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Estimation et cote de l'artiste David Roberts
David Roberts (1796-1864) est un peintre écossais. Epris de voyages, il a réalisé de très nombreuses aquarelles immortalisant, notamment, le Moyen-Orient et son patrimoine architectural. Les lithographies, obtenues à partir de ces dernières et de ses croquis, rassemblées en plusieurs recueils, lui ont valu la postérité.
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David Roberts, un artiste en quête de nouveaux horizons
A quatorze ans, ses facilités pour le dessin le conduisent à devenir apprenti dans une entreprise de peinture en bâtiment restaurant des habitations et bâtisses de plus grande ampleur, située à Edimbourg. Parallèlement à cette formation, David Roberts suit des cours de dessin à l’Académie des Beaux-Arts de la ville. Sensible à tout ce qui touche à la décoration, il décide alors de devenir décorateur de théâtre. En 1816, il fait ses premiers pas au sein d’une troupe théâtrale itinérante. Deux ans plus tard, le Théâtre national d’Édimbourg lui passe commande de décors. En 1822, c’est au tour du théâtre à Londres. Ce sont les prémices de la notoriété.
En 1824, la rencontre avec Charles Dickens et William Turner modifie son rapport au monde et à l’art. Ce dernier aura une influence prépondérante sur David Roberts, l’exhortant à voyager. De ses premiers séjours – en France, tout d’abord, puis en Espagne et au Maroc – en résultent des croquis et aquarelles desquels l’artiste fait exécuter des lithographies. Le succès des 1 200 exemplaires de Picturesque sketches in Spain – vendus en deux mois – l’incite à réitérer l’expérience et à concrétiser son projet de voyage en Égypte et en Terre Sainte.
David Roberts, ethnographe avant l’heure
En 1838, David Roberts se rend au Caire : de là, il remonte le Nil en bateau jusqu’à Abou Simbel. Il effectue alors de très nombreux dessins et aquarelles des monuments dans lesquels sont représentés des autochtones permettant de souligner le gigantisme des trésors architecturaux égyptiens. Le Caire et ses mosquées sont également des sources d’inspiration. En 1839, il gagne Baalbek, en Terre Sainte. A son retour en Angleterre, en 1841, grâce à ses œuvres, il est élu membre de la Royal Academy : c’est la consécration. Enhardi par ce succès, il s’investit entièrement dans la réalisation de 247 lithographies, gravées d’après ses croquis et aquarelles rapportés de ce voyage, par son ami et complice de la première heure, Louis Hague. Entre 1842 et 1849, elles sont publiées en six recueils, sous l’intitulé The Holy land, Syria, Idumea, Arabia, Egypt and Nubia (La Terre Sainte, Syrie, Pétra, Arabie, Égypte et Nubie) : les œuvres relatives à l’Égypte lui valent la renommée. Dès 1851, il reprend ses voyages et visite l’Italie, notamment. Il consacre les dernières années de sa vie à peindre des vues de Londres depuis la Tamise, avant de s’éteindre en 1864.
L’ensemble de ses œuvres ainsi que son attrait pour l’Occident font indubitablement de David Roberts un peintre orientaliste. Outre son intérêt très prononcé pour l’Orient, ce mouvement artistique et littéraire, apparu au XVIIe siècle, s’épanouit au XIXe siècle en Occident et connaît, au XXe siècle, une couleur particulière, pour ce qui est du mouvement pictural du moins. En effet, les œuvres de cette période tendent davantage vers une représentation moins idéalisée se rapprochant de la peinture dite ethnographique. Un aspect déjà présent dans les œuvres de David Roberts, avec notamment ses célèbres scènes du Caire.
L’estimation des œuvres de David Roberts
Ces dix dernières années, la valeur des œuvres de David Roberts est fluctuante avec une hausse notoire en 2016 suivie d’une baisse conséquente en 2020 et 2021 avant de connaître une reprise en 2022. Les ventes de l’artiste concernent essentiellement la catégorie « Estampe-Multiple » (54%), ses dessins et aquarelles représentant une part moindre (33%). Celles-ci se vendent généralement entre 60 € et 625 995 € (pour Panorama of Caire en 1839 – aquarelle et crayon – vendue en 2007 à Londres). Cependant, ce sont ses peintures (14% des ventes) qui représentent la catégorie la plus vendue, débutant à 1 500 € pour atteindre 967 120 €, record détenu par une huile sur toile, Jerusalem, from the South (1860), vendue à Londres en 2016. Bien que classé 1498ème dans le top 5000 au palmarès mondial des artistes les mieux vendus aux enchères (en 2022), David Roberts occupe la 1ère place du marché au Royaume-Uni.
(Illus.) David Roberts – Petra, Eastern End of the Valley – 1927.127 Cleveland Museum of Art
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