Home » Estimation, Cote et valeur artiste » Edouard Verschaffelt

Estimation et cote de l'artiste Edouard Verschaffelt

Édouard Verschaffelt (1874-1955) est un peintre orientaliste belge. Durant toute sa carrière, l’artiste s’essaie à divers genres, que ce soient des scènes de la vie quotidienne, la représentation de figures ou des portraits. Si ses premières œuvres orientalistes témoignent d’un certain académisme, les suivantes révèlent un style plus affirmé. Découvrez ici la vie d’Édouard Verschaffelt et ses œuvres emblématiques. Besoin d’une expertise Édouard Verschaffelt ? Contactez l’équipe d’Estimon’objet !

Estimation gratuite Edouard Verschaffelt

Vous souhaitez  expertiser une œuvre d’Edouard Verschaffelt et recevoir son estimation ? Remplissez votre demande via notre formulaire. Faites estimer une œuvre d’Edouard Verschaffelt en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.

Le déracinement culturel d’Édouard Verschaffelt

Édouard Verschaffelt a débuté sa formation artistique à l’Académie royale des Beaux-arts de Gand, sa ville natale, avant de poursuivre ses études à l’École des Beaux-arts d’Anvers. Aussi, c’est tout naturellement que l’artiste est marqué par l’influence de la peinture flamande. Dès ses débuts, le peintre montre également une forte inclination pour l’impressionnisme : la plupart de ses œuvres en sont d’ailleurs fortement marquées, quelque soit le sujet. Cependant, le cours de l’Histoire – et la Première Guerre Mondiale en l’occurrence – bouscule le destin d’Édouard Verschaffelt qui se voit contraint de quitter son pays – et l’Europe – fuyant l’occupation allemande. Il débarque alors en Algérie en 1919, accompagné de son épouse.

Édouard Verschaffelt, un artiste acquis malgré lui à l’orientalisme

Contrairement à la plupart des artistes orientalistes, ce n’est donc ni par curiosité ni par affinité ni même par mimétisme, pour suivre l’ère de son temps, qu’Édouard Verschaffelt se retrouve au Maghreb : expatrié, déraciné, ce dernier se retrouve immergé dans un monde aux antipodes du sien. Cette immersion accidentelle explique que le peintre ne succombe pas à cette béatitude présente dans les nombreuses œuvres de ses confrères orientalistes magnifiant la vie de ces pays d’Afrique du Nord.

En effet, attaché à ces deux traditions que sont la peinture flamande et l’impressionnisme, Édouard Verschaffelt bénéficie du recul nécessaire qui lui permet de créer des œuvres singulières, se démarquant ainsi du courant orientaliste académique. Sa peinture se définit comme une peinture de l’enracinement, une peinture sincère. Son style est caractérisé par l’apposition de petites touches rapides, inspirées de l’impressionnisme, technique déjà employée dans ses tableaux de scènes de la vie quotidienne marocaine réalisés au cours d’un séjour dans ce pays.

Tel un caméléon, Édouard Verschaffelt s’imprègne rapidement de l’exotisme et de l’atmosphère de ce pays pour lequel il développe, au fil du temps, une profonde affection. Car, à peine installé en Algérie, il ressent une fascination pour Bou Saâda : cette oasis, surnommée la « cité du bonheur », ou encore la « porte du désert », exerce une attraction sur l’artiste. De plus, la localité est le« fief » d’Etienne Dinet, un notable de la ville converti à l’Islam, que fréquente Édouard Verschaffelt : détail qui a son importance dans l’intégration du peintre à la vie orientale.

Cependant, Édouard Verschaffelt ne se limite pas uniquement à des représentations de paysages algériens : il peint également des portraits qui reflètent son amour pour ce pays, si différent de sa culture. Il excelle d’ailleurs dans cet art : les portraits qu’il réalise des indigènes sont vivants et retranscrivent leur âme. Édouard Verschaffelt acquiert, par conséquent, une touche qui lui est propre, un style personnel en assimilant l’héritage occidental, européen et en l’appliquant à des sujets orientaux. Un tour de force qui est à souligner … Édouard Verschaffelt dédie, par conséquent, sa vie et son art à l’Algérie : suite au décès de son épouse, il se remarie d’ailleurs avec une autochtone d’une tribu locale qu’il fait figurer dans ses nombreuses toiles consacrées à ce pays de cœur qu’il n’aura de cesse de peindre jusqu’à sa mort, à Bou Saâda en 1955.

L’estimation des œuvres d’Édouard Verschaffelt

Ces dix dernières années, la valeur des œuvres d’Édouard Verschaffelt est marquée par une certaine fluctuation avec un pic conséquent observé en 2015, suivi d’un passage à vide l’année suivante. Puis d’une reprise progressive qui atteint un deuxième pic en 2019, cependant moins élevé que celui de 2015. Les trois années subséquentes observent une irrégularité. Les ventes de l’artiste concernent, dans sa quasi-totalité, la catégorie « Peinture » (un peu plus de 98%). Celles-ci se vendent généralement entre 50 et 68 000 €. Ses dessins et aquarelles représentent, quant à eux, une infime part (1%), débutant à 1100 euros pour atteindre 21 000 €. Édouard Verschaffelt est classé 16 4076ème au palmarès mondial des artistes les mieux vendus aux enchères (en 2022) et occupe la 1ère place du marché français (en 2022, toujours). Le record est détenu par une huile sur toile, Femmes berbères vendue 68 000 € à Paris en 2008.

Vous souhaitez faire expertiser une peinture d’Édouard Verschaffelt et recevoir son estimation. Remplissez votre demande via notre formulaire en cliquant ici. Estimer une peinture Édouard Verschaffelt en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.

Estimation d’objet d’art en ligne : comment faire ?

L’expertise en ligne de votre objet se fait facilement, en trois étapes ! C’est gratuit et confidentiel.