Estimation André Aleth Masson : la cote de l’artiste et ses céramiques contemporaines
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Les premiers pas d’André Aleth Masson et la découverte de la céramique
André Aleth Masson céramiste à Paris à partir de 1949
Après son apprentissage, André-Aleth Masson, marié à Denise Masson, une femme peintre rencontrée aux Beaux-Arts, vient s’installer à Vincennes où il occupe un atelier de céramique, doté d’un four. En 1950, André Aleth Masson expose au Salon des Indépendants. Son style évolue rapidement vers l’abstraction, et il développe un art qui prend en considération la forme pour la forme, sans chercher de figuration, ou en cherchant simplement une évocation fugace. Cette recherche nouvelle le porte naturellement vers la sculpture et la création architecturale. André Aleth Masson développe aussi de nouvelles couleurs, notamment grâce aux effets produits par l’engobe (un émail obtenu à partir d’oxydes métalliques comme le manganèse) dont il couvre ses céramiques à partir de 1951.
La carrière d’André Aleth Masson
En 1952, la galerie MAI (meubles, architectures, installations) lui offre sa première exposition personnelle, qui sera suivie de deux autres expositions de cette nature (en 1955 et 1961). C’est là qu’il rencontre des designers et artistes importants comme Charlotte Perriand ou Jean Prouvé. En 1953, il se lie également à André Borderie, peintre, sculpteur et céramiste, qui devient rapidement son plus fidèle ami. Dès 1954, d’autres galeries telles que la galerie AMC-Robert Wolner et la galerie du siècle montrent ses oeuvres en céramique émaillée, et en 1958 la galerie AMC lui dédie même une exposition. Entre 1954 et les années 1970, il expose au Salon des artistes décorateurs.
L’évolution de la sculpture d’André Aleth Masson avec André Borderie et l’adhésion au Mur Vivant en 1968
En 1961, André Borderie, proche ami et collaborateur d’André Aleth Masson, trouve près de chez lui dans la banlieue de Senlis, une grande demeure où son ami pourrait venir s’installer avec sa famille. Rapidement, c’est chose faite, et les deux céramistes vont pouvoir collaborer assidûment. Le nouvel atelier est immense, et André Aleth Masson, qui s’intéressait depuis longtemps déjà à l’architecture, va pouvoir déployer les formes de sa céramique dans l’espace, créant des pièces aux volumes de plus en plus monumentaux. En 1968, André Aleth Masson adhère au groupe Mur Vivant, créé par l’architecte Maurice Novarina. Dès lors, il se met à réaliser de grands panneaux de céramique murale. Avec André Borderie, ils réalisent de grands panneaux de céramique émaillée, exposés dans les halls du RER parisien, lors du Salon des artistes décorateurs, et bien-sûr dans le cadre du Mur Vivant (expositions organisées en 1969, 70 et 72). En général, dans leur travail commun, Borderie imagine le programme sculptural tandis que Masson est à la réalisation technique. Cette collaboration ne cesse qu’en 1978.
La fin de carrière d’André Aleth Masson, retour en Bretagne
En 1978, André Aleth Masson rentre à Saint-Malo accompagné des siens. Masson se lance dans la peinture acrylique, un domaine nouveau grâce auquel il continue sa recherche dans l’élaboration de couleurs innovantes. Sa palette s’appose sur des céramiques, sur du bois découpé, de la toile et du papier. L’artiste se découvre-même graveur de talent. Il s’essaie à des maquettes de monuments abstraits, et diversifie donc ses techniques et son travail ; il est ce qu’on appelle alors un « artiste total », qui expose sur la côte bretonne et soutient la création contemporaine, jusqu’à son décès en 2009.
L’estimation des oeuvres d’André Aleth Masson
Les oeuvres d’André Aleth Masson sont encore rares sur le marché de l’art. En 2018, l’une de ses céramiques s’est vendue pour 9100 euros à Montpellier, et en 2014, l’une de ses terres cuites a été acquise pour 13 000 euros hors frais à Paris, un record jusqu’à présent. L’estimation de ses céramiques oscille en général entre 300 et 10 000 euros selon les dimensions, les techniques et les formes.
Les estampes d’André Aleth Masson se vendent entre 100 et 600 euros, le record ayant été atteint en 2009 au Japon pour 1932 euros (hors frais).
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