faut compter entre 300 et 25 000 €. Son huile sur toile Un Passage dans le désert (vers 1831), estimée entre 14 000 et 21 000 €, a été adjugée 35 000 € en 2017.
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