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Estimation et cote de l'artiste Flandrin Hippolyte

Né le 23 mars 1809 à Lyon, Hippolyte Flandrin est un peintre dont la renommée se construit de son talent pour les portraits et les sujets religieux.  Il est sans doute le plus brillant élève de Jean Auguste Dominique Ingres (1780-1867) et obtient une place considérable parmi les peintres du XIXe siècle.

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Qui est Hippolyte Flandrin, peintre d’art contemporain

Hippolyte Flandrin débute sa carrière aux côtés de ses frères Auguste et Paul et fréquentent  ensemble l’atelier de Pierre Révoil (1776- 1842), un peintre troubadour qui encourage la fratrie à s’installer à Paris. Une fois au cœur de la capitale, Flandrin et son jeune frère Paul songent d’abord à entrer dans l’atelier de Louis Hersent (1777- 1860),  mais une de leurs connaissances lyonnaise, leur conseil qu’il serait plus judicieux de prendre contact avec l’une des figures montantes du milieu artistique, Ingres.

Cette décision reste à jamais dans la carrière d’Hippolyte Flandrin, le marqueur de son succès et de sa reconnaissance en tant que peintre. Ingres se prit directement  d’une certaine affection pour le jeune peintre et lui offre un enseignement digne d’un parcours académique. C’est d’ailleurs en 1832 que Flandrin remporte le grand prix de Rome. L’artiste s’installe donc à Rome et réside au cœur de la Villa Médicis. Il pratique alors la peinture d’histoire avant de faire de la peinture religieuse sa spécialité. 

En 1838, Hippolyte Flandrin et son frère Paul retournent vivre à Paris, leur carrière étant d’une certaine manière liée. Une fois installés, Flandrin pratique avec brio l’enseignement ingresque, s’appuyant sur les modèles italiens de la Renaissance et des travaux de Raphaël (1483-1520), l’une de ses plus grandes sources d’inspiration.

Son talent pour la peinture religieuse lui vaut d’être surchargé de commandes, Flandrin est nommé en 1841 pour décorer l’église de Saint-Séverin, la chapelle Saint-Jean puis la nef de l’église Saint-Vincent de Paul  entre 1848 et 1853. Pour autant son chef-d’œuvre en ce domaine reste le décor de Saint-Germain-des-Prés, réalisé entre 1842 et 1864, que son frère achèvera après sa mort.

Il n’est donc pas étonnant pour Flandrin de suivre un parcours académique très élogieux. En 1853 l’artiste est nommé Officier de la Légion d’honneur et membre de l’Académie des Beaux-Arts puis en 1857 il y devient professeur. Son succès dépasse les frontières et atteint l’Allemagne où il est décoré en 1863 de l’Ordre du mérite de Prusse. Néanmoins après un tel parcours sa santé devient de plus en plus défaillante et l’artiste décida cette même année de rejoindre l’Italie, son pays d’admiration.

Les inspirations artistiques d’Hippolyte Flandrin

landrin obtient un succès considérable avec l’une de ses œuvres les plus célèbres intitulée Le jeune homme nu au bord de mer, peint en 1836. L’artiste exécute ce tableau au cœur de l’inspirante ville de Rome et vient à réaliser un chef-d’œuvre. Le tableau questionne sur sa véritable traduction et laisse le spectateur dans une interrogation presque intemporelle. La représentation anatomique du jeune homme s’apparente à une traduction académique, mais lorsque l’on aperçoit l’arrière-plan, ce paysage méditerranéen, renforce L’idée d’une traduction plus mélancolique. La posture du jeune homme, le visage caché par ses genoux repliés illustre l’introspection, le retour sur soi. Pour autant,  la puissance de la palette chromatique adoucie, bleu et ocre, vert et gris, confirme la recherche de Flandrin dans le rendu de la lumière.

La représentation des volumes et de leur inscription dans l’espace se retranscrit dans toute l’œuvre de Flandrin. L’artiste allie à l’aspect formel un paysage évasif aux couleurs minutieusement réfléchies pour un résultat parfaitement équilibré. Flandrin réalise par la suite en 1840, une série intitulée la florentine où le peintre rend hommage à deux de ses inspirations : Raphaël et Léonard de Vinci.

À partir des années 1850, Hippolyte Flandrin reçoit une quantité de commandes orientées vers la réalisation de portraits. Grâce à ce succès, il attire un public émanant directement de l’aristocratie.  La comtesse de maison réalisé en 1852, Mme Bordier mère ou encore La comtesse de Goyon sont tous des portraits de figures aristocratiques. Son plus grand succès, en tant que portraitiste, reste néanmoins le célèbre portrait de Napoléon III réalisé en 1862. 

Finalement, la carrière de Flandrin s’engendre par un bon conseil, celui de devenir l’élève d’Ingres. Le peintre reste par conséquent très souvent associé à son frère Paul. Cette association lui procurait un certain manque de confiance en soi, mais son authenticité et son travail ont surpassé, de loin, cette aliénation.

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(Illus.) Jeune Homme nu assis au bord de mer, 1836, huile sur toile, Paris, musée du Louvre.

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