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Estimation et cote de l'artiste Charles Despiau
Charles Despiau (1874-1946) est un sculpteur français reconnu pour l’expressivité de ses portraits. Artiste à la rigueur classique, il fait la synthèse entre l’art néoclassique et la modernité d’Auguste Rodin.
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La formation académique de Charles Despiau
Charles Despiau, fils et petit-fils de maîtres plâtriers, se forme très jeune à la sculpture. A l’âge de 17 ans, il se rend à Paris pour étudier à l’École des Art Décoratifs auprès d’Hector Lemaire, ancien élève de Jean-Baptiste Carpeaux.
Charles Despiau est ensuite admis dans l’atelier de Louis-Ernest Barrias à l’École Nationale des Beaux-Arts, où il demeure entre 1893 et 1896. Il met cette période à profit pour fréquenter assidûment le Musée du Louvre et le musée des Monuments français.
Charles Despiau prend parti sur le débat de la pertinence du vêtement moderne dans la sculpture. A cette période où la sculpture néo-classique est le style officiel, la plupart des artistes privilégient les tenues à l’Antique. Charles Despiau pour sa part choisit de doter ses modèles de vêtements contemporains dès ses premières œuvres, comme Au Départ (1901). Rapidement néanmoins, il élabore un type de portraits coupé au cou, qui ne nécessite plus la présence de vêtements.
Charles Despiau se fait connaitre en exposant ses bustes dans les différents salons parisiens. Ainsi, il expose pour la première fois au Salon des Artistes Français en 1898 avec un buste du sculpteur Léon Drivier. En 1900, c’est un buste de Mademoiselle Rudel, sa future épouse, qu’il y présente.
En 1901, l’artiste est accepté au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts de Paris, avec son buste de Marc Worms (1901). Dès l’année suivante, Charles Despiau est associé du Salon des Jeunes Sculpteurs Indépendants. Il y est finalement intégré en 1904, après son premier succès au Salon, où il présente son buste Petite fille des Landes (1904). Un tirage en bronze est même commandé par le l’Etat.
Charles Despiau sous l’égide d’Auguste Rodin
Auguste Rodin remarque le talent de Charles Despiau au Salon de la Société des Beaux-Arts de 1907, où il expose buste intitulé Paulette (1907). Auguste Rodin lui propose alors de devenir responsable du magasin de marbre de son atelier, où il demeure jusqu’en 1914.
Sous les directives d’Auguste Rodin, Charles Despiau réalise en tant que praticien deux bustes de marbre imaginés par le maître. Il s’agit du portrait de Madame Barbre Elisseief (1909), et de celui du bactériologiste Gabritchevsky. Charles Despiau débute également Le génie du repos éternel (1914), destiné au monument en l’honneur de Pierre Puvis de Chavannes au Panthéon.
Grâce au Auguste Rodin, qu’il admire fortement, Charles Despiau accroît son aisance technique. L’influence du maître sur son esthétique est durable. Ainsi, son Homme assis (1929) évoque fortement Le Penseur d’Auguste Rodin. Cependant, Charles Despiau demeure attaché à l’équilibre et à l’harmonie du classicisme. Mêlant modernité et néoclassicisme, il adopte un style proche du classicisme sobre d’Aristide Maillol.
Dans ses portraits, Charles Despiau s’attache à capter les expressions subtiles des visages humains, tout en les dotant d’un calme classique. Artiste minutieux, il a souvent besoin de plus de 60 séances de pose pour saisir l’essence de son modèle. Charles Despiau réalise de cette manière des portraits notamment de Mme André Derain, Mme Othon Friesz, et d’André Dunoyer de Segonzac.
Charles Despiau, artiste officiel
A l’issue de la Première guerre mondiale, le style de Charles Despiau correspond au goût dominant, qui privilégie un Retour à l’ordre. Il est donc choisi pour de nombreuses commandes officielles, à commencer par le monument aux morts de sa ville natale, Mont-de-Marsan, qu’il réalise entre 1920 et 1922.
En 1923, il commence à exposer à Paris au Salon d’Automne et au Salon des Tuileries, qu’il contribue à fonder.
Charles Despiau accède également à une activité d’enseignement la même année. Il débute à l’Académie de la Grande Chaumière en 1923, puis à l’Académie Scandinave en 1927. Charles Despiau diffuse ainsi son esthétique classicisante, et compte parmi ses élèves Arno Brecker, le futur sculpteur officiel du régime nazi.
Dans les années 1930, la carrière de l’artiste est récompensée par de multiples hommages officiels. Une rétrospective est organisée en son honneur à la XVIIIème Biennale de Venise en 1930. Il est également fait Commandeur de la Légion d’Honneur en 1936. Enfin, il reçoit en 1937 une commande officielle qui l’occupe jusqu’à la fin de sa vie. Il s’agit de la statue monumentale d’Apollon pour la terrasse du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (1937-1946).
Dans la dernière décennie de sa carrière, Charles Despiau s’essaie également aux illustrations. Une édition des Fleurs du mal de Charles Baudelaire est publiée en 1933 avec 50 illustrations de Charles Despiau, et il orne également Les Olympiques d’Henri de Montherlant (1943) de dessins sculpturaux.
La cote des œuvres de Charles Despiau
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