Estimation et cote de l'artiste Fernand Cormon

Ferdinand-Anne Piestre, plus connu sous le nom de Fernand Cormon, est un peintre primé au Salon de 1875 pour « La Mort De Ravana ». Considéré comme un spécialiste de l’art académique, il a sa place au Musée d’Orsay avec une toile monumentale et exceptionnelle : « Caïn fuyant avec sa famille »

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Fernand Cormon : un peintre académique parisien prestigieux

Ferdinand-Anne Piestre est le véritable nom de Fernand Cormon. Ce peintre naît à Paris en 1845. Il s’intéresse très tôt à la peinture et devient l’élève d’un artiste important de Bruxelles, Jean-François Portaels. De ce maître, très inspiré par Ingres, il garde le goût de l’orientalisme.

De retour dans la capitale française, Fernand Cormon devient le disciple d’Alexandre Cabanel, un peintre officiel célèbre, et d’Eugène Fromentin, orientaliste reconnu. Tous les deux sont professeurs à l’école des Beaux-Arts de Paris et enseignent leur art au jeune Fernand Cormon qu’ils reconnaissent comme un dessinateur exceptionnellement doué.

Sa première œuvre est exposée au Salon de 1868, mais c’est à partir de 1870 qu’il commence à se faire réellement connaître avec des œuvres mythologiques empreintes de romantisme, telles que « La mort de Ravana », primée en 1875. Durant cette époque, il délaisse parfois les œuvres monumentales pour s’adonner à la peinture de portrait, comme avec le « Portrait de Carrier-Belleuse » peint en 1877. Son style très académique se reconnaît aisément sur cette toile. 

Il devient l’un des peintres officiels de la IIIᵉ République, comme son maître Alexandre Cabanel. Son succès de son vivant est notable. On lui confie la décoration du Petit Palais et du Muséum d’Histoire Naturelle. En 1883, il fonde sa propre école. Elle est connue par la suite sous le nom d’Atelier de Cormon. Toulouse-Lautrec, Matisse et Van Gogh en sont des élèves renommés et prouvent l’influence de ce peintre sur les artistes de l’époque.

Fernand Cormon : des œuvres académiques aux multiples influences

La carrière de Fernand Cormon en tant que peintre officiel est exemplaire. Dès 1870, il connaît le succès dans les salons et multiplient les médailles. Ses œuvres, comme « Meurtre au sérail », qu’il présente en 1874, attirent l’œil des critiques. La force qu’elles dégagent est étonnante. Elles revisitent l’orientalisme cher à ses maîtres et témoignent de l’influence que Delacroix a sur sa façon d’exprimer le mouvement.

En 1879, Cormon ne présente rien au Salon, car il prépare une œuvre exceptionnelle qu’il dévoile l’année suivante, en 1880. « Caïn fuyant avec sa famille » est une toile monumentale qui se démarque nettement de celles présentées à ses côtés. Des couleurs claires, des corps noueux, une ambiance préhistorique : le peintre traite un sujet religieux, un grand classique de l’académisme, mais semble lui offrir la dimension romantique et historique contenue dans l’œuvre qui l’inspire, le poème de Victor Hugo. Il devient grâce à cette œuvre Commandeur de la Légion d’honneur.

Toutes les œuvres de Fernand Cormon ne sont pas monumentales. À la fin des années 1880, il se rend en Bretagne avec Alfred Guillou et Théophile Deyrolle. Il s’attache alors à réaliser des toiles plus petites, inspirées notamment par le port de Concarneau et la vie des pêcheurs. Les peintures et les portraits, qu’il crée alors, dévoilent un dessinateur aguerri et touché par la grâce de ceux qu’il représente.

Les critiques ne s’y trompent pas et il obtient à nouveau, en 1887, la médaille d’honneur au Salon des Artistes Français. Son élection comme membre à l’Académie des Beaux-Arts, en 1898, couronne une magnifique carrière.

La cote des œuvres de Jean-Joseph Benjamin-Constant

Le prix d’une œuvre académique dépend de la taille du tableau et de son sujet. Les sujets les plus recherchés et les plus appréciés sont les scènes religieuses, mythologiques ou historiques qui possèdent une portée morale. Les œuvres de ce type, signées par Fernand Cormon, peuvent être évaluées à quelques dizaines de milliers d’euros. « Combat des Centaures et des Lapithes » se voit adjugé, en 2014, pour la somme de 32 500 euros.

Les portraits peints par l’artiste arrivent en second. La plupart sont estimés entre 3 000 et 10 000 euros, à l’image de la « Javanaise étendue » qui rapporte 9 375 euros à ses propriétaires, en juin 2015.

Les multiples, tels que les dessins et les lithographies de cet artiste, sont évalués d’une centaine à quelques milliers d’euros.

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(Illus.) « Caïn fuyant avec sa famille » (1880), Paris, Musée d’Orsay

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