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Estimation et cote de l'artiste Charles-Théodore Frère

Charles-Théodore Frère (1814-1888), surnommé Frère Bey, est un peintre orientaliste français qui peint son histoire en Algérie. En dépit d’un Orient exotique parfois à la lisière du fantasme dû à son attrait pour l’esthétique du romantisme, Charles-Théodore Frère est considéré comme l’un des plus grands contributeurs de l’orientalisme en France.

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Charles-Théodore Frère, les paysages français

Fils d’un éditeur de musique et frère aîné de Pierre-Édouard Frère (1819-1886), Charles-Théodore Frère est attiré par l’art dès ses plus jeunes années. Il est formé à l’École des beaux-arts de Paris par Camille Roqueplan (1803-1855) et Jules Coignet (1798-1860). Ses études terminées, Charles-Théodore Frère parcourt la France en passant par l’Alsace, la Normandie et l’Auvergne, dont il peint les paysages.
La nature l’inspire et sa renommée en tant qu’artiste ne se fait pas attendre puisque dès son retour à Paris, Charles-Théodore Frère est exposé au Salon de 1834 avec Vue des Environs de Strasbourg, puis de nouveau les années suivantes avec d’autres paysages français.

Charles-Théodore Frère, à la découverte de l'Algérie

Charles-Théodore Frère arrive en Algérie en 1836 et, se sentant irrémédiablement attiré par le pays, s’y établit pendant trois ans ; années durant lesquelles sa peinture devient totalement orientaliste. En 1837, il se rend à Constantine avec l’armée et y reste pendant dix-huit mois. Charles-Théodore Frère ne rentre à Paris qu’en 1839, où il expose ses toiles baignées de lumière au Salon de la même année.
Artiste prolifique à la renommée grandissante, Charles-Théodore Frère se voit attribuer une commande officielle pour le roi Guillaume Ier de Wurtemberg (1781-1864) quand il fait ce premier voyage en Algérie. À cette époque, Frère illustre principalement l’architecture orientale et les paysages rougis par le soleil. Des marchés aux grandes mosquées en passant par les jardins, Charles-Théodore Frère est très attaché à ces scènes d’Orient. Il est d’ailleurs l’un des rares français à avoir réalisé des toiles de Jérusalem, Beyrouth ou Palmyre.

Charles-Théodore Frère, peintre de la cour

En 1851, Charles-Théodore Frère souhaite découvrir d’autres terres et s’envole pour le Moyen-Orient, Malte, la Grèce puis l’Égypte et l’Empire ottoman. Ces destinations marquent l’artiste qui, attiré par le soleil, revient moins souvent à Paris. En 1853, il prend la décision de construire un atelier au Caire quand on lui propose de devenir peintre de la cour. Le vice-roi d’Égypte lui attribue le titre turc « bey » , qui le désigne comme un chef de clan ottoman. Peu après, Charles-Théodore Frère est promu officier de l’ordre du Médjidié de l’Empire ottoman, un ordre honorifique qui lui est attribué pour le remercier de ses services militaires et civils.
En 1869, Charles-Théodore Frère traverse l’Orient aux côtés de l’impératrice Eugénie de Montijo (1826-1920) et d’autres artistes pour l’ouverture du canal de Suez. À cette occasion, elle demande à l’artiste une série d’aquarelles, qui ne lui seront finalement jamais remises à cause de la guerre de 1870. En dépit de sa période d’activité en tant que peintre qui s’arrête dans les années 1860, Charles-Théodore Frère continue d’exposer jusqu’en 1877, lors du Salon de Paris de cette année, avec sa toile Coucher de soleil aux bords du Nil.

La cote des œuvres de Charles-Théodore Frère

Les dessins de Charles-Théodore Frère, qu’il s’agisse d’aquarelles, de dessins au fusain, à l’encre, à la gouache, aux pastels ou à la pierre noire, sont principalement des souvenirs croqués de ses voyages, que ce soit en France ou en Afrique du Nord. Ils sont estimés entre 50 et 20 000 €. De nombreux dessins à la mine de plomb et à l’aquarelle sont estimés entre 700 et 1000 €. Toutefois, une aquarelle de Constantinople datée de 1852 a été adjugée 24 600 € en 1997.
Les peintures de Charles-Théodore Frère sont autant des paysages issus de ses voyages que l’atmosphère de scènes de genre. Principalement réalisés sur des petits panneaux de bois, bien qu’il en existe sur toile ou carton, ses huiles sont estimées entre 5000 et 200 000 €. Le format joue beaucoup sur la cote des tableaux de Charles-Théodore Frère puisque sa toile Jerusalem mesurant 142,2 x 203,8 cm, estimée entre 80 500 et 115 000 €, a été adjugée 154 000 € en 1994. Un petit format comme Vue générale du Caire, arrivée de Bédouins d’une taille de 21 x 37 cm, s’est vendu 30 000 en 2018.

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(Illus.) Charles-Théodore Frère – Jérusalem vu du mont des Oliviers (1880-1881), huile sur toile, 74,9 x 110,5 cm

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