Estimation et cote de l'artiste Charles Parrocel

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Charles Parrocel, peintre des cavaliers 

Charles Parrocel (1688-1752) est un peintre et dessinateur français. Il fait partie d’une vaste et célèbre famille de peintres, parmi lesquels on peut citer son grand-père Barthélémy, son oncle Louis, son père Joseph, apprécié de Louis XIV, dont il illustra les campagnes et pour qui il effectua des décorations à Versailles, et son cousin Pierre, spécialisé dans la veine religieuse. À l’instar de Joseph, Charles s’est attiré le surnom de « peintre des batailles », car il joua auprès de Louis XV le même rôle que son géniteur auprès du Roi-Soleil. 

Si les sujets traités par les deux artistes se ressemblent, les œuvres de Charles, d’une touche plus rapide, plus colorée, d’une plus grande légèreté et d’un climat moins sombre, témoignent de l’évolution du goût depuis celles produites par son père.  

Débuts et formation de Charles Parrocel

On prête à Charles Parrocel une vie aventureuse, même si le fait qu’il se soit engagé dès ses dix-sept ans dans la cavalerie est aujourd’hui mis en doute. Dégagé de ses obligations militaires, formé à la peinture auprès de son père puis de Bon Boullogne, il parcourt l’Italie à partir de 1712, poussant jusqu’à Malte. 

Son Moïse sauvé des eaux – thème déjà illustré par son oncle Louis Parrocel – lui vaut d’être reçu pensionnaire à l’Académie de France à Rome. Il rentre en 1721 à Paris, où son Combat de cavalerie et d’infanterie lui ouvre les portes de l’Académie royale de peinture et de sculpture. 

Sa familiarité avec l’univers équestre sera en outre confirmée par les illustrations qu’il conçoit pour l’ouvrage de François Robichon de la Guérinière, L’école de cavalerie, contenant la connaissance, l’instruction et la conservation du cheval (1733). Ses dessins donnent lieu à une série de gravures qui seront fréquemment reproduites à des fins de documentation.

Charles Parrocel remarqué par le roi

Par ailleurs, Charles Parrocel réalise une vaste toile qui va asseoir sa réputation : Mehemet Effendi, ambassadeur turc, arrive aux Tuileries, 21 mars 1721 (1723). Comme la toile est destinée à être reproduite sur une tapisserie des Gobelins, Parrocel en réalise un carton, complété de son pendant (La Sortie de l’ambassadeur). En 1739, l’ouvrage rejoint la collection personnelle de Louis XV – il est aujourd’hui exposé au Musée de Versailles. 

 

Charles Parrocel se fait remarquer dans les Salons avant de jouir d’une reconnaissance officielle, notamment au sein de l’Académie royale, dont il est nommé conseiller en 1735, en remplacement de Joseph Vivien, puis adjoint-professeur en 1744 et professeur en 1746. Logé à l’Hôtel des Gobelins, il produit de nombreux cartons de tapisseries, commandés aussi bien par la Ville de Paris que par le pouvoir royal. À la mort de Hyacinte Rigaud, en 1743, Louis XV accorde à Charles Parrocel une pension (moitié moindre que celle de son illustre prédécesseur). 

Adoubé comme «  peintre ordinaire des conquêtes du roi » Charles Parrocel suit le Bien-Aimé dans ses campagnes. Il commémore notamment la célèbre bataille de Fontenoy (au cours de laquelle aurait été prononcée la réplique popularisée par Voltaire : « Messieurs les Anglais, tirez les premiers »), à travers un portrait du monarque (Louis XV à la bataille de Fontenoy, 1745) et divers tableaux de plus grande ampleur, pas tous achevés, dont l’un sera reproduit en bas-relief par Claude Nicolas Francin et un autre réalisé par son élève Pierre Lenfant. 

Les dernières années de Charles Parrocel

Des attaques de paralysie empêchent Charles Parrocel de terminer les vastes projets destinés au château de Choisy (La bataille de Lawfelt, 1747), pour lesquels il ne peut livrer que des esquisses préparatoires.

Doué d’une grande facilité d’exécution, d’un style souple et aéré, Charles Parrocel a finalement réalisé peu de tableaux. En revanche, il laisse un grand nombre de dessins (Marche pour la publication de la paix, 1752, légué à la Ville de Paris), de cartons et de grisailles, qui donnèrent lieu à de multiples reproductions ou réalisations postérieures (Portrait équestre de Louis XV, gravé par Jean-Georges Wille, 1747). Il eut pour élèves Pierre Lenfant et Philibert-Benoît de La Rue. 

Combien coûte une œuvre de Charles Parrocel ?

Les études de Charles Parrocel (à la sanguine, au crayon, à la pierre noire, à l’encre) ont été produites et redécouvertes en nombre : leur prix reste donc modeste – entre 300€ et 1000€. Certaines pièces particulièrement travaillées et mariant diverses techniques partent à des sommes plus conséquentes : 4600€ pour L’Engagement de cavalerie, mêlant encre et crayons. 

Les divers portraits de Louis XV à cheval esquissés par le peintre ont souvent été achevés et déclinés par son atelier ou ses élèves : on les trouve sur le marché aux environs de 5000€.

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