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Estimation et cote de l'artiste Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson

Né le 29 janvier 1767 à Montargis, Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson est un peintre, illustrateur et graveur qui se situe à la charnière entre deux grands courants artistiques du début du XIXe siècle : la période néoclassique et romantique.

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Qui est Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson, peintre d’art contemporain

La mère d’Anne-Louis Girodet était la fille d’un banquier expéditionnaire auprès du pape et possédait une place importante auprès de la noblesse. Elle était connue pour être une femme lettrée dont l’éducation donné à son jeune fils eu un impact déterminant pour la suite de sa formation. Le père de Girodet était issu d’un milieu plus modeste, mais il réussit à gravir l’échelle sociale pour devenir Directeur des domaines de l’apanage du duc d’Orléans. L’homme possédait l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert ainsi que l’œuvre de Rousseau. Girodet a donc disposé très tôt d’un bagage culturel conséquent qui renforça son indépendance et son ouverture d’esprit.

 À la mort de ses parents,  le jeune Girodet est envoyé à Paris où il poursuit de grandes études classiques qui révèlent presque aussitôt c’est dont littéraire et artistique. Le futur artiste a pour tuteur le docteur Benoît-François Trioson avec qui il crée une relation très forte, celui-ci le considère pratiquement comme son fils adoptif. Anne-Louis Girodet rentre dans l’atelier de Jacques-Louis David (1748-1825) en 1785 et demeure comme l’un de ses meilleurs élèves.

En 1789, Anne-Louis Girodet se prépare pour le Prix de Rome qu’il obtient avec brio avec son œuvre intitulée Joseph reconnu par ses frères. Durant son séjour en Italie, le peintre côtoie les travaux des plus grands maîtres de la Renaissance italienne et puise en eux un renouveau pictural. Girodet s’étant construit dans la lignée de David, il décide d’emprunter un chemin orienté vers les codes de la Renaissance. Dès lors ses travaux s’imprègnent d’un mélange entre romantisme et néoclassisme qui lui vaut un grand succès.

Dès 1791, par l’influence de Léonard de Vinci ainsi que Corrège (1489-1534), il use d’un sfumato unique en son genre et fait de son œuvre intitulée Sommeil d’Endymion, son premier succès romantique. À partir de 1793, Anne-louis Girodet se réfugie à Naples, où inspiré par les paysages qui l’entourent, il se met à exécuter des paysages néoclassiques. Le peintre décide de rentrer à Paris en 1795, mais la maladie le retient à Gênes où il fait la rencontre de Antoine-Jean Gros (1771-1835), venu avec l’armée d’Italie et réalise son autoportrait. Autoportrait qu’il vient à échanger avec celui que Gros avait réalisé de lui. 

À son retour à Paris, Anne-Louis Girodet est amené à réaliser de nombreux portraits, celui de Jean-Baptiste Bellay en 1797 ou bien encore le fameux portrait de Napoléon Bonaparte en 1802. Inspiré par la littérature, il réalise le portrait de Chateaubriand méditant sur les ruines de Rome en 1809.

 

À partir de 1812, Anne-louis Girodet, par sa famille, vient à hériter d’une fortune qui lui permet de se consacrer à l’écriture de poème sur l’esthétisme. Il participe en 1813 au projet de décoration du château de Compiègne où il y peint plusieurs fresques murales.

Les inspirations artistiques d’Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson

Même si la facture d’Anne-Louis Girodet reste essentiellement classique, le peintre ne réprime pas sa volonté d’exprimer les passions. Le peintre se situe à une époque charnière entre la fin du courant néoclassique et le début du courant romantique. Lorsqu’il réalise ses portraits, Girodet accorde une attention particulière au trait et à la personnalité du modèle. C’est le cas par exemple avec le célèbre portrait de Chateaubriand en 1809 où l’artiste interprète les prémices du romantisme.

Grâce à son bagage culturel hérité dès son plus jeune âge, Girodet trouve un complément dans la littérature de grands classiques. L’artiste allie ses références littéraires à ses réalisations picturales. Girodet interprète en 1800 l’œuvre littéraire intitulée Ossian et laisse librement cours à ses émotions. Ayant entretenu une certaine relation avec Chateaubriand, de par la réalisation de son portrait, l’artiste décide d’interpréter une de ses œuvres littéraires. Dès 1808 Girodet se met à peindre une illustration fidèle à l’écrit et réalise Atala au tombeau. La critique et notamment son maître David ont été directement touchés par la pureté de la composition.

Anne-Louis Girodet alterne donc entre les codes néoclassiques et les codes romantiques pour créer des œuvres où émotions et académisme trouvent leur complémentarité. Le peintre trouve son inspiration au cœur de la Renaissance italienne,  de Léonard de Vinci en passant par le célèbre sculpteur Canova. C’est d’ailleurs avec le portrait de Galatée réalisé en 1819, qu’il rend hommage au travail du sculpteur.

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(Illus.) Portrait de Châteaubriand, 1808, huile sur toile, Saint-Malo, musée d’histoire de la ville et du Pays Malouin.

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