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Estimation et cote de l'artiste Francisco Sobrino
Francisco Sobrino (1932-2014) est un artiste espagnol venu s’installer à Paris en 1959 pour participer à l’essor de l’art cinétique. Il compte parmi les membres fondateurs du G.R.A.V., le Groupe de Recherche d’Art Visuel.
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De l’Espagne à l’Argentine
Madrid, entre 1946 et 1948. Il poursuit ses études à l’École des Beaux-arts de Buenos Aires, où il obtient le diplôme de professeur d’art et de gravure.
Francisco Sobrino cherche alors à s’écarter de toute subjectivité. Pour rendre ses toiles objectives et immédiatement perceptibles au spectateur, il peint des formes géométriques sur un fond noir et blanc.
L’artiste commence à exposer en Argentine, mais est rapidement attiré par la scène artistique française, où se réunissent les artistes sensibles aux effets optiques dans l’art.
Francisco Sobrino, artiste du G.R.A.V.
Francisco Sobrino immigre en France en 1959, et participe immédiatement à la fondation du G.R.A.V., le Groupe de Recherche d’Art Visuel, aux côtés de Garcia Rossi, Julio Le Parc, François Morellet, Joël Stein et Jean-Pierre Yvaral.
Les peintures parisiennes de Francisco Sobrino
A Paris, Francisco Sobrino reste lié à l’abstraction géométrique, cependant il réintroduit la couleur dans ses peintures dès 1959. Il associe les couleurs primaires et leurs complémentaires dans des compositions mathématiques, les associant de manière à créer un effet de relief sur une surface plane. Le peintre utilise alors principalement la peinture à l’huile, à la gouache, et le collage.
Le passage à la tridimensionnalité
En 1960, Francisco Sobrino décide d’investir la troisième dimension pour interroger les rapports de l’œuvre avec l’espace, la lumière, et le spectateur.
Pour explorer la thématique de l’instabilité, Francisco Sobrino ajoute des éléments perturbateurs dans ses créations. Il introduit notamment des structures de plexiglas dans ses compositions à partir de 1960. Il s’agit de plaques qu’il juxtapose de manière à ce que la perception du spectateur soit modifiée selon ses mouvements. Dans les Espaces indéfinis et les Transformations instables, la position des formes dans l’espace n’est désormais plus figée, suscitant ainsi l’instabilité recherchée par Francisco Sobrino.
L’artiste poursuit sa quête relative au mouvement et réalise sa première œuvre architecturale, Structure permutationnelle, en 1965. A partir de 1967, c’est à l’étude de la transmission du mouvement que se consacre Francisco Sobrino. Ses Déplacements linéaires, œuvres à mouvement mécanique programmé, correspondent à cet objectif. Certaines de ces œuvres nécessitent la participation du public, comme Libres dans le vent, exposée à la Biennale de Paris en 1967
Ces créations donnent lieu à de multiples expositions. Francisco Sobrino participe aux expositions cinétiques sur le thème de l’instabilité, notamment l’exposition Arte Programmata présentée à Milan, Venise et Rome en 1962, et l’exposition du G.R.A.V. dans les rues de Paris le 19 avril 1966. La même année, il organise sa première exposition personnelle à la galerie Op-Art à Esslingen, en Allemagne.
Francisco Sobrino et la technologie
Francisco Sobrino s’intéresse vivement aux évolutions de la technologie, et aux différentes techniques lui permettant de diversifier les mouvements de ses œuvres.
Au début des années 1970, l’intérêt de Francisco Sobrino porte sur le mouvement aléatoire, suscité par l’environnement de ses sculptures. Ainsi, avec Sphères-Pulsations (1970), série de sphères mobiles réunies par une structure métallique, l’artiste rend possible le mouvement aléatoire de l’œuvre sous l’effet du vent.
Francisco Sobrino se concentre également sur l’énergie solaire à partir de 1976, et intègre dès 1981 des cellules solaires dans ses sculptures, qui deviennent alors auto-énergétiques.
Dans les années 2000, l’artiste tire même parti du numérique, complétant par ordinateur ses séries des années 1958-1959.
Guadalajara, ville natale de Francisco Sobrino, a rendu hommage à sa carrière avec l’organisation d’une exposition rétrospective en 1998. Un musée a également été ouvert en son honneur en 2013 dans cette même ville.
La cote des œuvres de Francisco Sobrino
La cote des œuvres de Francisco Sobrino connaît une croissance certaine depuis 2007, avec une hausse de l’indice des prix de 134% depuis lors.
Ce sont ses sculptures qui représentent la majorité du volume des ventes, et qui constituent les records. Les œuvres s’échangent le plus souvent pour 1 000 à 5 000 €, mais les adjudications hautes peuvent dépasser les 10 000 €. Le record des ventes a été atteint en 2020 à New York avec Permutationelle M (1967), une sculpture en inox adjugée pour 34 165 € (38 000 $).
Les estampes circulent également très facilement sur le marché de l’art, généralement pour des prix compris entre 100 et 1 000 €.
Les peintures, moins abondantes sur le marché, suscitent elles-aussi un grand enthousiasme des collectionneurs, avec une gamme de prix située entre 5 000 et 20 000 €.
(Illus.) Francisco Sobrino, Structure permutationnelle, 1972, Madrid, 41 Paseo de la Castellana.
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