John Frederick Lewis_Arab School-Estimonobjet

Lewis John Frederick

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John Frederick Lewis, un artiste pluriel

John Frederick Lewis (1805-1876) est un peintre orientaliste anglais. Peintre académique, il doit sa renommée aux nombreuses scènes chrétiennes qu’il a réalisées, d’une part, et également à ses œuvres orientalistes, d’autre part. Cependant, de nature curieuse, l’artiste ne se limite pas à ces seuls genres ce qui fait de lui un peintre inclassable malgré une prédominance orientaliste...

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John Frederick Lewis_Arab School-Estimonobjet

John Frederick Lewis, un peintre à la recherche de nouveaux horizons

Son père, Frederick Christian Lewis, exerce la profession de graveur et de peintre paysagiste aussi c’est tout naturellement que John Frederick Lewis s’oriente vers l’art. Il débute son apprentissage auprès de son paternel puis poursuit en étudiant la peinture animalière sous l’égide du peintre et sculpteur britannique Edwin Landseer. Sa curiosité le pousse très vite à développer ses connaissances et découvrir d’autres horizons. Aussi, en 1824, il quitte son île pour voyager sur le continent, en Suisse, tout d’abord. Son périple l’amène ensuite en Italie puis en Espagne pour atteindre le Maroc où il s’établit de 1832 à 1834. John Frederick Lewis reprend la route suite à cette courte parenthèse sédentaire. Après un détour par Paris, il s’installe deux ans à Rome, de 1838 à 1840…  Avant de concrétiser son grand projet : un voyage à destination de l’Orient et de l’Egypte en particulier.

John Frederick Lewis, un ambassadeur fervent de l’Egypte

En 1841, John Frederick Lewis débarque donc en Egypte et séjourne au Caire, dans le quartier d’Esbekieh, séduit par la vie effervescente de la capitale égyptienne… à tel point qu’il embrasse les coutumes du pays allant même jusqu’à revêtir le costume local. Afin de mieux s’immerger, il fuit, d’ailleurs, ses compatriotes. Il consacre la majorité de son temps à dessiner et peindre – principalement à l’aquarelle, sa technique de prédilection – la vie des Cairotes, à transposer sur la toile l’ambiance de cette ville tentaculaire et animée. Il ne se cantonne pas uniquement à des représentations urbaines et peint également les paysages égyptiens et du Sinaï, en particulier. Ses œuvres témoignent, toutes, de son souci de véracité et, surtout, de son amour pour ce pays si différent de sa culture. 

Après dix ans passés en Egypte, John Frederick Lewis se décide à rentrer en Angleterre en 1851. A son arrivée, il a la surprise de constater que sa renommée est établie : ses œuvres sont fortement appréciées du public mais également des critiques. La consécration vient avec sa nomination au poste de président de l’Old Watercolor Society (l’actuelle Royal Watercolour Society), institution britannique de peintres aquarellistes. Sa préférence pour l’aquarelle ne l’empêche nullement de pratiquer la peinture à l’huile : plusieurs de ses œuvres sont d’ailleurs présentées à l’Exposition universelle de Paris de 1855 et reçoivent un bon accueil, de la part de la critique d’art notamment. Il décède en 1876 à Walton-on-Thames.

À combien sont estimées les œuvres de John Frederick Lewis ?

La valeur des œuvres de John Frederick Lewis se révèle stable ces dix dernières années, avec des chiffres relativement bas. On observe, cependant, une exception en 2016 et 2017 : ces deux années pouvant être qualifiées d’exceptionnelles tant elles atteignent des chiffres d’affaires conséquents. Un second regain, plus modeste, marque 2022, égal à celui de 2013. Ses dessins et aquarelles constituent la majorité des ventes (70%), les prix variant de 42 à 1 950 000 €. Ses estampes ne concernent, quant à elles, qu’un faible pourcentage (20%) et ses peintures une part infime (à peine 10%). Le record est détenu par une huile sur toile, The Midday Meal, Cairo (1875), vendue 3 302 860 € (2 200 000 £) à Londres en 2005. Classé 3 546e dans le top 5000 au palmarès mondial des artistes les mieux vendus aux enchères (en 2022), ses œuvres sont essentiellement adjugées en Suisse.

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Jean-François Portaels_Reflection-Estimonobjet

Portaels Jean-François

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Jean-François Portaels, un artiste aux talents multiples

Jean-François Portaels (1818-1895) est un peintre belge dont les sujets de prédilection sont la représentation de scènes historiques et orientalistes ainsi que les compositions religieuses. Cependant, son champ artistique s’étend à d’autres sujets tels les scènes de genre, la gravure, les portraits.

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Jean-François Portaels_Reflection-Estimonobjet

Jean-François Portaels, un orientaliste avéré

Issu d’une famille bourgeoise belge, Jean-François Portaels étudie à l’Académie de Bruxelles auprès de François-Joseph Navez, accessoirement son beau-père. C‘est sans doute auprès de ce peintre néo-classique, versé dans la peinture d’histoire et portraitiste de renom que Jean-François Portaels acquiert les préceptes de l’art du portrait. Il se rend ensuite à Paris pour se perfectionner où il suit les cours de Paul Delaroche. Il obtient alors le Grand Prix de Rome, en 1842, qui lui permet de voyager en Italie où il se pose quelques années, en compagnie de son ami le peintre Alexandre Robert, afin d’étudier les maîtres ayant marqué l’Histoire de l’Art. Dès lors, il débute une longue pérégrination en Orient : de 1844 à 1847, il visite de nombreuses villes d’Afrique du Nord et du Levant (Maroc, Algérie, Egypte, Judée,…). 

Très vite, Jean-François Portaels s’imprègne de l’exotisme et l’atmosphère du Moyen-Orient, se les approprie pour les retranscrire dans ses œuvres. Celles-ci sont principalement des représentations de scènes provenant de Turquie, du Maroc et d’Algérie : elles mettent en scène des personnages aisés arborant des vêtements, aux couleurs vives, dans leurs moindres détails. Ce souci du réel observé dans la description des textiles se retrouve également dans celle des éléments architecturaux. 

Jean-François Portaels est l’un des premiers peintres belges à traiter des sujets orientaux d’après nature. Les nombreux croquis d’autochtones et de décors – notamment maghrébins – qu’il rapporte de ses voyages et exploite pour réaliser ses peintures par la suite, font qu’il est souvent étiqueté comme le précurseur de l’Orientalisme en Belgique… à tort, le peintre belge Jacob Jacobs l’ayant précédé des années auparavant.

De 1870 à 1874, l’artiste se rend, à nouveau, au Maroc puis en Algérie, en Égypte et au Liban : il en revient ressourcé, animé d’un second souffle. Ses nombreux voyages, à travers l’Europe mais surtout au Moyen-Orient, participent grandement à l’élaboration d’un style artistique personnalisé.

Le dévouement de Jean-François Portaels à son pays natal, la Belgique

Les peintures orientalistes de Jean-François Portaels contribuent indubitablement à l’essor de sa carrière artistique. Ainsi, de retour dans son pays natal, il est nommé directeur de l’Académie de Gand en 1847. En 1858, il transforme sa maison bruxelloise en atelier libre où il accueille des artistes comme Edouard Agneessens, des sculpteurs également, des architectes etc. Au fil des années, il devient un lieu de formation pour la génération suivante des artistes belges : l’enseignement libéral de l’artiste participe de beaucoup à son succès, au point qu’il concurrence l’Académie de Bruxelles. Aussi le peintre – chevalier de l’Ordre de Léopold – se voit-il confié, en 1863, un poste de professeur, poste qu’il occupe un temps avant d’être nommé à sa direction, en 1878.

À combien sont estimées les œuvres de Jean-François Portaels ?

Les contributions de Jean-François Portaels à l’art belge et orientaliste lui ont assuré une place durable dans le monde de l’art. Aussi, ces dix dernières années, la valeur de ses œuvres s’est révélée stable, à l’exception de l’important pic observé en 2014, pic auquel a succédé une forte chute en 2015. Depuis les chiffres sont bien inférieurs mais en très légère progression, et ce, jusque 2022. Ses peintures, très présentes sur le marché, constituent 86% des ventes de l’artiste et se monnayent généralement entre 150 € et 270 000 €, les prix augmentant considérablement lorsqu’il s’agit de représentations de portraits de femmes orientales en tenue traditionnelle. Le record est d’ailleurs détenu par une huile sur panneau, intitulée Le présent vendue 269 580 euros (3 000 000 MAD) à Casablanca au Maroc en 2007. Ses dessins et aquarelles représentent une part moindre : seulement 14% des ventes. Jean-François Portaels est classé 9 798ème au palmarès mondial des artistes les mieux vendus aux enchères (en 2022) et est principalement présent sur le marché anglais (en 2022, toujours). 

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Hermann Corrodi_An den Ufern des Nils-Estimonobjet

Corrodi Hermann

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Hermann Corrodi, un artiste entre tradition et création

Hermann David Salomon Corrodi (1844-1905) est un peintre italien essentiellement connu pour ses paysages  de facture académique. Un académisme qu’il abandonne suite aux nombreux voyages effectués en Orient et qui lui permettent d’acquérir un style personnel… mais également de le catégoriser comme peintre orientaliste.

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Hermann Corrodi_An den Ufern des Nils-Estimonobjet

Hermann Corrodi, un art du paysage maîtrisé

Dès son enfance, Hermann Corrodi baigne dans le monde artistique. Son père, le peintre suisse Salomon Corrodi, lui enseigne les rudiments de l’art pictural dans son propre atelier situé à Genève. Il reçoit, par la suite, l’enseignement de plusieurs peintres et graveurs suisses, notamment Jacques Alfred van Muyden et Alexandre Calame, dont l’influence est clairement présente dans les œuvres de l’artiste. Ainsi, ce dernier, parallèlement à sa pratique de l’art pictural, s’intéresse à la gravure en réalisant quelques eaux-fortes.

L’artiste part, ensuite, s’installer à Rome, avec son frère Arnold Corrodi, peintre tout comme lui : il entre à l’Accademia di San Luca (Académie des beaux-arts de Rome) – l’une des plus anciennes académies d’art d’Italie et la plus importante du pays – accompagné de son frère. Il y peaufine sa pratique picturale. Et occupe également un poste de professeur pendant quelques temps. Puis, en 1872, il se rend à Paris. Cette même année, la famille royale d’Angleterre acquiert plusieurs de ses tableaux représentant des paysages. C’est à cette époque que l’artiste commence à voyager, tout d’abord en Europe et notamment en Angleterre : il réside d’ailleurs, un temps, à Londres. Hermann Corrodi met à profit ses voyages pour exposer ses œuvres dans les nombreuses villes européennes qu’il visite. Ainsi, il obtient un prix à Vienne pour l’un de ses paysages. La renommée du peintre ne tarde pas à s’établir et à prendre de l’ampleur : non seulement les œuvres de l’artiste témoignent de sa maîtrise du genre mais également d’une inventivité que ce soit dans le choix des couleurs ou dans les jeux de lumière. L’emploi de tons clairs et nourris, la présence d’une lumière contrastée rendent les paysages d’Hermann Corrodi singuliers.

La part d’orientalisme dans l’œuvre d’Hermann Corrodi

Hermann Corrodi développe, tout au long de sa vie et de sa carrière, une appétence pour les voyages : il se rend ainsi dans d’autres pays et régions d’Europe méditerranéenne comme le Monténégro et la Corse, en particulier. Il s’aventure également au Moyen-Orient visitant Constantinople, la Syrie, la Palestine et l’Egypte. Ces dernières expériences ont une influence conséquente sur sa pratique du paysage. Aussi l’attribution de l’étiquette d’orientaliste n’est-elle pas anodine et, en partie, justifiée. D’autant plus que la découverte des paysages et de la lumière inhérente à cette partie du globe se révèlent être un facteur du changement qui s’opère alors dans sa pratique picturale.

Malheureusement, le décès de son frère, en  1874, interrompt la carrière de l’artiste : accablé, celui-ci met sa carrière en pause pendant deux ans. Son mariage, en 1876, ranime la flamme : Hermann Corrodi se remet à peindre, partageant sa vie entre Rome, l’hiver, Hambourg et Baden-Baden, l’été. Lors de ses séjours estivaux en Allemagne, il noue des relations privilégiées avec le kaiser Guillaume II et avec la cour d’Angleterre qui apprécie particulièrement ses vues de Venise et de la campagne romaine. L’aristocratie allemande n’est pas en reste et lui passe également de nombreuses commandes. 

En janvier 1892, la maison de l’artiste est ravagée par un incendie qui détruit son importante collection d’œuvres orientalistes ainsi que celles de son frère. En 1893, il est anobli en tant qu’académicien du mérite par l’Académie de Saint-Luc où il a été professeur : cette consécration est peut-être à l’origine de sa décision de faire construire, quelques années plus tard, une luxueuse maison comprenant des ateliers afin d’accueillir des artistes souhaitant suivre son enseignement.

À combien sont estimées les œuvres d'Hermann Corrodi ?

Ces dix dernières années, la valeur des œuvres d’Hermann Corrodi est fluctuante ponctuée par deux années fastes – en 2013 et 2015 – suivies d’une baisse légère mais continue. Les ventes de l’artiste concernent essentiellement la catégorie « Peinture » (92,5%), ses dessins et aquarelles représentant une part moindre (6,5%) et pouvant atteindre des sommes s’élevant à 39 637 €. Quant à ses peintures, elles se vendent généralement entre 199 et 502 111 €. Hermann David Salomon Corrodi est classé 7 898ème au palmarès mondial des artistes les mieux vendus aux enchères (en 2022). Le record est détenu par une huile sur toile, The Fountain of the sweet waters of Asia, on the Bosphorus (non datée), vendue 502 111 € (430 000 £) à Londres en 2013. Ses œuvres sont essentiellement adjugées en Autriche.

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SANDOZ Edouard Marcel - Hibou-Estimonobjet

Sandoz Édouard Marcel

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Estimation Édouard Marcel Sandoz : sa côte et ses sculptures animalières

Originaire de Bâle, en Suisse, Édouard Marcel Sandoz (1881 – 1971) s’illustre dans la représentation en volume d’animaux en tous genres. Ses sculptures peuvent être fondues dans le bronze, modelées en terre ou taillées dans la pierre. L’artiste réalise également des objets du quotidien aussi usuels que des porte-couteaux ou des salières et poivrières.

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SANDOZ Edouard Marcel - Hibou-Estimonobjet

Le parcours artistique du sculpteur Édouard Marcel Sandoz

Fils d’Édouard Sandoz, fondateur de l’industrie chimique et pharmaceutique du même nom, Édouard Marcel Sandoz opte pour l’apprentissage des arts plutôt que de reprendre l’entreprise familiale. Sa venue à l’Exposition universelle de Paris en 1900 le conforte dans son choix. Sa mère, Olympe David, est la nièce du peintre suisse Émile David. Son frère, Maurice Sandoz, devient un écrivain reconnu pour ses écrits fantastiques. 

Édouard Marcel Sandoz entre donc à l’École des arts décoratifs de Genève en 1900. Il poursuit sa formation à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, qu’il intègre à vingt-trois ans, en 1904. Il y suit notamment les cours du sculpteur Antonin Mercié. Quatre ans plus tard, le jeune homme épouse Adèle Passavant. Le couple s’installe dans le quartier Montparnasse. 

À la mort de son père, en 1928, l’artiste déménage dans sa propriété familiale du Denatou, à Lausanne, qu’il transforme en atelier. Membre de l’Académie des Beaux-Arts en 1947, Édouard Marcel Sandoz est également commandeur de la Légion d’honneur et de l’ordre des Arts et des Lettres.

Les sculptures animalières de l’artiste Édouard Marcel Sandoz

Après avoir sculpté des figures humaines, Édouard Marcel Sandoz est influencé par l’artiste animalier François Pompon. Fin observateur des animaux, il s’applique à les reproduire en volume.

La formation classique d’Édouard Marcel Sandoz permet à l’artiste de manier avec habileté toutes les techniques. Qu’elles soient en bronze, en bois, en os, en plâtre, en céramique ou en pierre, ses sculptures représentent donc pour la plupart le monde animalier. Édouard Marcel Sandoz commence par en simplifier les lignes et les traits. Par la suite, il ajoute des détails avec minutie. Ainsi, les chats, les hiboux, les poissons, les coqs ou même les panthères sont des figures fréquentes dans son œuvre. Édouard Marcel Sandoz fonde d’ailleurs la Société française des animaliers en 1933.

L’artiste expose régulièrement, notamment au Salon de la société nationale des Beaux-Arts. Il réalise des sculptures de petite taille comme des œuvres de plus grande envergure destinées à des expositions en plein. Au parc du Denantou, à Lausanne, se trouvent notamment sa Fontaine aux singes et son bronze intitulé Le Faune. À Vevey, en Suisse également, se dresse son œuvre La Première Chevauchée de Bacchus.

Inspiré par l’Art nouveau, Édouard Marcel Sandoz réalise des objets usuels, toujours en forme d’animaux et non dénués d’humour. Ainsi, des merles d’Afrique servent à créer un vide-poche en céramique. Une salière prend la forme d’un lapin, un pichet celle d’un pingouin et un fennec devient bonbonnière.

Édouard Marcel Sandoz a également exécuté quelques huiles sur toile. Il marque une prédilection pour la représentation de paysages et de fleurs.

À combien sont estimées les œuvres d'Édouard Marcel Sandoz ?

Sur le marché de l’art, si les sculptures d’Édouard Marcel Sandoz se sont vendues approximativement 50 000 euros, elles ont pu atteindre des sommes avoisinant les 180 000 euros ces dernières années. En effet, le bronze Hibou ou chouette hiératique a été adjugé 45 000 euros en 2023, et la pierre intitulée Les Jeunes hiboux / famille de hiboux à 49 114 euros la même année. En 2014, Panthère couchée, sculpture en bronze, a atteint le prix de 180 000 euros à la vente. En 2017, Cacatoès, tête à droite, crête levée s’est vendu au même prix tandis que Cacatoès, tête à gauche, dit Un mot célèbre, en bronze également, a été cédé pour 170 000 euros. Une céramique intitulée Fennec assis a été vendue 5 000 euros en 2020.

Des objets divers sont régulièrement mis en vente avec des prix variables. Une jardinière « singes », en noyer, s’est vendue 44 000 euros en 2019. Un porte-couteau en métal pour Gallia-Christofle s’est quant à lui vendu 60 euros tandis qu’un exemplaire en porcelaine, figurant deux poissons, a été adjugé à 160 euros en 2023. L’année précédente, un moutardier en porcelaine s’était vendu à 140 euros. 

Quelques dessins et peintures d’Édouard Marcel Sandoz sont proposés en salles de ventes aux enchères. Parmi les prix les plus élevés figure, ces dernières années, une huile sur toile intitulée Les Pois de senteur, vendue 2 300 euros en 2014. La peinture Les Glaïeuls a été acquise pour 2 100 euros la même année tandis que l’aquarelle Poissons exotiques a été achetée pour 9 861 euros.

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 (illus.) Édouard Marcel Sandoz Hibou dit Chouette ou Effraie
© Fondation Edouard et Maurice Sandoz

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POMPON Francois - Polar_Bear-Estimonobjet

Pompon François

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Estimation François Pompon : sa côte et ses sculptures animalières

François Pompon (1855 – 1933) bâtit sa réputation auprès d’Auguste Rodin, Camille Claudel ou encore Antonin Mercié. Illustre pour ses œuvres aux formes simplifiées et aux surfaces lisses, le sculpteur réalise des représentations d’animaux. Il sculpte des bêtes aussi diverses que des faisans, des ours, des panthères, des cochons, des coqs ou bien des cygnes.

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POMPON Francois - Polar_Bear-Estimonobjet

Le parcours artistique du sculpteur François Pompon

En 1855, à Saulieu dans le département de la Côte-d’Or, nait François Pompon. Le jeune homme est familier avec le travail du bois puisque son père était menuisier. En 1870, à quinze ans, il quitte Saulieu pour devenir apprenti en tant que tailleur de pierre à Dijon. Il continue sa formation en prenant des cours du soir en architecture, en gravure, puis en sculpture. Cinq ans plus tard, il devient marbrier funéraire à Paris, tout en suivant l’enseignement de la Petite École, qui deviendra l’École nationale des arts décoratifs en 1877. Il se forme notamment auprès du sculpteur animalier Pierre-Louis Rouillard, auteur de nombreuses œuvres monumentales.
En 1880, François Pompon se marie avec Berthe Velain, couturière.

C’est auprès d’Antonin Mercié que François Pompon débute son métier de praticien. Par la suite, il travaille pour Alexandre Falguière, pour René de Saint-Marceaux puis pour le très renommé Auguste Rodin en 1890. Le jeune artiste s’y fait remarquer pour sa technique. Il évolue alors en tant que chef d’atelier en 1893. Il travaille également pour Camille Claudel.
Pendant son temps libre, l’artiste arpente la ménagerie du Jardin des plantes. Il se passionne pour les animaux, les observe et les modèle sur le vif.

Entretemps, François Pompon expose au Salon de 1879. Ses sculptures sont pour le moment figuratives, comme dans son œuvre Cosette, inspirée par le personnage de Victor Hugo.
Vers 1900, le sculpteur délaisse ses modèles habituels pour se consacrer à la sculpture animalière.

Les sculptures animalières de l’artiste François Pompon

François Pompon se spécialise donc dans la représentation d’animaux de toutes les espèces. Panthères, lions, hippopotames, cygnes, pigeons, faisans, pélicans, sangliers, cerfs, tourterelles… nulle espèce n’échappe à son intérêt. Il poursuit ses visites à la ménagerie du Jardin des plantes, et il observe également les insectes et autres bestioles dans la nature.

Peu à peu, François Pompon supprime les détails figuratifs dans ses sculptures pour ne garder que l’essentiel des formes. Il privilégie les volumes simples. Il allège les masses, symbolisant les animaux par des contours arrondis. François Pompon s’intéresse à l’art japonais, ainsi qu’aux représentations du mouvement. Ses animaux sont figés dans une action que l’on devine lente.

François Pompon utilise des matériaux divers tels que la pierre, le bois, le plâtre ou encore la céramique. Le sculpteur utilise également le bronze, qu’il polit jusqu’à obtenir un aspect des plus lisses. Il connait et maitrise toutes les techniques tels la taille directe ou le modelage.

Durant la Première Guerre mondiale, François Pompon, trop âgé pour s’engager et n’ayant plus de commandes et collaborations, est employé à la Samaritaine, puis comme ouvrier. Il ne renonce pas pour autant à l’art.

En 1922, François Pompon expose une œuvre monumentale au Salon d’Automne. Il s’agit de son Ours blanc, dit aussi Ours polaire dans la foulée. L’animal, au corps trapu, à l’aspect lisse et à la silhouette aux volumes simplifiés, est représenté de façon digne et majestueuse. Le museau est levé, tourné vers l’avant, les pattes épaisses sont en ordre de marche. Cette sculpture en plâtre, au style épuré et moderne, lui vaut enfin une reconnaissance publique de son travail artistique. François Pompon peut produire des pièces en son nom seul. Il réalise d’autres œuvres imposantes telles le Grand Cerf ou le Taureau

François Pompon est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1925, puis officier en 1932. En 1931, il fonde le Groupe des Douze, réunissant des artistes tels que Paul Jouve, Gaston Chopard, Charles Artus, Jane Poupelet, Jean-Claude de Saint-Marceaux et autres peintres et sculpteurs animaliers.

À combien sont estimées les œuvres de François Pompon ?

Sur le marché de l’art, les sculptures de François Pompon peuvent dépasser les 600 000 euros. C’est le cas pour le Grand Cerf, un bronze vendu 620 000 euros en 2021. En 2014, un bronze représentant une Tigresse jouant ou donnant un coup de patte avait été adjugé pour la somme de 505 000 euros. L’année précédente, un marbre de son célèbre Ours blanc a été vendu pour 343 440 euros tandis qu’en 2018, le même animal cette fois sculpté dans la pierre avait obtenu le prix de 325 000 euros pour sa vente. Plus récemment, en 2023, un Ours blanc en céramique a été cédé pour 15 000 euros. 

Toujours en 2023, une porcelaine de Tourterelle a quant à elle été vendue 3 800 euros. Une sculpture de Poule d’eau en bronze a été adjugée à 17 500 euros et un Coq dormant à 20 241 euros.

Concernant les dessins de François Pompon, peu d’œuvres sont en vente. Cependant, on peut citer un dessin en crayon sur papier, intitulé Outarde, vendu au prix de 2 900 euros en 2023.

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 (illus.) François Pompon Ours polaire Marbre, 1928

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DEJEAN Louis Sortie_de_bal-Estimonobjet

Dejean Louis

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Estimation Louis Dejean : sa côte et ses sculptures figuratives

L’œuvre du sculpteur Louis Dejean (1872 – 1953) se caractérise par ses figures féminines. Ses Parisiennes, comme la Femme à la canne ou Mélancolie, sont de petites dimensions tandis que d’autres sculptures sont de taille imposante, telle sa Nymphe réalisée pour l’Exposition universelle au Palais de Tokyo.

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DEJEAN Louis Sortie_de_bal-Estimonobjet

Louis Dejean, artiste autodidacte formé auprès d’Auguste Rodin

Certains artistes, par des circonstances obligées ou par des choix déterminés, ne poursuivent pas leur formation dite classique pour maîtriser le métier. Ils jugent les institutions trop dogmatiques et préfèrent se former dans les ateliers que de fréquenter les écoles. C’est le cas de Louis Dejean.
En effet, né en 1872 à Paris, le jeune homme quitte l’École nationale supérieure des Arts décoratifs après seulement un an. Son apprentissage s’effectue auprès du sculpteur Antonin Carlès. Louis Dejean travaille dans son atelier en tant que praticien. Il y apprend les techniques de sculpture avec minutie. Le jeune artiste intègre ensuite l’atelier d’Auguste Rodin. 

Dès 1899, Louis Dejean expose à la Société nationale des Beaux-Arts. Il y présente des statues en terre cuite et en bronze. Celles-ci sont inspirées par les Tanagras, ces élégantes statuettes en terre cuite grecques antiques. En 1904, la Dame au grand manteau, dite La Parisienne, réalisée en terre cuite puis coulée en bronze sur un socle en marbre, est acquise par l’État après commande. Elle représente une figure féminine, sujet de prédilection de Louis Dejean. Une relative notoriété lui est acquise, ce qui lui permet de recevoir des commandes. Au Salon de 1906, un bas-relief en marbre intitulé Baigneuses est également acheté par l’État. Louis Dejean expose régulièrement au Salon des Tuileries et au Salon d’Automne.

Si le sculpteur tire des enseignements de l’art exalté d’Auguste Rodin, il cherche à enrichir son style personnel. Louis Dejean participe à « la bande à Schnegg », un groupe de sculpteurs réuni de manière informelle par les frères Lucien et Gaston Schnegg. La troupe, constituée entre autres des artistes Charles Despiau, Albert Marque, François Pompon et Jane Poupelet, expose collectivement leurs œuvres tout en préservant leur individualité. Elle prône une nouvelle esthétique, de tendance classique. Les thèmes littéraires et allégoriques sont abandonnés. La recherche d’une harmonie, de plénitude et d’équilibre dans les compositions est privilégiée. Elle se concrétise par une épure des formes et des volumes.
En 1909, Louis Dejean quitte l’atelier d’Auguste Rodin pour se consacrer à ses œuvres.

Les œuvres monumentales et publiques du sculpteur Louis Dejean

En 1909, Louis Dejean s’attelle à la réalisation d’une sculpture monumentale sur le thème de La Maternité. Le critique d’art Camille Mauclair, dans la Revue bleue politique et littéraire de 1919, la présente comme « une composition plus importante, d’une dimension inusitée par l’artiste jusqu’ici ». Il ajoute « qu’on ne peut rien imaginer de meilleur, de plus simplement expressif, de plus tendre par le sentiment et de plus ferme par l’exécution, que cette maternité pleine de jeunesse et de grâce. » 

Après la Première Guerre mondiale, Louis Dejean réalise des statues pour des lieux publics tels des monuments aux morts pour les villes de Saint-Quentin ou Villers-Cotterêts. Le Monument aux victimes de la guerre de la ville de Saint-Ouen, statue en calcaire demandée par la ville sur concours, est inauguré en 1922. Dans une lettre datée de 1922, le sculpteur Antoine Bourdelle décrit la femme représentée comme « emplie d’un sentiment d’horreur devant le soldat martyr [qui] nous fait détester la guerre. » Cette femme serre son enfant contre elle. Un poilu est étendu à ses pieds.

Parmi ses commandes, le sculpteur réalise en 1933 une sculpture en bronze, La Paix, destinée au paquebot Normandie. Louis Dejean exécute également des bustes de personnalités, mais aussi des sculptures décoratives pour des bâtiments publics dont une nymphe pour le Palais de Tokyo en 1937, conçue à l’occasion de l’Exposition universelle.
Louis Dejean décède en 1953 dans sa ville natale.

À combien sont estimées les œuvres de Louis Dejean ?

Les œuvres de Louis Dejean ne sont pas nombreuses sur le marché de l’art. Ces dernières années, elles se vendent entre 60 euros et 25 000 euros. Sa sculpture en grès, intitulée Tête de poupon, a été vendue 60 euros en 2021. Au contraire, Les passions s’élevant vers les muses, en bronze, a été adjugée à 25 000 euros en 2014. En 2017, Femme au bain, une sculpture en marbre, a été vendue pour 18 070 euros dans une salle de vente aux enchères. 

Cependant, les prix diffèrent en fonction des sujets, des dimensions et des matériaux employés. Récemment, un Torse de femme, en plâtre, a été vendu à 400 euros. L’année précédente, en 2022, une Baigneuse à genoux se coiffant a été adjugée pour 3 800 euros. Le Portrait du peintre Paul Albert Laurens, un buste en bronze, a été acheté à 3 000 euros. Les adjudications peuvent également dépasser les attentes. C’est le cas de la Parisienne au manteau, une sculpture en bronze estimée à 1 500 euros. L’œuvre a atteint la somme de 6 500 euros pour sa vente.

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 (illus.) Louis Dejean Sortie de bal – Plâtre

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DALOU Aimé-Jules_Peasant_Woman_Nursing_a_Baby-Estimonobjet

Dalou Aimé-Jules

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Estimation Aimé-Jules Dalou : sa côte et ses sculptures réalistes

Républicain convaincu, Aimé-Jules Dalou (1838 – 1902) est l’auteur de statues monumentales tel le Triomphe de la République, situé place de la Nation à Paris. Le sculpteur réalise également des œuvres plus intimistes, en l’honneur des ouvriers et des paysans.

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DALOU Aimé-Jules_Peasant_Woman_Nursing_a_Baby-Estimonobjet

Les années formatrices de l‘artiste Aimé-Jules Dalou

Né dans une famille de gantiers, Aimé-Jules Dalou est très vite attiré par les beaux-arts. À quatorze ans, il intègre la Petite École, qui deviendra par la suite l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Il reçoit le soutien du sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux qui lui octroie même des leçons particulières. Deux ans plus tard, c’est à l’École des Beaux-Arts de Paris qu’il est admis. Le jeune artiste reçoit l’enseignement du peintre néoclassique Abel de Pujol et du sculpteur Francisque Duret. Déçu par l’institution, Aimé-Jules Dalou devient moins assidu dans la poursuite de sa formation artistique. En 1861, Aimé-Jules Dalou expose au Salon Dame romaine jouant aux osselets, réalisée en plâtre. 

À court d’argent, Aimé-Jules Dalou est embauché chez un naturaliste-empailleur. Ce travail lui permet d’observer l’anatomie des animaux. Il travaille ensuite avec des orfèvres et des décorateurs, contribuant ainsi aux grands chantiers de la capitale. Sa réputation d’ouvrier habile s’étend dans les industries d’art. C’est à cette époque qu’il rencontre Auguste Rodin. Les deux hommes noueront une amitié profonde et une admiration mutuelle.

Les premières présentations des œuvres au Salon, puis l’exil d’Aimé-Jules Dalou

Aimé-Jules Dalou se marie en 1866 avec Irma Vuillier, avec qui il aura une fille. Sa femme, muse et conseillère, ne cesse de le guider dans sa carrière.

En 1869, Aimé-Jules Dalou expose au Salon Amour et Psyché. Cette sculpture reçoit des éloges, notamment ceux de Théophile Gautier qui souligne sa « grâce exquise ». L’année suivante, il présente La Brodeuse. Cette statue, grandeur nature, suscite l’admiration des critiques comme du public. À nouveau, Théophile Gautier en fait l’éloge et note sa « séduction pénétrante ». Le sculpteur représente une fille absorbée dans sa tâche ménagère, un sujet du quotidien.

Les débuts de la Troisième République, suivie des événements de la Commune de Paris, interrompent le parcours artistique du sculpteur. L’artiste s’engage. Il est nommé conservateur au musée du Louvre pour protéger les œuvres. En 1871, il est contraint de s’exiler avec sa famille en Angleterre.

Aidé par son camarade de la Petite École, le peintre Alphonse Legros, Aimé-Jules Dalou obtient des commandes. Il réalise en terre cuite le buste de Dorothey Heseltine, âgée de dix ans. Suivront la statue de lady Carlisle et autres portraits de l’aristocratie. L’artiste sculpte des statuettes telle La Liseuse. Au Salon de la Royal Academy de 1873, sa Paysanne française allaitant remporte un succès retentissant. Le talent d’Aimé-Jules Dalou s’affirme dans ses variations de l’amour maternel.

Aimé-Jules Dalou, sculpteur engagé pour le peuple

En 1879, Aimé-Jules Dalou, gracié, est de retour à Paris. Avec la statue monumentale du Triomphe de la République destinée à la place de la Nation, il réalise son vœu de bâtir des monuments pour le peuple. Puissante et originale, cette sculpture commandée par la municipalité symbolise la force populaire. La figure allégorique de la république est accompagnée par celle du Travail, de la Justice et de la Paix. Sur un char, le Génie de la Liberté guide le groupe. La statue sera inaugurée en 1899, en remportant au préalable le grand prix de sculpture de l’Exposition universelle de 1889.

Dès lors, Aimé-Jules Dalou s’attache à la réalisation de son grand projet : un monument à la gloire des ouvriers. Il réalise des dessins d’études de paysans, mineurs et ouvriers. Les croquis saisis sur le vif se veulent réalistes, montrant les travailleurs dans leur quotidien. Seule une statue en bronze sur ce sujet sera coulée, celle de son Grand Paysan. Le monument, constitué d’une colonne monumentale, ne pourra être bâti, faute de financement.

En 1883, le haut-relief de Mirabeau répondant à Deux-Brézé et Fraternité lui valent la médaille d’honneur au Salon. Aimé-Jules Dalou reçoit des commandes publiques comme privés. Il réalise les bustes de personnalités telles Antoine Lavoisier, Gustave Courbet ou encore Jean-Martin Charcot.

Aimé-Jules Dalou est chevalier de la Légion d’honneur en 1883, officier en 1889 puis Commandeur en 1899. Il décède en 1902, à Paris.

À combien sont estimées les œuvres d'Aimé-Jules Dalou ?

Les sculptures d’Aimé-Jules Dalou peuvent atteindre des sommes importantes dans les salles de vente aux enchères. En 2014, l’œuvre en terre cuite intitulée Boulonnaise allaitant son enfant a été adjugée à 368 460 euros. En 2020, la Paysanne allaitant son enfant, également en terre cuite, a été vendue pour 145 000 euros tandis qu’en 2022, Bacchanale, une étude pour la fontaine du jardin fleuriste d’Auteuil, a été vendue pour 140 000 euros.
Cependant, d’autres œuvres sont estimées à partir 300 euros. Certaines se vendent à des prix inférieurs comme Le Terrassier, une statue en bronze, cédée pour seulement 10 euros en 2019. 

En 2023, les prix de ses sculptures se sont échelonnés entre 600 euros et 15 000 euros. En effet, si le marbre La Vérité méconnue s’est vendu 650 euros, une Jeune Mère allaitant, en terre cuite, a été adjugée à 13 000 euros.

Les estimations des dessins et aquarelles sont comprises entre 200 et 4 000 euros. Une étude pour Les Moissonneurs, au crayon sur papier, a été vendue à 407 euros en 2022. Jeune Femme, étude à la pierre noire pour le monument Eugène Delacroix, a été achetée 800 euros en 2020.

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 (illus.) Aimé-Jules Dalou La Paysanne Française allaitant 1873

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COSTA Joachim - Monument_à_Joseph_Anglade-Estimonobjet

Costa Joachim

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Estimation Joachim Costa : sa côte et ses sculptures monumentales

Ardent défenseur de la technique de la taille directe, Joachim Costa (1888 – 1971) marque de son talent la période de l’entre-deux-guerres.

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COSTA Joachim - Monument_à_Joseph_Anglade-Estimonobjet

L’apprentissage artistique du sculpteur Joachim Costa

Joachim Costa nait en Occitanie, dans la ville de Lézignan-Corbières, en 1888. D’une famille d’artisans originaire d’Espagne, le jeune garçon est manœuvre-plâtrier à Pézenas, tout en pratiquant la sculpture lors de son temps libre. C’est à Montpellier, en 1904, que Joachim Costa suit les cours de l’École régionale des Beaux-Arts. Il réalise un buste de Molière, sa première sculpture, pour la cour d’honneur du collège de Pézenas, à seulement seize ans.

L’année suivante, le jeune artiste gagne la capitale pour entrer à l’École des Arts décoratifs. Cette formation est interrompue par le service militaire. À son retour, Joachim Costa intègre l’École nationale des Beaux-Arts de Paris en 1906 pour poursuivre son apprentissage, aidé par une bourse de la commune de Pézenas. Il est l’élève du sculpteur Antonin Injalbert, puis de Jean Boucher. Il y apprend la « taille directe », technique consistant à sculpter directement dans un bloc de pierre, de bois, d’ivoire ou de marbre. 

En 1912, Joachim Costa expose son bas-relief Le Soir au Salon des artistes français. L’année suivante, il y présente sa sculpture Bacchus enfant.

Mobilisé durant la Première Guerre mondiale, Joachim Costa sert dans l’infanterie. Il en revient décoré de la Croix-de-guerre.

La taille directe comme crédo du sculpteur Joachim Costa

À la fin de la guerre, les communes endeuillées veulent ériger des monuments en l’honneur des soldats. Ayant lui-même combattu dans les tranchées, le jeune sculpteur est particulièrement touché par ce sujet. Il réalise un Poilu. L’homme, d’une hauteur de deux mètres cinquante, se dresse sur son piédestal, vêtu de son uniforme et casque à la main, s’appuie sur une canne où s’accroche un serpent. La statue en plâtre est présentée en 1920 au Salon d’Automne. Monumentale, elle s’impose par son réalisme et sa sincérité, loin de l’image héroïque du sauveur. Elle se caractérise également par sa forme épurée. Joachim Costa se voit confier la réalisation des monuments de La Rochelle et de sa ville de Pézenas.

Joachim Costa rejoint La Douce France, mené par l’homme de lettres Emmanuel de Thubert. Ce collectif rassemble des artistes tels André Abbal, Ossip Zadkine ou encore Paul Dardé. Tous défendent la technique de la taille directe, sans utiliser le modelage au préalable. En 1921, Joachim Costa écrit l’ouvrage Modeleur et tailleur de pierre, nos traditions, qui traite de ce sujet. Le sculpteur se réfère aux bâtisseurs de cathédrales pour expliquer son positionnement. Une exposition du groupe a lieu en 1922 à la galerie Barbazangues. Cinq autres suivront, à l’initiative d’Emmanuel de Thubert.
En 1925, la Pergola de la Douce France est édifiée pour l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes. Cette sculpture, constituée de quatre blocs sculptés, est créée collectivement par le groupe et illustre les légendes celtiques. Joachim Costa y représente Tristan et Iseult, la fée Koridwen et le nain Guyon. L’œuvre de Joachim Costa remporte le grand prix de sculpture.  

Joachim Costa expose régulièrement aux salons parisiens. S’écartant de ses principes, il réalise également des statues en bronze et en céramique, comme ses sculptures d’animaux. Répondant à des commandes, il élabore des œuvres monumentales telle la statue Diane pour le jardin public de Montluçon. Il sculpte le monument à Joseph Anglade pour la ville de Lézignan-Corbières ou encore La Comédie pour la façade du théâtre de Saint-Brieuc. Cependant, sa carrière est freinée par la Seconde Guerre mondiale. Le sculpteur demeure un artiste représentatif de l’entre-deux-guerres.
Joachim Costa décède à Narbonne, en 1971.

À combien sont estimées les œuvres de Joachim Costa ?

Joachim Costa a réalisé de nombreuses sculptures représentant des tigres. Ces dernières années, elles apparaissent à plusieurs reprises dans les salles de vente aux enchères. En 2018, un bronze de cet animal a été adjugé à 9 500 euros. En 2020, cette même bête a été vendue au prix de 3 900 euros, et de 4 833 euros en 2017. En 2015, un bronze de Panthère a été cédé pour 8 000 euros. 

En 2023, des œuvres de Joachim Costa n’ont pas trouvé d’acquéreurs. Les Métallurgistes, un bas-relief, avait pourtant été estimé entre 2 000 et 3 000 euros. Deux ans auparavant, la sculpture en bronze Venus captivant Éros a été estimée entre 5 000 et 7 000 euros.  

De rares objets sont proposés à la vente. En 2018, un vase en bronze a été vendu pour 2 000 euros. En 2016, les vases Jeunes filles dénudées reliées par des cordes, à motifs d’oiseaux, ont atteint la somme de 8 500 euros pour sa vente.

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 (illus.) Joachim Costa Hommage à Joseph Anglade, jardin public de Lézignan-Corbières

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COLLIN Albéric - Elephant-Estimonobjet

Collin Alberic

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Estimation Alberic Collin : sa côte et ses sculptures animalières

Passionné par les animaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques, l’artiste belge Albéric Collin (1886 – 1962) se spécialise dans leur représentation. Il produit plus de six cents sculptures avec pour modèles les bêtes les plus bigarrées.

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COLLIN Albéric - Elephant-Estimonobjet

Les débuts artistiques du sculpteur Albéric Collin

Né à Anvers en 1886, Albéric Collin se forme à l’Académie royale des Beaux-Arts de sa ville natale. L’enseignement du professeur Josuë Dupon le marque particulièrement. Celui-ci est réputé pour ses sculptures d’animaux exotiques. Deux de ses oiseaux, en bronze, dominent d’ailleurs l’entrée du zoo d’Anvers. 

S’il débute sa carrière par des caricatures de personnages, Albéric Collin délaisse ce sujet pour s’intéresser aux animaux. Comme pour son professeur, le zoo d’Anvers lui devient familier. Il en arpente les allées pour observer tous les animaux en captivité. À cette période, le parc encourage les artistes à venir croquer ou modeler les animaux. Ce jardin zoologique de renom possède de nombreuses espèces provenant du monde entier. Un groupe de fidèles s’y rend donc fréquemment, parmi lequel Albéric Collin, Rembrandt Bugatti, qui y possède un atelier en résidence, et Josuë Dupon. Les artistes y observent l’anatomie des animaux, mais surtout leurs comportements, leurs mouvements et leurs expressions.

C’est dans ce zoo qu’Albéric Collin rencontre le sculpteur italien Rembrandt Bugatti, lui-même fasciné par les bêtes. Les deux amis ont une influence certaine sur leurs travaux respectifs.

La consécration pour les sculptures d’Albéric Collin

Lors de la Première Guerre mondiale, Albéric Collins se réfugie chez sa sœur en Angleterre. Il regagne ensuite les Pays-Bas. En 1920, l’artiste expose à nouveau ses œuvres en Belgique et en France. Dès cette année, il remporte la médaille d’or avec sa sculpture La Force dans la compétition artistique aux Jeux olympiques d’été d’Anvers. 

En 1921, Albéric Collin reçoit une médaille d’or au Salon des indépendants de Paris. L’année suivante, une médaille en bronze lui est attribuée au Salon des artistes français où il présente un Dromadaire. En 1930, à l’Exposition universelle d’Anvers, le sculpteur expose douze éléphants de taille monumentale au Palais du Congo. Puis, cinq ans plus tard, il exhibe son imposant Éléphant monté par des Noirs à l’Exposition universelle de Bruxelles. Cette sculpture monumentale en béton armé illustre la vision coloniale de la Belgique sur l’Afrique à cette époque.

Les sculptures animalières de l’artiste Albéric Collin

Au zoo d’Anvers, Albéric Collin réalise donc des esquisses d’animaux prises sur le vif. Il modèle ensuite ses sujets dans son atelier. Il s’applique à rester fidèle à la réalité, mais surtout à rendre expressives ses bêtes. Il souhaite rendre compte de leur personnalité.
Les animaux les plus variés tels que lions, dromadaires, pélicans, girafes, éléphants, daims ou encore guépards comptent parmi les espèces représentées. Ils sont modelés dans des poses familières plutôt que dans des scènes de combat. Les attitudes sont inédites, sereines, révélant leur tendresse comme avec la sculpture en bronze à patine noire intitulée Bouc et chèvre. Le mâle s’y montre protecteur. De même, la statuette Lionne et lionceaux représente une mère veillant sur ses petits. Cet aspect de son travail émeut la critique d’art Marguerite Devigne. Elle écrit dans la Revue belge en 1924 : « Il n’est guère possible d’imaginer regard plus émouvant et plus douloureusement mélancolique, plus désabusé et plus fier que celui de cet Aigle impérial à l’aile brisée qui renverse la tête pour regarder les cieux ».

Albéric Collin emploie aussi bien la technique du bronze que la terre cuite, le gypse ou le grès. Il produit plus de six cents sculptures tout au long de sa carrière. Cependant, chaque modèle est fondu en sept exemplaires seulement.

À combien sont estimées les œuvres d'Alberic Collin ?

Le prix de vente des sculptures d’Albéric Collin est généralement estimé entre 100 et 60 000 euros. En 2021, le bronze d’un Babouin a été adjugé à 56 208 euros. Un Sagittaire avec serpent a atteint la somme de 45 000 euros en 2017, une Panthère en bronze a été vendue 44 000 euros en 2014 tandis qu’un Serval couché a été cédé pour 43 000 euros en 2013. Ces prix à la vente sont parmi les plus élevés ces dernières années. 

Récemment, un bronze représentant un Cerf et deux biches a atteint un prix approchant puisqu’il a été vendu 31 000 euros en 2023. Cependant, si la statuette Oiseau à la queue levée a été adjugée à 10 500 euros, les sculptures La Lionne et Biche ont été vendues respectivement pour 4 500 euros et 6 000 euros. 

Sur le marché de l’art, les dessins et les aquarelles d’Albéric Collin sont peu fréquents. En 2023, un dessin au pastel sur papier représentant un perroquet a été acheté pour 450 euros. En 2017, le dessin au crayon de couleur Panthère noire allongée avait quant à lui atteint le prix de 5 000 euros pour sa vente.

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 (illus.) Albéric Collin Éléphant africain 1935

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CARRIER-BELLEUSE Albert-Ernest _ La Fille au chapeau de paille-Estimonobjet

Carrier-Belleuse Albert-Ernest

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Estimation Albert-Ernest Carrier-Belleuse : sa côte et ses sculptures du Second Empire

Le sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824 – 1887) marque le Second Empire par sa fécondité artistique. Des marbres imposants aux objets décoratifs, des monuments publics aux bustes en terre cuite, son œuvre est aussi abondante que variée et novatrice. L’influence de l’artiste s’étend des beaux-arts aux arts décoratifs.

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CARRIER-BELLEUSE Albert-Ernest _ La Fille au chapeau de paille-Estimonobjet

La formation artistique d’Albert-Ernest Carrier-Belleuse

Si l’artiste Albert-Ernest Carrier-Belleuse se distingue en tant que maitre d’Auguste Rodin, il possède surtout une œuvre personnelle des plus remarquables. Son prestige et son autorité s’en ressentent sur son célèbre élève. Ce dernier développera son style moderne après son apprentissage, et s’inspirera du fonctionnement de son atelier. 

Né en 1824, dans l’Aisne, Albert-Ernest Carrier-Belleuse débute comme apprenti à treize ans dans l’atelier d’un ciseleur, puis chez un orfèvre. Cette formation lui apprend les techniques rigoureuses du travail des métaux. En 1840, le jeune homme intègre l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il reçoit l’enseignement du sculpteur David d’Angers, mais ne reste que peu de temps dans cette institution. Il lui préfère l’École royale gratuite de dessin, dite « Petite École », avec ses cours du soir. Ceux-ci lui permettent de travailler par ailleurs à la réalisation d’objets décoratifs. Admiratif de l’art de la Renaissance et du XVIIIe siècle, il s’en inspire dans son travail.

Des Salons aux commandes officielles pour l’artiste Albert-Ernest Carrier-Belleuse

Après la révolution de 1848, Albert-Ernest Carrier-Belleuse reçoit sa première commande. Il réalise en plâtre doré Mademoiselle Rachel chantant la Marseillaise à la demande de son cousin, l’homme politique François Arago.
De 1851 à 1855, Albert-Ernest Carrier-Belleuse est employé à la manufacture de porcelaine et de céramique de Mintons, en Angleterre. Il se marie à l’aquarelliste Anne-Louis Adnot, avec qui il aura huit enfants.

De retour en France, Albert-Ernest Carrier-Belleuse expose régulièrement au Salon. Sa Bacchante, réalisée en marbre et présentée en 1863, suscite l’admiration. Louée pour sa sensualité, elle est achetée par Napoléon III. Quatre ans plus tard, son œuvre Le Messie lui fait gagner une médaille d’honneur. Cette sculpture représente la vierge Marie, tête inclinée, brandissant l’Enfant Jésus. Albert-Ernest Carrier-Belleuse travaille vite et possède une imagination fertile. Sa production s’accélère. Il réalise des marbres imposants comme Hébé endormie, dont la dimension excède légèrement deux mètres de hauteur, La Source ou encore Harmonie.

Albert-Ernest Carrier-Belleuse, sculpteur virtuose, novateur et prolifique

Dans l’atelier d’Albert-Ernest Carrier-Belleuse, les commandes affluent. Plus de vingt personnes y travaillent dont les jeunes artistes Alexandre Falguière, Jules Dalou et Auguste Rodin. Les personnalités de la haute société réclament leur buste en terre cuite. Parmi eux figurent ceux de François Arago, Théophile Gautier, Eugène Delacroix, mais aussi de Napoléon III. La comédienne Marguerite Bellanger, favorite de l’Empereur, lui sert de modèle pour de nombreux bustes tout en délicatesse. Des portraits mythologiques et historiques sont également réalisés comme ceux de William Shakespeare et Wolfgang Amadeus Mozart.

À cette époque, les grands travaux du Second Empire se répandent dans Paris. Albert-Ernest Carrier-Belleuse y participe. Du fronton de la Banque de France aux ailes du Louvre, le sculpteur collabore à la décoration de nombreux édifices parisiens. En 1873, par l’intermédiaire de son ami Charles Garnier, il contribue aux sculptures décoratives de l’Opéra de Paris, telles les torchères monumentales du grand escalier. L’édification de monuments, comme celui en hommage à Jean-Jacques Rousseau dans la ville de Montmorency, lui est également confiée. 

En 1861, installé et largement reconnu dans sa profession, Albert-Ernest Carrier-Belleuse est nommé au Comité de la Société nationale des Beaux-Arts. Il devient directeur des travaux d’art de la manufacture de Sèvres en 1875, contribuant ainsi au développement des arts décoratifs et industriels. L’artiste est nommé officier de la Légion d’honneur en 1885. Il décède en 1887, à Sèvres.

Estimations des œuvres de l’artiste Albert-Ernest Carrier-Belleuse

Les sculptures d’Albert-Ernest Carrier-Belleuse peuvent dépasser les 100 000 euros dans les salles de vente aux enchères. En 2019, le marbre Léda et le cygne a été adjugé pour 108 099 euros. En 2013, une Figure féminine formant une porte torchère, en bronze, a même atteint la somme de 180 000 euros pour sa vente. Cependant, les prix fluctuent fortement selon les sujets, les dimensions et les matériaux employés. Récemment, en 2023, la terre cuite Hercule et Omphale a été acquise pour 7 589 euros. La sculpture d’une Jeune femme au corsage fleuri, également en terre cuite, a été achetée pour 11 675 euros. Plus généralement, les prix des sculptures d’Albert-Ernest Carrier-Belleuse s’échelonnent entre 3 000 euros, pour les petits formats, et 45 000 euros pour les œuvres de plus grandes dimensions. 

Certains dessins et aquarelles d’Albert-Ernest Carrier-Belleuse peuvent se vendre pour des sommes inférieures à 1 000 euros. En 2020, une Étude pour une sculpture d’une femme, à la craie, a été adjugée à 912 euros. En 2017, une sanguine sur papier de Femmes à la lecture a été vendue au prix de 600 euros.

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 (illus.) Albert-Ernest Carrier-Belleuse La Fille au chapeau de paille / Terre cuite avec un socle en bois – Vers 1868 – 1870

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