Estimation gratuite Mr Doodle

Mr Doodle

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Estimation et cote de l'artiste Mr Doodle

Mr Doodle est le nom d’artiste de Samuel Cox, dit aussi Sam Cox. C’est un illustrateur britannique contemporain. Il est né le 8 mars 1994 à Kent (Angleterre). Il est célèbre pour ses labyrinthes dessinés au marqueur, souvent en noir et blanc, dont il orne notamment des murs dans les espaces publics.Découvrez ici l’histoire de Mr Doodle et ses dessins contemporains. Besoin d’une expertise Mr Doodle ? Contactez l’équipe d’Estimon’objet !

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Mr Doodle dans la lignée de Keith Haring

Mr Doodle commence à dessiner de manière compulsive dès l’enfance sur diverses surfaces. Cette habitude perdure à l’âge adulte avec toujours cette volonté de combler le vide. En mai 2013, à 19 ans, il partage des photos de ses réalisations sur les réseaux sociaux et notamment sur Instagram. Son style gagne rapidement en popularité et trouve son public. Dix ans plus tard, en 2023, ce sont presque 3 millions d’abonnés qui suivent en ligne l’actualité artistique de Mr Doodle. Ses créations sont des labyrinthes dans lesquels il dessine toutes sortes de choses. Son esthétique fait débat. Certains émettent une critique négative sur ce qu’ils qualifient de « graffitis spaghettis », de « griffonnage » ou encore de « gribouillis ». Tandis que d’autres évoque le génie Pop Art de l’artiste. En réalité, il ne s’agit pas d’une idée nouvelle. Mr Doodle s’inspire directement de la technique et de l’esthétique Street Art de Keith Haring.

Les fresques de style figuration libre de Keith Haring connaissent une renommée internationale dans les années 1980. Il réalise ses œuvres au marqueur noir et en couleurs vives. Il répète des formes synthétiques auxquelles il intègre divers motifs : bébé, dauphin, télévision, chien, etc. Et Keith Haring puise lui-même son inspiration des fameux géoglyphes de Nazca. C’est un artiste très populaire, il collabore avec de grandes stars telle que Madonna et il est très engagé pour diverses causes. Une fondation à son nom soutient notamment les organisations qui luttent contre le sida dont il décède en 1990.

La fantaisie signée Mr Doodle

Mr Doodle n’affiche pas d’engagement social. Il ne cherche pas non plus à être subversif. De son style émane une innocence et une esthétique enfantine. Cela rappelle aussi l’univers des cartoons ou des comics avec ses bulles expressives. Son tracé est fluide et arrondi. Il remplit ses labyrinthes de personnages (animaux ou êtres imaginaires) souriant à la manière de smileys. Il utilise aussi parfois la couleur comme ponctuation. Ses dessins ainsi que le personnage public qu’il s’est créé se veulent ludiques et joyeux. Il y a l’idée de détourner le public d’une réalité fade ou triste pour se concentrer sur l’amusement et la détente. Mr Doodle est dans la transmission de bonheur. 

En 2019, Mr Doodle s’essaye à la réinterprétation d’œuvres classiques en réponse à ses détracteurs. Il démontre le côté amusant primordial de son art. Il expose cette série d’œuvres lors d’une vente aux enchères. On y découvre Mr Doodle screaming (sa version du Cri de Munch), Mona Doodle (Monna Lisa de Léonard de Vinci), Arnolfini Doodle (Les Époux Arnolfini de Jan van Eyck), ou encore Girl with a Doodle earring (La Jeune Fille à la perle de Johannes Vermeer). L’artiste organise ensuite la vente de ses œuvres à Hong Kong, intitulée « Mr Doodle Invades Sotheby’s ». Cet événement rencontre un net engouement. Les 52 œuvres qui constituent l’exposition sont vendues avant même l’ouverture au public. Mr Doodle prouve également qu’en parallèle de sa production artistique, il crée une véritable marque. Et il la décline sur divers supports qu’il vend sur son site. Des objets du quotidien comme le mug y sont proposés à prix bon marché et sont produits en série. Il collabore d’ailleurs avec d’autres marques comme Puma. Cette démarche questionne aussi l’accessibilité à l’art.

 

Les performances artistique de Mr Doodle

Mr Doodle est aussi connu pour ses performances artistiques qu’il filme puis qu’il diffuse en accéléré. On le découvre ainsi remplir presque frénétiquement toutes sortes de surface. En août 2017, il dessine durant 50 heures sur les parois et les meubles d’une boutique de la célèbre Carnaby Street (Londres). Les surfaces sont d’abord préparées de façon à pouvoir recevoir les dessins. Tout doit être blanc, comme une toile vierge. Le résultat est vertigineux et trouble la perception des limites et des dimensions de l’espace. L’œil peut facilement se perdre et sauter d’une ligne à l’autre. Il n’y a pas vraiment de début ni de fin à ces fresques. Et cela n’a pas d’incidence sur l’appréhension de l’œuvre. C’est comme prendre part à un jeu de société qui aurait déjà débuté sans points à comptabiliser. Ne reste que l’amusement pour tous.

En 2019, il réalise une autre prestation. Il recouvre une voiture Tesla Model 3 blanche de ses dessins. Une vidéo le montre réaliser cette performance unique en accéléré. Il produit ainsi une carrosserie en édition limitée à un seul exemplaire. Toujours en 2019, Mr Doodle se lance dans le projet de recouvrir l’intégralité des surfaces de sa future demeure. Il commence par acquérir un manoir dans le comté de Kent d’où il est originaire. Vient ensuite la préparation des surfaces qui doivent être immaculées. Les murs, les meubles, le mobilier, les draps ou encore l’ordinateur seront recouverts. L’ensemble comporte 12 pièces. C’est un chantier artistique conséquent. En 2022, Mr Doodle peut enfin dévoiler son manoir finalisé. Il poste sur ses réseaux sociaux une vidéo réalisée en « stop motion » à partir de 1857 photos prises entre septembre 2020 et septembre 2022. On le voit noircir progressivement l’intérieur comme l’extérieur des lieux. Actuellement, il y vivrait toujours avec sa compagne.

Faire estimer gratuitement une œuvre de Mr Doodle

Dernièrement, les meilleures ventes signées Mr Doodle concernent les toiles de son exposition « Mr Doodle Invades Sotheby’s ». Il s’en est vendu jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’euros en Asie et en particulier à Hong Kong.

⦁ Le 28 avril 2022, l’acrylique sur toile “Big Kitty” (2019), 200 x 200 cm, signée et datée, s’est vendue à 606.295€, à Hong Kong. Le 7 octobre 2022, l’acrylique sur toile “Mr Doodle Screaming” (2019), 150 x 100 cm, signée et datée, s’est vendue à 521.935€, à Hong Kong.

⦁ Le 10 octobre 2021, l’acrylique sur toile “Tokyo Doodle” (2019), 200,3 x 182 cm, s’est vendue à 444.312€, à Hong Kong. Le 1er octobre 2021, l’acrylique sur toile “Winter” (2019), 219 x 411 cm, signée et datée “Mr Doodle ! 2019”, s’est vendue à 372.960€, à Tokyo.

⦁ Le 9 octobre 2021, l’acrylique sur toile “Mona Doodle” (2019), 180 x 120 cm, s’est vendue à 311.018€, à Hong Kong. Le 27 mai 2022, l’acrylique sur toile “Yellow Flowers” (2020), 213 x 198 cm, signée et datée “Mr Doodle ! 2020”, s’est vendue à 285.552€, à Hong Kong.

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(Illus.) Mr Doodle

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Estimation gratuite Ben Nicholson

Ben Nicholson

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Estimation et cote de l'artiste Ben Nicholson

Benjamin Lauder Nicholson dit Ben Nicholson (1894-1982), est un artiste britannique et célèbre comme étant l’un des maîtres de l’abstraction. Découvrez ici l’histoire de Ben Nicholson et ses œuvres abstraites du XXe siècle. Besoin d’une expertise Ben Nicholson ? Contactez l’équipe d’Estimon’objet !

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L’entourage artistique de Ben Nicholson

Ben Nicholson est issu d’une famille d’artistes. Son grand-père, William Newzam Nicholson, est déjà une personnalité. C’est un industriel et il est membre du parlement. Son père, William Nicholson, est peintre et graveur. Il est aussi illustrateur de livres pour enfants. Sa mère suit les mêmes cours que son père à l’école d’art Hubert von Herkomer et elle devient peintre. Son oncle, James Pryde, est peintre et illustrateur. Il collabore notamment avec William Nicholson sur un travail graphique intitulé « Beggarstaffs ».

Entre 1910 et 1914, Ben Nicholson suit quelques cours à la Slade School of Fine Art de Londres. Mais la scolarité ne répond pas à toutes ses interrogations. Il est en quête d’autre chose. Et il adhère à l’Église scientiste en 1918. Il peint et présente ses premières œuvres à Londres en 1922. On lui perçoit alors l’influence du cubisme synthétique. Il commence également la gravure en 1926. Il effectue aussi plusieurs voyages. À Paris, il rencontre différents artistes dont Mondrian qui a une influence majeure sur lui. Mondrian lui explique entre autres les théories du néoplasticisme : l’abstraction, la géométrie et la part d’austérité qui en découlent. Ben Nicholson s’expérimente dans ce courant artistique et se montre talentueux. Il côtoie de nombreux artistes et il s’essaie à différents styles.

À partir des années 1928-1930, son propre style s’affine et il s’oriente vers l’abstraction géométrique. En 1931, il fait partie du collectif parisien « Abstraction-Création ». Ces artistes s’opposent au surréalisme. En 1933, il fonde avec d’autres artistes le groupe « Unit One » en interrogeant les deux courants. Ils exposent en 1934 à la M ayor Gallery de Londres. En 1937, il est co-auteur sur l’édition de l’ouvrage « Circle : An International Survey of Constructivist Art ». Les travaux de différents artistes y sont publiés. Il y est question d’art non figuratif, de composition géométrique rigoureuse, de constructivisme et de parallèle avec l’architecture.

Les œuvres abstraites de Ben Nicholson

Dans sa recherche d’abstraction, Ben Nicholson travaille sur les reliefs. Il participe à promouvoir l’art abstrait dans son pays mais le summum de son expérimentation a lieu à Paris. En effet, en 1933, il débute une série de monochromes blancs appelée Reliefs blancs et composée de formes géométriques. Il accentue la profondeur en sculptant le support en bois de son œuvre qu’il peint ensuite en blanc. Aussi, certaines de ses œuvres s’apparentent au bas-relief. La lumière et les jeux d’ombres en sont des composantes essentielles. Son travail est remarqué et en 1934, on lui passe une importante commande.Il s’agit de décorer un ballet de danse sur le thème de la 7e symphonie de Beethoven. Cette musique étant composée de 4 mouvements, Ben Nicholson réalise ainsi 4 maquettes de décor.

On y retrouve des formes géométriques symbolisant des colonnes ou encore des frontons de temples grecs. Mais la composition se démarque en ce qu’elle contient d’abstraction. Les repères spatiaux-temporels sont désordonnés et les plans se confondent. Il y a comme une perdition du regard, un vertige, qui serait encore accentué par les danses en mouvement. La singularité réside dans cet assemblage de reliefs et de profondeur suggérée. Il superpose les formes comme des notes de musique sur une partition et les compositions, musicale comme plastique, sont toutes deux complexes. Bien que le projet commandé soit finalement confié à un autre artiste, cette série reste célèbre et originale. Ben Nicholson a une volonté d’ouvrir les frontières grâce à l’art. Sa peinture sort du plan et vient occuper l’espace. Sa composition est poly-matérielles. La construction se fait en volume. Ce besoin d’évolution vers d’autres dimensions se retrouve dans le « Manifeste Dimensioniste » qu’il signe en 1931. Il y a un questionnement spirituel voire cosmique en arrière-plan. De nouvelles idées d’espace-temps sont envisagées. Ben Nicholson est avant-gardiste.

Les natures mortes de Ben Nicholson

Avant que la seconde Guerre Mondiale n’éclate, Ben Nicholson rentre en Grande-Bretagne. Il se marie avec Barbara Hepworth. Elle est sa seconde épouse, elle est peintre et sculptrice. Ils s’installent à St Ives en Cornouailles. C’est une ville côtière qui offre une bouffée d’oxygène aux artistes qui s’y rassemblent. Dans ce contexte de tensions mondiales, le choix de l’abstraction est aussi une échappatoire à la réalité, l’expression d’un instinct de survie. À partir de 1938 et pendant 20 ans, Ben Nicholson se consacre à la peinture de natures mortes abstraites. D’ailleurs, lorsqu’il commence à peindre, il s’intéresse déjà aux natures mortes cubistes. Puis pendant l’entre-deux-guerres, il change de genre artistique. Lorsqu’il se concentre à nouveau sur les natures mortes, il est riche de ses innovations en abstraction.

Le sujet des natures mortes est prétexte à approfondir un concept. Ben Nicholson ne cherche pas à imiter la nature ni à représenter une réalité. Il veut présenter une idée nouvelle. Il donne l’illusion au spectateur qu’il n’est pas seulement en face d’une œuvre picturale faite de pigments. Dans sa peinture Still Life with Mugs (1945), la superposition des plans semble inclure celui sur lequel se trouve le spectateur. On est invités à se plonger dans cette scène douce et calme. Ben Nicholson propose des réflexions impalpables, il met en évidence un certain goût pour l’impondérable. Ses œuvres d’après-guerre tendent aussi vers le néoromantisme. La vie intérieure, les émotions et les sentiments sont exprimés. La sensibilité de Ben Nicholson évolue en parallèle du contexte mondial, les couleurs de ses toiles se font plus intenses.
Ben Nicholson est reconnu et primé plusieurs fois, notamment dans les années 1950. Il reçoit aussi l’Ordre du Mérite britannique en 1968. De ses 6 enfants qu’il a eu de différents mariages, Kate Nicholson devient peintre à son tour. En 1982, Ben Nicholson s’éteint à Londres à l’âge de 88 ans.

Faire estimer gratuitement une œuvre de Ben Nicholson

Sur le marché de l’art, on trouve des peintures et surtout des estampes de Ben Nicholson. Voici les dernières meilleures ventes de ses œuvres :

⦁ Le 23 novembre 2016, le dessin April 57 (Arbia 2) de 1952, 122 × 105,5 cm, signé et daté « April 57 », s’est vendu à 3.752.960 €, à Londres. Le 25 juin 2014, l’huile sur toile Still Life with Mugs de 1945, 67,9 × 55,3 cm, signée et datée, s’est vendue à 2.250.000 €, à Londres.

⦁ Le 22 mars 2022, le relief White Relief de 1936, 177,8 × 73,7 cm, signé et daté « Ben Nicholson 1936 », s’est vendu à 1.803.531 €, à Londres. Le 21 mars 2024, le dessin St Ives (1939), 11,4 × 21,2 cm, s’est vendu à 46.620 €, à Londres.

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(Illus.) Ben Nicholson, Relief blanc, 1934, Tate Modern, Londres.

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Estimation gratuite Louise Nevelson

Louise Nevelson

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Estimation et cote de l'artiste Louise Nevelson

Louise Nevelson est le nom d’artiste de Leah Berliawsky (1899-1988). Elle est une des sculptrices majeures de la seconde moitié du XXe siècle. Découvrez ici l’histoire de Louise Nevelson et ses sculptures contemporaines.Besoin d’une expertise Louise Nevelson ? Contactez l’équipe d’Estimon’objet !

Estimation gratuite Louise Nevelson

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Les influences artistiques de Louise Nevelson

Louise Nevelson est née en Ukraine d’une famille juive. Ils émigrent aux États-Unis lorsqu’elle a 5 ans. Son grand-père est un marchand de bois et son père travaille également dans l’industrie du bois. C’est ce même matériau qu’elle choisit pour ses sculptures à venir. En 1920, elle épouse Charles Nevelson et change son nom. Il est alors un riche homme d’affaires et ils s’installent ensemble à New York. Ils ont un fils mais le couple se sépare quelques années plus tard seulement. Par la suite, Louise Nevelson conserve son nom de femme mariée et se fait connaître sous ce nom d’artiste.À New York, elle débute son apprentissage artistique : dessin, danse, chant ou encore art dramatique. Son approche est globale. Elle prend aussi des cours de peinture à l’Art Students League. En 1931, elle collabore à Munich avec le peintre Hans Hofmann. Elle est également l’assistante du peintre Diego Rivera à New York et à Mexico. D’ailleurs, elle effectue la visite de sites archéologiques mayas et guatémaltèques qui lui est inspirante.

À partir de 1933, elle présente ses propres œuvres au public. Suite à une exposition d’estampes et de peintures, elle choisit de se concentrer sur la sculpture. Dans cet exercice, elle dévoile un goût pour les formes géométriques avec notamment une influence du cubisme et des arts primitifs.
Elle étudie au Sculpture Center de 1949 à 1950. Elle y apprend la sculpture sur terre cuite, sur aluminium, sur bronze, etc. Elle s’intéresse également à la gravure à laquelle elle est initiée par Staley William Hayter. La sculptrice Louise Nevelson émerge vraiment dans les années 1950. Elle propose des œuvres originales qui lui apportent la reconnaissance internationale. En parallèle, elle poursuit aussi la gravure ou encore la sculpture sur métal.

Les sculptures de Louise Nevelson

Les sculptures de Louise Nevelson s’inscrivent dans le courant expressionniste abstrait. Elle choisit une esthétique anti-figurative en cherchant surtout à exprimer une émotion intense. Elle recycle des matériaux, souvent en bois, qu’elle assemble puis peint en noir. C’est le cas avec son propre bois de chauffage, déjà noirci par la combustion. Elle récupère aussi beaucoup d’objets ou de meubles mis au rebut dans les rues de New York : caisses en bois, miroirs, plexiglas, etc. Cette démarche rend l’artiste très connectée à sa ville et aux habitudes de consommation des autres habitants. Le rythme de cette ville se ressent dans le personnage Louise Nevelson, haut en couleur, très actif et plein d’énergie à échanger. Ses enchâssements d’objets n’ont rien d’un désordre. Elle élabore au préalable un dessin pour ces sculptures fantasmagoriques. Cet aspect peut rappeler les constructions impossibles du graveur Escher. On retrouve dans son œuvre nombre de barreaux de chaises en bois ou d’escalier qui font penser à un cheminement sans fin ou à un terrain de jeux d’enfants. On retrouve aussi l’esprit de juxtaposition des vestiges pré-colombiens qu’elle a visités.

Le rendu final peut être monumental ou s’apparenter à un objet totémique. On parle de mur, de bas-relief, de boîtes, de cases qu’elle remplit ou encore de corps abstrait. Louise Nevelson travaille aussi sur les jeux d’ombres et de lumières. L’impact de ses œuvres dans l’espace est primordial. Elle ne cherche pas l’admiration de sa création mais sa quête est celle de l’atmosphère générée. Elle propose la visite d’un lieu à ressentir, une expérience à vivre. Elle remplit le vide d’œuvres compactes, denses et surtout d’une ambiance. Elle propose ainsi parfois des œuvres en mouvement. Le déplacement du spectateur autour de ses arrangements est aussi réfléchi pendant le processus de création. Ses sculptures attirent l’œil car il est nécessaire de s’approcher pour se plonger dans le foisonnement de détails de ces environnements.

La sacralisation de Louise Nevelson

Il y a toujours une dimension spirituelle qui se dégage des œuvres de Louise Nevelson. Et elle ramène en quelque sorte à la vie des objets usagés. Le vécu de ces objets et les stigmates laissés par les actions humaines intéressent Louise Nevelson. Elle enrichit l’histoire de ces matériaux en y ajoutant sa manipulation artistique. La mémoire des éléments est questionnée. L’intensité de l’énergie transmise est associée à la sobriété de la monochromie. Après l’utilisation du noir comme peinture pour unifier ses assemblements, Louise Nevelson choisit le blanc et l’or. Ce changement de teinte et surtout le doré donne une allure baroque à ses constructions et évoque aussi les autels orthodoxes typiques d’Ukraine.

Louise Nevelson conçoit d’ailleurs une chapelle dans le centre de Manhattan : la Chapelle du Bon Pasteur dite Chapelle Nevelson. Celle-ci est installée dans l’église luthérienne Saint-Pierre. Louise Nevelson ne se revendique d’aucune religion et propose ici un environnement spirituel et propice à vivre un moment de paix. L’artiste est très intégrée à sa ville d’adoption. Des installations permanentes sont exposées sur la place Louise Nevelson et des commandes de sculptures monumentales en acier lui sont passées pour orner New York. Elle rend hommage à la verticalité de la « Big Apple » en 1958 avec sa première sculpture aux dimensions murales Sky Cathedral.

En 1962, Louise Nevelson est choisie pour représenter les États-Unis à la Biennale de Venise. Le Whitney Museum of American Art de New York lui consacre une rétrospective en 1967. En 1979 elle devient membre de l’Académie américaine des arts et des lettres. En 1983, on lui y décerne la médaille d’or de la sculpture. En 1985, elle obtient le National Medal of Art pour le rôle important qu’elle joue dans la production artistique aux États-Unis. Récemment, en 2021, ses œuvres sont exposées au Centre Pompidou dans « Elles font l’abstraction. Une autre histoire de l’abstraction au XXe siècle. » Louise Nevelson offre une contribution singulière dans l’histoire de l’art de la sculpture. Elle s’éteint en 1988 à l’âge de 88 ans.

Faire estimer gratuitement une œuvre de Louise Nevelson

Les œuvres de Louise Nevelson sont toujours très prisées sur le marché de l’art américain. Voici les récentes meilleures ventes aux enchères de ses œuvres :

⦁ Le 14 mai 2021, la sculpture Floating Cloud VII (1977), bois peint en blanc, 171,5 × 149,9 × 19,1 cm, s’est vendue à 906.339 €, aux États-Unis. Le 18 novembre 2022, la sculpture Dawn’s Landscape XLIII (1976), bois peint en blanc, 127,2 × 84,3 × 17,7 cm, s’est vendue à 890.422 €, aux États-Unis.

⦁ Le 18 novembre 2022, la sculpture New Dawn Cathedral Column (1959-1970), bois peint en blanc et formica, 292,1 × 30,4 × 30,4 cm, s’est vendue à 532.317 €, aux États-Unis. Le 15 novembre 2017, la sculpture Floating Cloud Zag II (1977), bois peint, 106 × 128,5 × 19,6 cm, s’est vendue à 525.574 €, aux États-Unis.

⦁ Le 23 avril 2024, la sculpture Mirror-Shadow V (1985), bois peint, 267 × 307 × 70 cm, s’est vendue à 168.220 €, aux États-Unis. Le 15 mai 2024, la sculpture Sans titre (c. 1976-1978), bois peint, 203,2 × 218,4 × 29,2 cm, s’est vendue à 147.144 €, aux États-Unis.

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(Illus.) Louise Nevelson, Rain Garden Zag II, 1977, Musée d’art Miguel Urrutia de Bogotá, Colombie.

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Estimation gratuite Kim Tschang Yeul

Kim Tschang-Yeul

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Estimation et cote de l'artiste Kim Tschang-Yeul

Kim Tschang-Yeul (1929-2021) est un peintre sud-coréen contemporain célèbre pour ses représentations de gouttes d’eau. Découvrez ici l’histoire de Kim Tschang-Yeul et ses peintures emblématiques de l’art contemporain coréen. Besoin d’une expertise Kim Tschang-Yeul ? Contactez l’équipe d’Estimon’objet !

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Les débuts de Kim Tschang-Yeul en Corée

Kim Tschang-Yeul naît en Corée du Nord dans un paysage montagneux et fluvial. Enfant, il admire la source à proximité directe de sa maison. Il est élevé par son grand-père qui lui apprend la calligraphie. Il s’intéresse aussi aux artistes et aux philosophes occidentaux. Il nourrit des idées anti-communiste dans des écrits, ce qui lui vaut d’être arrêté en 1945, à 16 ans. C’est alors qu’il part pour le sud de la Corée. En 1946, il retrouve son père à Séoul, la capitale de la Corée du Sud. Et il commence à y fréquenter un atelier de dessin. Il apprend aussi l’anglais et le français afin d’entrer à l’Académie des Beaux-Arts de l’université nationale de Séoul. Il l’intègre en 1949 mais cette période florissante n’est que de courte durée à cause du contexte politique.

En effet, le 25 juin 1950, la guerre de Corée éclate. Les Nord-Coréens ont alors la mainmise sur Séoul. Kim Tschang-Yeul est fait prisonnier pendant plusieurs mois. En 1951, il parvient à s’échapper et il est envoyé au combat en 1952 sur l’île de Jeju (Corée du Sud). Cette période est un réel traumatisme et l’artiste reste hanté par des souvenirs de bombardements et autres barbaries. En 1953, à la fin de la guerre, Kim Tschang-Yeul a 24 ans et il doit faire le deuil de nombreux proches. Il exprime sa douleur à travers des œuvres picturales plutôt abstraites faites de points ou de lignes monochromes, dans lesquelles la répétition du motif est frappante.

Kim Tschang-Yeul devient ensuite enseignant en art à Séoul. Il participe à la création de l’association Hyundai (qui signifie Contemporain en coréen) regroupant divers artistes coréens. Mais sa curiosité artistique pour l’Occident reste inassouvie, d’autant que la Corée reste alors très cloisonnée. Grâce à la notoriété croissante de l’association Hyundai, les artistes produisent leur première exposition en 1957. Et en 1961, Kim Tschang-Yeul présente son propre ouvrage lors de la 2e Biennale de Paris, bien qu’il lui soit encore impossible de s’y rendre en personne. Les retombées de cette biennale sont formidables pour l’art contemporain coréen qui se dévoile au monde.

L’émergence du style Kim Tschang-Yeul en Occident

C’est en 1965 que Kim Tschang-Yeul peut enfin quitter la Corée. Il se rend alors à Londres à l’occasion de l’Association internationale des artistes. Il poursuit ensuite son voyage à Paris puis à New York. À chaque destination, il découvre les musées et les galeries d’art occidental comme il en a tant rêvé. Et il en est très admiratif. Il remporte une bourse de la Fondation Rockefeller grâce aussi à la recommandation de son professeur Kim Whanki. Voilà l’opportunité de faire durer son séjour newyorkais puisqu’il s’agit d’une bourse pour étudier à l’école d’art renommée Art Students League. Il y étudie pendant 4 ans. Dans sa recherche artistique, Kim Tschang-Yeul commence déjà à élaborer des silhouettes arrondies et fluides mais qui restent informelles. Cependant, il ne se sent pas en phase avec la production artistique locale contemporaine et notamment avec le Pop Art.


En 1970, il choisit de s’installer en France, à Palaiseau, près de Paris. Cette fois, c’est une installation plus durable et il y rencontre d’ailleurs sa future femme. Pourtant, les conditions financières et le confort ne sont pas optimaux. Et c’est justement ce qui aurait contribué à l’émergence de sa goutte d’eau. Dans une interview accordée à Jeong Jung-Heon en juin 1976, Kim Tschang-Yeul explique : « Durant ma première année dans l’écurie, Paris a connu le plus froid hiver depuis trente ans. Le bâtiment était très mal isolé, les murs et les fenêtres étaient sans valeur et ne protégeaient pas du vent glacial. Tout ce que j’avais pour me réchauffer était un petit poêle. Je m’asseyais dans la posture d’un moine taoïste ou bouddhiste. On aurait dit que j’étais en quête religieuse, même si je ne cherchais pas un dieu en particulier. C’est là que j’ai rencontré la goutte d’eau. »

Le succès de la goutte d’eau de Kim Tschang-Yeul

En France, Kim Tschang-Yeul poursuit ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris et il participe à de multiples expositions. C’est lors du 28e Salon de Mai qu’il expose sa toile Événement de la nuit sur laquelle on découvre véritablement une goutte d’eau. Avec cette œuvre, Kim Tschang-Yeul trouve son propre style et il approfondit la peinture sur ce thème toute sa vie. Ces gouttes le conduisent au succès. Tandis que jusque-là il était exposé au sein de collectifs, on lui consacre désormais des expositions. C’est le cas en 1973 à la Galerie Knoll International. Les critiques sont excellentes et traduites en anglais ainsi qu’en coréen puis largement diffusées. C’est la reconnaissance mondiale. Au début, il choisit la technique de l’aérographe à laquelle il préfère celle du pinceau à partir des années 1980. Il expérimente divers supports (sable, bois, toile de jute, etc). Il explore les différentes possibilités de création de ses gouttes. C’est une obsession. En 1989, il intègre la calligraphie à ses toiles et il crée la série Récurrence. Sans jamais abandonner la goutte, on retrouve un nouveau motif : la tache. Il sculpte également la goutte en utilisant des sphères de verre. Des rétrospectives de son œuvre sont organisées à travers le monde. Il présente pour la première fois ses œuvres à Séoul en 1976.

En 1995, il ouvre un second atelier dans le sud de la France. Il y est fait Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. Enfin, en 2016, le musée Kim Tschang-Yeul est ouvert dans la province de Jeju. L’artiste a 87 ans et il obtient la consécration dans son pays d’origine. Et en 2020, son fils connu sous le nom d’Oan Kim réalise un documentaire qui s’intitule « L’Homme qui peint des gouttes d’eau ». On peut voir dans ces nombreuses gouttes d’eau l’expression d’un flot de larmes retenu lors de la guerre et déversé ensuite en peinture pendant toute une vie. L’artiste dit lui-même que pour ne pas sombrer, il ne peut s’arrêter de peindre ce sujet. Pendant presque 50 ans, Kim Tschang-Yeul poursuit cette quête de pureté de la forme, de perfection de la représentation afin de surmonter ses traumatismes. Par ces trompe-l’œil et cet hyperréalisme, l’artiste témoigne d’une volonté de « dissoudre toutes les souffrances en neutralisant son ego. » Il s’éteint en 2021, à Séoul, à l’âge de 91 ans.

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Les œuvres de Kim Tschang-Yeul occupent la première place du marché de l’art de Corée du Sud. Voici quelques-unes de ses toiles parmi les meilleures ventes de ces dernières années :

⦁ Le 24 mai 2021, l’huile sur tissu, CSH I (1978), 182 × 227,5 cm, signée et datée « Traces Kim 78 », s’est vendue à 843 592 € à Hong Kong. Le 23 février 2021, l’huile sur tissu, Waterdrops (1977), 161,5 × 115,7 cm, s’est vendue à 768 560 €, à Séoul.

⦁ Le 26 mai 2022, l’huile sur toile Water Drop No.2M (1978), 182 × 228 cm, datée et titrée « No 2.M. 1978 », s’est vendue à 666 176 €, à Hong Kong. Le 29 mars 2024, l’huile sur lin Water Drops (1976), 161 × 130 cm, s’est vendue à 654 550 €, à Séoul.

⦁ Le 28 mai 2023, l’huile sur tissu Waterdrops No.16 (1977), 195 × 162 cm, signée et datée « T.Kim 77 », s’est vendue à 476 252 €, à Hong Kong. Le 29 avril 2024, l’huile sur toile Gouttes d’eau (1974), 41 × 33 cm, signée, datée et titrée au verso, s’est vendue à 460 000 €, à Paris.

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(Illus.) Kim Tschang-Yeul, Récurrence, huile sur toile, 162 × 130 cm, 2004, Paris, Musée Cernuschi.

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Estimation gratuite Elizabeth Peyton

Elizabeth Peyton

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Estimation et cote de l'artiste Elizabeth Peyton

Elizabeth Peyton est une peintre et artiste américaine née en 1965 à Danbury. Elle est célèbre pour ses portraits de personnalités publiques. Découvrez ici l’histoire de Elizabeth Peyton et ses peintures contemporaines. Besoin d’une expertise Elizabeth Peyton ? Contactez l’équipe d’Estimon’objet !

Estimation gratuite Elizabeth Peyton

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Elizabeth Peyton et la culture populaire

Elizabeth Peyton étudie de 1984 à 1987 à la School of Visual Arts de l’université de New York. Peu de temps après l’obtention de son diplôme, ses œuvres sont déjà exposées. Ainsi en 1993 on peut découvrir ses dessins dans la chambre 828 du célèbre Chelsea Hotel. C’est un lieu fréquenté par de grandes vedettes contemporaines qui sont justement le sujet de prédilection d’Elizabeth Peyton. Elle a l’habitude de réaliser le portrait de ses amis proches et elle aime peindre les célébrités populaires avec la même proximité. Elle s’intéresse aux rockstars ou encore aux personnages historiques. Elizabeth Peyton signe des portraits stylisés de Kurt Cobain, David Bowie ou encore des Princes William et Harry. En 1995, elle est exposée au Prince Albert Pub de Londres. Puis ses œuvres sont dévoilées au sein de grandes expositions. Le succès vient rapidement et de façon durable.


Elizabeth Peyton fait partie du renouveau de la peinture figurative du début des années 1990. Elle est comparée aux peintres figuratifs contemporains comme Robert Mapplethorpe, John Currin ou encore Lisa Yuskavage. Elle est influencée par des représentants du Pop Art comme Andy Warhol ou encore David Hockney. Elizabeth Peyton associe la culture populaire à son hyper-sensibilité. Elle propose des portraits plus intimistes de figures très médiatisées et elle parvient à nous faire porter un regard nouveau sur eux. Elle connaît elle-même la notoriété et ses œuvres sont prisées par des collectionneurs et conservées dans de grands musées comme au MoMA de New York ou encore au Centre Pompidou à Paris.

La sensibilité peinte d’Elizabeth Peyton

Les portraits d’Elizabeth Peyton sont de petits formats réalisés à l’huile sur toile ou sur carton le plus souvent. Sa touche est large et rapide. Sa technique est particulière en ceci qu’elle peint d’abord les détails de ses dessins avant de réaliser la couche de base. Un effet doux et vaporeux enveloppe son sujet. La star dépeinte est comme soulagée du poids de la célébrité, plus proche du spectateur, à la fois tendre et mélancolique. D’ailleurs, les titres de ses œuvres se limitent aux prénoms des célébrités (John pour John Lennon ou encore Sid pour Sid Vicious), accentuant encore l’intimité qui semble exister avec eux. Elizabeth Peyton peint d’après des photos ou des extraits de vidéos mais elle donne cette impression de côtoyer intimement ces célébrités. Ses sujets sont jeunes, souvent masculins voire androgynes mais pas uniquement. D’ailleurs, en 2022, Elizabeth Peyton participe à l’exposition « Women Painting Women » au Musée d’art moderne de Fort Worth. Elle choisit des visages magnétiques, encore en devenir et mystérieux. Il y a là un culte de la jeunesse et de la beauté comme une hantise du vieillissement inéluctable. Elizabeth Peyton est fascinée par l’aura de ces idoles. Elle immortalise ces instants idéalisés. 

Ses portraits donnent aussi un aperçu d’une époque. Elle dénonce le star-système et les photos volées par les paparazzi. Elle replace des hommes et des femmes dans leur dimension humaine. Elizabeth Peyton évoque ses portraits comme des lettres d’amour, exprimant l’empathie ou encore la compassion envers ces personnalités. Elle crée une connexion émotionnelle entre ces figures et les spectateurs. Ces visages qu’elle peint expriment une émotion qui leur est propre ainsi que celle de l’artiste qui les regarde et qui les aime. Ils expriment aussi tout un ressenti générationnel par rapport au contexte dans lequel nous nous trouvons. Ils sont les témoins de l’air du temps. Ils servent de base d’expression à des émotions fortes. Ses portraits racontent la condition humaine intemporelle. Il s’en dégage toujours sobriété et intensité.

Elizabeth Peyton réinterprète des classiques

Elizabeth Peyton s’inscrit dans la tradition des portraitistes mais en y insufflant une sensibilité moderne. Elle peint également parfois d’après des œuvres existantes. Il ne s’agit pas de reproduction fidèle. Elle recadre son sujet pour concevoir une proximité nouvelle, pour en donner un portrait encore plus intime. Récemment, en 2024, elle dévoile sa réinterprétation de L’Homme au gant du Titien. Le sujet est un homme jeune avec sa part d’innocence, de candeur, une sensualité et un regard exprimant une multitude de possibles. Elizabeth Peyton se réapproprie le portrait de cet homme peint au XVIe siècle. Il semble soudain nous être contemporain. Sa gravure intitulée L’Ami (d’après Titien), est exposée à la Chalcographie du Louvre.

Elizabeth Peyton est comparée aux graveurs d’interprétation du XIXe siècle comme Hubert Robert. Le choix de ces illustres portraits sous-tend l’idée de démocratiser des œuvres bien connues qui peuvent sembler inaccessibles par le prestige du lieu de conservation notamment. Elizabeth Peyton s’affranchit de cette distance sociale comme elle le fait avec les popstars. Elle nous rapproche de ses sujets, elle nous aligne sur un plan humain avant tout. L’idée n’est pas de redécouvrir une œuvre oubliée mais de la représenter sous un autre angle, de s’en rapprocher, d’être au plus près du sujet. On parle d’un « art de l’auprès ». Dans cette quête d’émotion, d’honnêteté, de pureté, elle cherche à dire la vérité d’une âme par l’expression de son visage. Elle lui ôte tout superflus pour viser au plus juste. Elle distille l’image publique d’une personnalité et nous offre l’essence d’une personne, sa réalité profonde, son allure véritable.

Faire estimer gratuitement une œuvre de Elizabeth Peyton

Sur le marché de l’art, on trouve majoritairement des estampes d’Elizabeth Peyton mais aussi quelques peintures plus onéreuses.

⦁ Le 16 novembre 2022, l’huile sur panneau « Nick with His Eyes Shut » (2003), 27,9 × 35,6 cm, signée et datée, s’est vendue à 1.926.080 € à New York. Le 15 novembre 2022, l’huile sur toile « Sid Vicious Arrested, Chelsea Hotel » (1998), 101,5 × 76 cm, avec initiales, s’est vendue à 1.658.448 € à New York.

⦁ Le 12 octobre 2023, l’huile sur toile « David, Victoria and Brooklyn » (1999), 152,3 × 101,8 cm, signée et datée, s’est vendue à 1.561.831 €, à Londres. Le 9 novembre 2021, l’huile sur toile « Liam + Noel in the 70’s » (1997), 25 × 76 cm, s’est vendue à 1.466.615 €, à New York.

⦁ Le 12 mai 2021, l’huile sur panneau « David Bowie » (2012), 35,6 × 27,9 cm, signée et datée, s’est vendue à 1.408.621 €, à New York. Le 14 novembre 2023, l’huile sur toile « Mendips, 1963 » (1996), 81,9 × 71,8 cm, s’est vendue à 873.753 €, à New York.

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(Illus.) Elizabeth Peyton, Jarvis 1996 (portrait de Jarvis Cocker), huile sur panneau, 27,9 × 35,6 cm, Whitechapel Gallery, Londres, 2009.

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Estimation gratuite Louis-Léopold Boilly

Louis-Léopold Boilly

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Estimation et cote de l'artiste Louis-Léopold Boilly

Peintre, miniaturiste mais aussi graveur français, Louis-Léopold Boilly est né le 5 juillet 1761 à La Bassée et mort le 4 janvier 1845 à Paris. Fin observateur, son talent se décline dans ses oeuvres abordant la vie parisienne des années suivant la Révolution ainsi que ses multiples portraits de petit format. Découvrez ici l’histoire de Louis-Léopold Boilly et ses oeuvres emblématiques. Besoin d’une expertise Louis-Léopold Boilly ? Contactez l’équipe d’Estimon’objet !

Estimation gratuite Louis-Léopold Boilly

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Les débuts de Louis-Léopold Boilly

Louis-Léopold Boilly est le fils d’un sculpteur sur bois, formant sa conception des volumes et du regard. Élevé à Douai, il profite des enseignements du peintre Charles-Alexandre-Joseph Caulet jusqu’à dix-sept ans. Pour parfaire son apprentissage, il étudie l’art du trompe-l’oeil auprès de Dominique Doncre à Arras, avant de s’installer à Paris en 1785. Pour vivre, il réalise des portraits, dont une importante commande pour le collectionneur Esprit Claude François Calvet entre 1789 et 1791. Amoureux de la vie parisienne et ses facéties, il va créer sa signature par une complicité avec le spectateur sous la forme de saynètes malicieuses dans ses toiles. Il expose au Salon en 1791, plaisant au public qui se délecte tant de ses portraits que de ses peintures en trompe-l’œil sans oublier ses scènes de genre alternant galanterie et grivoiserie.

Louis-Léopold Boilly, virtuose chroniqueur

En 1794, le peintre Jean-Dominique Wicar le dénonce pour obscénité : Louis-Léopold Boilly se défend en montrant des œuvres aux thèmes patriotes, ce qui le sauve. Le talent de Louis-Léopold Boilly se révèle dans son habileté à dépeindre l’incroyable diversité de la vie parisienne entre les deux révolutions, celles de 1789 et 1848. Loin de représenter les combats, il s’attelle en effet à retranscrire avec minutie les scènes de rue tout comme des portraits réalisés en un temps record (deux heures) et un format réduit (22x17cm), intimant une proximité et profondeur puissantes, séduisant le spectateur. Réalisés sur fond sombre, à l’huile et ornés d’un cadre doré Empire, ces petits portraits annoncent les prémices de la photographie tout en étant empreints d’un délicat raffinement.

Louis-Léopold Boilly, peintre du raffinement

La finesse de la touche de Louis-Léopold Boilly se dévoile dans les détails, si bien exécutés qu’il est considéré comme un maître dans l’art du trompe-l’œil, si bien que même encore aujourd’hui, le public hésite en observant ses toiles. Passionné par la peinture hollandaise du XVIIe siècle, il en maîtrise les codes : lumière diffuse, dessin fin et une sensibilité marquée pour les scènes de genre, comme révélant une vérité psychologique des personnages. Tout en discrétion, puisque ses œuvres se situent dans la même période que Jacques-Louis David, maître de la peinture d’histoire, Louis-Léopold Boilly se caractérise par un esprit humaniste bien loin des troubles animant la société. 

Ce qui l’anime et ce dont il joue, est l’humain. Tel un Jean de la Fontaine avec ses animaux comme métaphores, Louis-Léopold Boilly habille ses œuvres d’une satire élégante avec un regard presque attendri sur ses compagnons. Véritable témoin de son temps, c’est une image de la vie quotidienne, englobant sa totalité, c’est-à-dire ses préoccupations, ses loisirs y compris ses excès. A la fois acteur et voyeur, par les clins d’œil au spectateur, Louis-Léopold Boilly joue avec les limites de la censure avec agilité. Rappelant son contemporain Jean-Honoré Fragonard, Louis-Léopold Boilly alimente la tradition des passions libertines pour des clients friands, lui assurant des commandes régulières et ce, en parallèle de ses scènes de rue. Avec justesse et précision, Louis-Léopold Boilly traverse ainsi des périodes troublées, en évitant les représailles, démontrant ainsi son habileté au-delà de son pinceau. Médaille d’or du Salon de 1804, il devient Chevalier de la Légion d’honneur en 1833 et meurt en 1845.

Faire estimer gratuitement une œuvre de Louis-Léopold Boilly

Reconnu de son vivant, les tableaux de Louis-Léopold Boilly ont toutefois eu une période de désuétude après la Restauration. Toutefois, la qualité documentaire des œuvres de Louis-Léopold Boilly est de très bonne facture en raison de leurs aspects historiques. C’est donc sous la forme d’une cote élevée et soutenue que les peintures de Louis-Léopold Boilly sont vendues et estimées, y compris en vente aux enchères. Bien que la cote varie selon le genre des œuvres, ce sont les trompe-l’œil qui font globalement les prix les plus élevés en raison de leur rareté, régulièrement supérieurs à 500 000€. 

En ce qui concerne les scènes de genre ou autres scènes galantes, plus courantes, elles sont estimées entre 50 000 et 100 000 euros. Ainsi une huile sur toile, « La Jarretière », a été adjugé 106 661 euros en 2018 à Londres. Pour les portraits, les estimations sont comprises entre 2 000 et 5 000€. Vous souhaitez faire expertiser une œuvre de Louis-Léopold Boilly et recevoir son estimation. Faites estimer une peinture de Louis-Léopold Boilly en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.

(Illus.) Huile sur toile, Le Cadeau délicat – Louis-Léopold Boilly vers 1787 52.7×45

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Estimation gratuite Panayiotis Tetsis

Panayiotis Tetsis

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Estimation et cote de l'artiste Panayiotis Tetsis

Panayiotis Tetsis est connu pour ses paysages marins postimpressionnistes. Peintre prolifique, il organise plus de 90 expositions personnelles durant sa vie. Décoré en 1999 de l’ordre du mérite grec, il continue de peindre jusqu’à la fin de sa vie. Découvrez l’histoire de Panayiotis Tetsis et de ses paysages marins. Besoin d’une expertise ? Contactez l’équipe d’Estimonobjet !

Estimation gratuite Panayiotis Tetsis

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Qui est Panayiotis Tetsis ?

Panayiotis Tetsis est un peintre grec, né en 1925 sur l’île d’Hydra et mort le 5 mars 2016 à Athènes. Il passe son enfance et son adolescence sur l’île d’Hydra où il rencontre Nikos Hadjikyriakos-Ghikas, peintre et sculpteur cubiste, et Dimitris Pikionis, architecte. Panayiotis Tetsis admire ces deux artistes qu’il considère comme ses premiers professeurs officieux. A partir des années 1940, Panayiotis Tetsis prend ses premiers cours de peinture auprès de Klaus Frieslander. Il intègre ensuite l’École des Beaux-Arts d’Athènes. Grâce à un bourse, il se rend à Paris et poursuit ses études artistiques à l’École des Beaux-Arts, entre 1953 et 1956. Panayiotis Tetsis s’intéresse alors avec l’art de la gravure sur cuivre.

La première exposition personnelle de Panayiotis Tetsis se tient en 1948, avant son départ à Paris, à la Galerie Romvos. Par la suite, plus d’une centaine suive en Grèce, en Italie et à Chypre. En 1970, Panayiotis Tetsis est nommé représentant de la Grèce à la Biennale de Venise, mais le peintre refuse de participer à cause de la situation politique du pays. La dernière exposition de Panayiotis Tetsis remonte à 2015, un an avant sa mort. Panayiotis Tetsis est réputé pour ses portraits mais, surtout, pour ses paysages marins qui rendent hommage à son île natale, Hydra.

L’œuvre figurative de Panayiotis Tetsis

Après ses études parisiennes, Panayiotis Tetsis revient en Grèce et choisit la voie figurative pour son œuvre, a contrario de ses contemporains qui s’intéressent alors à l’abstraction. Pour réaliser ses toiles, Panayiotis Tetsis s’inspire des couleurs de la lumière méditerranéenne. Il peint aussi bien les paysages de son pays natal que des paysages imaginaires, dus à des souvenirs parfois devenus flous. L’œuvre de Panayiotis Tetsis se partage en deux grands ensembles : d’un côté la figure humaine et les portraits, de l’autre les paysages marins de son île bien-aimée. Néanmoins, durant sa carrière, Panayiotis Tetsis s’oriente aussi vers la peinture de natures mortes dans les années 1980 puis vers les portraits de membre de sa famille et de son entourage dans les années 2000.

Panayiotis Tetsis et son amour pour les paysages d’Hydra

Tout comme Nikos Hadjikyriakos-Ghikas ou Nikos Engonopoulos, Panayiotis Tetsis apparait comme une figure centrale de l’art grec contemporain du XXe siècle. Après avoir appris l’art de la gravure, il se spécialise dans la peinture postimpressionniste de paysages marins. Pour ses représentations maritimes, Panayiotis Tetsis s’inspire de paysages qui lui sont familiers. Une grande partie de ses peintures est consacrée aux panoramas azurés de son île natale, Hydra, à travers un travail vigoureux sur la pureté des couleurs choisies. La peinture de Panayiotis Tetsis est souvent considérée comme une peinture du regard, comme en témoignent ses toiles consacrées aux paysages maritimes. Panayiotis Tetsis peint ce qu’il connait, ce qu’il voit. Il élabore une peinture rurale, colorée et harmonieuse qui parvient à capturer la lumière grecque.

Faire estimer gratuitement une œuvre de Panayiotis Tetsis

Les œuvres de Panayiotis Tetsis sur le marché de l’art et en ventes aux enchères sont assez rares ; depuis 2002, elles sont apparues que 195 fois. Néanmoins, Panayiotis Tetsis détient actuellement une belle cote, notamment dans la catégorie peinture. Le plus souvent, les œuvres de Panayiotis Tetsis sont proposées en ventes aux enchères par des maisons de ventes localisées en Grèce. Les peintures réalisées par Panayiotis Tetsis sont en moyenne estimées entre 1 000 euros et 70 000 euros. Dans de rares cas, l’estimation haute pour l’une de ses peintures peut atteindre 140 000 euros. En novembre 2022, l’huile sur toile intitulée Nature morte avec orchidées est adjugée à 40 000 euros. 

La même année, l’huile sur toile nommée La table orange trouve acquéreur pour 48 000 euros. Panayiotis Tetsis a aussi produit des dessins et des aquarelles dont les estimations sont plus modestes, elles débutent aux alentours de 1 000 euros et atteignent 20 000 euros environ. En novembre 2015, le pastel intitulé Still life with flowers est adjugé à 8 520 euros. En juin 2022, l’aquarelle appelé Corfu est adjugé à 8 000 euros. Vous souhaitez faire expertiser une œuvre de Panayiotis Tetsis et recevoir son estimation. Faites estimer une œuvre de Panayiotis Tetsis en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.

(Illus.) Panayiotis Tetsis

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Estimation gratuite Henri Michaux

Henri Michaux

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Estimation et cote de l'artiste Henri Michaux

Henri Michaux est principalement connu pour ses écrits, mais ses voyages successifs l’ont vite conduit à s’intéresser aux arts plastiques. Ces œuvres déploient les inspirations diverses de l’artiste-poète, mêlant littérature, influences extraeuropéennes et expériences psychotropiques. Découvrez l’histoire d’Henri Michaux et ses œuvres d’art contemporain. Besoin d’une expertise ? Contactez l’équipe d’Estimonobjet !

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La formation artistique d'Henri Michaux

Henri Michaux, né le 24 mai 1899 à Namur et mort le 19 octobre 1984 à Paris1, est un écrivain, poète et peintre belge d’expression française naturalisé français en 1955.
Né à Namur, où il ne vécut qu’un an, Henri Michaux passe son enfance dans une famille aisée, à Bruxelles, rue Defacqz 69. Après avoir séjourné dans un pensionnat de la région de Malines, il poursuit ses études à Bruxelles au collège Saint-Michel premières expériences littéraires sont marquées par la découverte des œuvres de Tolstoï et Dostoïevski ne s’oriente pas tout d’abord vers l’écriture, mais vers la médecine, qu’il abandonnera assez vite pour s’engager comme matelot. 

Pendant cette période, il émigre à Paris. Dès lors, il ne cessera de renier tout ce qui le rattache à la Belgique. En revanche, il gardera jusqu’à la fin de sa vie une réelle affinité avec la France et avec Paris en particulier3 — même s’il ne cessera pas de voyager dans le monde entier. Parallèlement à l’écriture, dès 1925, il commence à s’intéresser à la peinture et à tous les arts graphiques en général. Exposé pour la première fois en 1937, il ne cesse ensuite de travailler, au point même que sa production graphique prend en partie le pas sur sa production écrite.

Henri Michaux, l'âme poétique

Henri Michaux est souvent perçu comme un poète refusant la médiatisation de son œuvre et de lui-même. Souvent en retrait de la scène littéraire, il maintient un refus radical de paraître, s’opposant de manière irréductible et inaliénable à toutes les sollicitations publiques : interviews, émissions de télévision ou radio, photos, conférences, prix littéraires, éditions critiques, éditions de poche ou Pléiade, etc. 
Le refus de l’esthétique surréaliste témoigne du style particulier de l’auteur : il ne souhaite pas se placer sous l’égide d’un groupe ou d’un courant littéraire proclamé. Au contraire, Michaux conduira sa poétique seul développe un goût pour la forme libre. Il ne peut se cantonner à un seul mode d’expression : le poème n’est plus conçu comme une forme mais comme une voix supérieure aux formes littéraires. Mais la poésie de Michaux, loin de s’arrêter au refus des formes métriques, amalgame à la poésie d’autres genres, littéraires ou non. Ainsi il livre une œuvre où sont détruites les frontières des genres.

Henri Michaux et l'abstraction lyrique

Les œuvres d’Henri Michaux sont des évènements, des gestes instinctifs couchant sur le papier les élans et les balbutiements de l’esprit, des danses picturales figurant des idées et des émotions en devenir. Que les formes soient en train de naître ou de disparaître, peu importe : elles sont en plein remaniement, car l’esprit n’est jamais figé mais toujours en mouvement. Les signes et formes d’Henri Michaux échappent à tout alphabet et transgressent tout système de représentation. Fasciné par l’art pariétal, l’art psychiatrique et celui des enfants, Henri Michaux est un artiste de l’instable et de l’extase. Pour créer, il faut que quelque chose s’effondre, un ébranlement, une catastrophe. Ils nous plongent dans les abysses de l’esprit, révèlent la précarité de l’existence humaine et témoignent d’un état de frénésie

Faire estimer gratuitement une œuvre de Henri Michaux

La production picturale de Michaux est bien moins abondante dans les salles des ventes que ses dessins. Elle comprend essentiellement des techniques à l’huile et à l’acrylique. Ces œuvres s’évaluent de quelques centaines d’euros à 35 000 € pour l’estimation maximale à ce jour. Peinture Mescalienne (1957, huile sur toile, 40,7 x 26,5 cm) a été adjugée 47 000 € chez Sotheby en 2015. Les œuvres graphiques d’Henri Michaux sont nombreuses et souvent présentes sur le marché de l’art. On trouve essentiellement des dessins à l’encre, mais aussi beaucoup d’aquarelles, des gouaches et quelques pastels. Les aquarelles sont estimées entre 500 et 25 000 €. Au pays de la magie (aquarelle sur papier, 22,5 x 22 cm) a été adjugé 47 000 € en 2019 pour une estimation de 22 000 – 25 000 € chez Binoche et Giquello. Ses dessins à l’encre obtiennent les records d’estimation (jusqu’à 60 000 €). 

En 2021, une encre de Chine sur papier (Untitled, 1954, 74 x 104 cm) a atteint le prix exceptionnel de 85 000 € chez Sotheby, dépassant plus de quinze fois l’estimation. Certaines compositions les plus fameuses de Michaux se retrouvent également sous la forme de multiples. Parmi les différentes techniques de gravures expérimentées, on retrouve principalement à la vente des lithographies et eaux-fortes. Du fait de leur reproductibilité, ces œuvres sont évaluées à partir d’une cinquantaine d’euros et jusqu’à 6 000 € selon leur rareté. En 2021, une importante collection de 42 lithographies réalisées entre 1967 et 1974 a été vendue près de 10 000 € en Suède par la maison Uppsala Auktionskammare. Vous souhaitez faire expertiser une œuvre de Henri Michaux et recevoir son estimation. Estimer une œuvre de Henri Michaux en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.

(Illus.) Henri Michaux

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Estimation gratuite Mai thu

Mai thu

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Estimation et cote de l'artiste Mai Thu

Mai Thu, de son vrai nom Trung Thu Mai, est un artiste vietnamien d’exception dont la carrière a marqué le monde de l’art au XXe siècle. Grand musicien, et même cinéaste, il est surtout connu pour sa peinture. Découvrez le parcours du peintre vietnamien de Paris Trung Thu Mai, dit Mai Thu. Besoin d’une expertise concernant Trung Thu Mai, dit Mai Thu ? Contactez l’équipe d’Estimonobjet !

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Trung Thu Mai, dit Mai Thu, de la formation artistique au Viet-Nam à l’installation à Paris

Né le 11 avril 1906 à Ro-Nha au Viet-Nam dans une famille aristocratique, c’est à Hanoï que Mai Thu passe sa scolarité, au lycée français de la ville. Puis le jeune Mai Thu entame sa formation artistique à l’École des Beaux-Arts d’Indochine, où il étudie de 1925 à 1930. Son professeur est alors Victor Tardieu, qui propose un enseignement assez académique. Mai Thu est influencé par les courants artistiques européens de l’époque, en particulier l’impressionnisme et le post-impressionnisme, qu’il étudie aussi, et qu’il découvrira plus tard « en vrai » à Paris. Cette formation académique l’aide à développer des compétences techniques solides, qu’il va choisir de combiner avec des éléments de la culture vietnamienne pour créer son propre style distinctif.

Entre 1931 et 1937, Mai Thu devient professeur de dessin à Hué. Puis il participe à Paris, en 1937, à la fameuse Exposition Internationale des Arts Décoratifs avec ses amis vietnamiens Le Pho et Vu Cao Dam, un rendez-vous incontournable des avant-Gardes où l’on retrouve tant de maîtres de l’école de Paris et de l’art Déco en section mobilier. Ce voyage oriente Mai Thu vers une peinture plus moderne et plus personnelle. L’artiste, ébloui par ses découvertes, décide de s’installer à Paris, coeur foisonnant de l’art occidental.

Trung Thu Mai, dit Mai Thu, une marche lente vers le succès

Mai Thu travaille désormais à Paris, à part pendant la mobilisation de guerre, et un rapide passage à Mâcon en 1941 à sa démobilisation, où il réalise à fresque la décoration de la chapelle des morts de 14-18 dans l’église Saint-Pierre de Mâcon. Chaque année, on le retrouve au Salon d’automne, et au Salon des Indépendants. Pendant une dizaine d’années, il évolue ainsi, sans accéder toutefois au succès public. Il expose à la Galerie Hessel en 1944, à la galerie d’Art Français, en 1947-1949. Entre 1952 et 1957, Mai Thu expose à la Galerie Conti, à la Galrie de l’Institut, à la Galerie Pro-Arte, ou encore à la Galerie Marfoen, qui lui assurent une belle visibilité. Mais c’est lorsque Mai Thu rencontre plus tard Jean-François Apesteguy, photographe et galeriste à Deauville, un personnage important du Paris de l’école de Paris, qu’il va accéder à la notoriété, grâce à l’exclusivité nouée avec Apesteguy. Mai Thu voit de plus en plus de collectionneurs se pencher sérieusement sur son travail délicat et exotique, à la croisée des cultures.

Trung Thu Mai, dit Mai Thu, un style inimitable

Les œuvres de Mai Thu sont marquées par leur représentation de la vie quotidienne, de la nature, et de la culture vietnamienne. On y voit très souvent des enfants, croqués dans des portraits de groupe, mais aussi des portraits de jeunes femmes en costume traditionnel. Son exposition organisée par Jean-François Apesteguy en 1963 à la Galerie du Péristyle, intitulée « Les enfants de Mai Thu » en dit long sur ce sujet qui parcourt tout l’oeuvre de Mai Thu, tout comme, en 1971, son exposition « L’enfant et la famille » à la Galerie Doucet. De même, en 1968, la Galerie Cardo Matignon proposera l’exposition « La Femme vue par Mai Thu », une thématique là-encore récurrente du travail de Mai Thu. 

Jean-François Apesteguy, qui le soutient et promeut son travail dans sa galerie, incite Mai Thu à s’inspirer des nus féminins de l’école de Fontainebleau pour occidentaliser ses portraits de femme traditionnelle. Les peintures de l’artiste sont toujours imprégnées de couleurs vives et d’une atmosphère paisible. Le style unique de Mai Thu, alliant les techniques occidentales à la sensibilité vietnamienne a été salué pour sa capacité à capturer l’âme du Vietnam, et notamment sur soie, une technique ancestrale également pratiquée par Le Pho et Vu Cao Dam, ses compatriotes vietnamiens. À la peinture sur soie, il faut adjoindre les gouaches de Mai Thu, et ses grandes compositions sur toile (héritées de l’époque de Hanoï), ainsi que des dessins à la mine de plomb ou au pastel.

Trung Thu Mai, dit Mai Thu, un artiste résolument engagé

Mai Thu n’a jamais complètement abandonné son Viet-Nam natal, coincé entre le gouvernement français, la répression du gouvernement viet-namien au sud et la guerre d’indépendance où France et Etats-Unis se succèdent. Soucieux du sort de ses compatriotes, Mai Thu tente d’oeuvrer à sa manière en faveur de la paix, en participant notamment aux projets de l’UNICEF entre 1960 et 1965, qui publie notamment ses peintures d’enfants. Contre la guerre du Viet-Nam, il abandonne bientôt l’UNICEF, car l’organisation refuse de pointer officiellement du doigt les atrocités commisses par les Etats-Unis à l’encontre des enfants et civils vietnamiens. De même, il refusera une collaboration avec la galerie américaine Wally Findlay. Mai thu a poursuivi sa carrière en totale autonomie, sans compromission. Il est décédé en 1980, à Vanves tout près de Paris, chez lui.

Faire estimer gratuitement une oeuvre de Mai Thu

Le record d’enchères pour une oeuvre de Mai Thu a été atteint en 2022, à Hong-Kong. Son portrait de Mademoiselle Phuong a dépassé les 2 millions d’euros (hors frais). Son succès est très fort sur le marché asiatique. Rares sont les oeuvres qui se vendent en Europe, même si l’on en trouve à Paris, où l’artiste a vécu, et où donc son souvenir est ancré. Ses oeuvres à la gouache et/ ou encore sur soie connaissent des estimations variables selon les formats, le sujet et la date d’exécution, ainsi que la palette déployée par l’artiste, de 2 millions à 100 000 euros en moyenne pour les plus belles pièces. Les petits formats (autour des 25 x 40 cm) sont généralement en dessous des 100 000 euros d’estimation, mais là encore, tout dépend du sujet, de la date, et de la qualité de la composition. Vous souhaitez faire expertiser une oeuvre de Trung Thu Mai, dit Mai Thu et recevoir son estimation. Faites estimer une oeuvre de Trung Thu Mai, dit Mai Thu et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit, et totalement confidentiel.

(Illus.) Mai Thu

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Estimation et cote de l'artiste Liu Haisu

La cote du peintre chinois Liu Haisu et de ses paysages colorés. Découvrez le parcours du peintre Liu Haisu et ses oeuvres colorées à la frontière entre art moderne et art traditionnel chinois. Besoin d’une expertise concernant Liu Haisu? Contactez l’équipe d’Estimonobjet !

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Liu Haisu, un pionnier très précoce de l'art moderne chinois

Liu Haisu est un peintre chinois considéré comme l’un des pionniers de l’art moderne en Chine, rompant avec la peinture traditionnelle. Né en 1896 à Changzhou, dans la province du Jiangsu, il a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de l’art chinois grâce à sa formation artistique, son parcours exceptionnel et son influence sur la scène artistique de son époque. Liu Haisu fait montre d’un talent précoce pour l’art et commence à étudier la peinture à l’âge de six ans. Formé dans la tradition chinoise classique de la peinture à l’encre, il a également été influencé par les mouvements artistiques occidentaux, notamment grâce à son maître, le peintre Zhou Xiang, qui, ayant fui en France après l’échec du Mouvement des Cent Jours, rentre en 1910 sur le sol natal et fonde sa propre école, berceau de tous les artistes modernes de Shangaï. Liu Haisu y entre à 14 ans avec son ami Wu Shiguang.

Liu Haisu, un peintre moderne et professeur à Shangaï

Inspiré par Zhou Xiang, Liu Haisu partira à son tour plus tard pour un voyage en France, où il poursuivra sa formation en croisant les peintres de l’Académie Julian à Paris, s’imprégnant non plus seulement du post-impressionnisme mais aussi du fauvisme de Matisse, avant de se diriger vers Berlin où c’est l’expressionnisme qui le marquera. Durant ses études en Chine, déjà, Liu Haisu découvre le travail de Cézanne et de Van Gogh, les deux post-impressionnistes qui l’influenceront le plus. Le peintre s’imprègne véritablement des courants artistiques européens tels que l’impressionnisme et le post-impressionnisme, mis en avant dans l’enseignement de Zhou Xiang, au point de rompre avec l’art traditionnel chinois, et de lui insuffler une modernité sans précédent, notamment dans le choix de la palette de couleurs. 

Liu Haisu ne se contente pas de découvrir pour lui seul le modernisme des avant-Gardes européennes, il veut transmettre, appuyer le renouveau de la peinture chinoise dans l’ouverture à l’Occident. En 1912, alors qu’il n’est âgé que de 16 ans, Liu Haisu fonde donc sa propre école avec Wu Shiguang, exactement comme l’avait fait Zhou Xiang avant lui, afin de libérer la peinture chinoise de ses codifications ancestrales. L’école fondée par Liu Haisu, l’académie de peinture chinoise de Shangaï, deviendra plus tard l’école des Beaux-Arts de Shangaï.

Liu Haisu, un peintre controversé

Dans son école, Liu Haisu souhaite que les femmes puissent étudier la peinture. Ceci constitue déjà une rupture avec l’ordre anciennement établi. De plus, à partir de 1914, Liu Haisu fait étudier le drapé occidental, issu de la tradition grecque antique, à ses élèves, un drapé dévoilant les formes du corps sous-jacent. En outre, à partir de 1926, Liu Haisu va encore plus loin, introduisant des nus dans ses compositions et engageant les élèves à représenter le corps ainsi totalement dévoilé. Il créé le scandale, et les autorités menacent de fermer l’école, qui, grâce à l’irréprochable moralité de son fondateur, résiste et obtient gain de cause. Mieux, peu à peu, l’étude du nu commence à se développer dans les écoles d’art chinoises. Le peintre est également connu pour avoir été l’un des premiers, en Chine, à pratiquer la peinture en extérieur, comme les impressionnistes dont il se réclame le lointain héritier. En parallèle de son école, la figure de Liu Haisu s’impose à la Chine ; l’universitaire et savant Cai Yuanpei invite en 1918 Liu Haisu à participer à une conférence à l’université de Pékin. Cette-même année, le jeune professeur expose pour la première fois en solo. 

Liu Haisu, voyages d’un peintre en quête de liberté

En 1929, avec ses collègues pionniers de l’art moderne de Shangaï, Yao Fei’an, Lin Fengmian, ou encore Sha Menghai, Liu Haisu participe à l’exposition des Cinq de Shangaï, qui marque véritablement le début du renouveau de l’art en Chine, sous la houlette de ces peintres qui regardent vers l’Occident. En 1930, il participe à la Biennale de Venise, preuve de son engagement à l’international. En 1933, Liu Haisu participe à l’exposition de l’Association des artistes chinois, leur ouvrant ainsi son univers fait de multiples héritages. Mais le peintre regarde vers l’Europe. Entre les années 20 et 30, Liu Haisu voyage à Paris, à Genève et à Berlin, et séjourne à plusieurs reprises au Japon, pour se nourrir de nouvelles influences. Il est en Europe à deux reprises, entre 1929 et 1931, puis entre 1931 et 1935. 

Il écrit une biographie de Cézanne, de Jean-François Millet, et une brève histoire de la peinture occidentale, qui vont servir de manuel à tous les jeunes peintres chinois, et jouer un rôle-clé dans leur émancipation artistique. Le peintre fait désormais figure d’autorité, même s’il est contesté par le gouvernement, et en 1946, il contribue à réorganiser l’Académie des Beaux-Arts de Shangaï. Pendant les premières décennies du communisme, sa peinture occidentalisée déplaît. Il obtient une exposition personnelle à Shangaï en 1956, puis il faut attendre 1978 pour le voir retrouver le soutien des autorités lors d’une exposition monographique au Musée National de Pékin. Durant la dernière partie de sa vie, Liu Haisu séjourne souvent au Mont Huangshan, dont les paysages l’inspirent. Il est considéré, avec Xu Beihong, comme le père de la peinture moderne chinoise. Il s’éteint en 1994. Un musée Liu Haisu a ouvert ses portes en 2016 en Chine pour célébrer l’importance de l’artiste.

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Liu Haisu est considéré comme le père de la peinture moderne chinoise, avec Xu Beihong. Ses plus belles huiles sur toile se vendent pour plusieurs millions d’euros. Le record a été atteint en 2022 à Pékin, pour la toile « Shangaï Temple Fairs », vendue pour plus de 5 millions d’euros hors frais. Ses encres sur papier, où la calligraphie traditionnelle côtoie les paysages, peuvent atteindre le million d’euros. De manière générale, ses beaux dessins sont estimés autour des 100 000 – 400 000 euros selon la technique, la date, le sujet, et la composition. Vous souhaitez faire expertiser une oeuvre de Liu Haisu et recevoir son estimation. Faites estimer une oeuvre de Liu Haisu et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit, et totalement confidentiel.

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