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Estimation et cote de l'artiste François-Hubert Drouais
Réputé pour l’habileté de ses portraits, François-Hubert Drouais (1727 – 1775) s’est illustré dans les représentations de la famille royale et de la noblesse. Portraitiste de la cour, l’artiste était le peintre attitré de Madame de Pompadour, puis celui de Madame du Barry, favorites du roi Louis XV.
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L’apprentissage artistique du peintre François-Hubert Drouais
Né à Paris, François-Hubert Drouais se forme auprès de son père, le peintre portraitiste et miniaturiste français Hubert Drouais. Le jeune homme poursuit ensuite son apprentissage auprès des artistes Donat Nonotte, Carle van Loo et Charles-Joseph Natoire. Il est également l’élève de François Boucher, peintre représentatif du style rocaille.
En 1755, François-Hubert Drouais expose pour la première fois au Salon de peinture et de sculpture de Paris. Le Petit Polisson représente l’un de ses premiers portraits d’un jeune enfant. Le peintre devient un maître en ce domaine.
Le talent de portraitiste de François-Hubert Drouais est rapidement reconnu. Agréé à l’Académie royale de peinture à vingt-sept ans, il en devient membre en 1758, à trente et un ans, en présentant les portraits des sculpteurs Edme Bouchardon et Guillaume Couston. Exposées au Salon de 1759, ces deux huiles sur toiles reçoivent des éloges. François-Hubert Drouais se perfectionne dans l’art du portrait, ce qui lui vaut une popularité croissante auprès des aristocrates et à la cour de France.
Le portraitiste François-Hubert Drouais à la cour de Louis XV
François-Hubert Drouais exécute donc de nombreux portraits de nobles personnalités. En 1757, il est appelé à Versailles pour représenter le duc de Berry, futur Louis XVI, et le comte de Provence qui deviendra Louis XVIII. Suivent des commandes de la part de la famille royale. Les dames, conquises par la fraîcheur de son coloris et la mise en valeur de la beauté féminine, se pressent pour obtenir leur portrait ainsi que celui de leur enfant.
Dès le début des années 1760, François-Hubert Drouais devient le peintre attitré de Madame de Pompadour. En 1764, il peint le tableau Madame de Pompadour à son métier à broder. L’artiste représente l’ancienne maîtresse de Louis XV brodant, vêtue d’une somptueuse robe aux motifs floraux. Son chien noir se dresse devant elle. Dans sa bibliothèque sont rangés les volumes de l’Encyclopédie, à ses pieds est posée une mandoline. Ces objets témoignent de son intérêt pour les arts et la littérature. La marquise se détache par sa blancheur en opposition au décor où trône un riche mobilier. Mécène des beaux-arts, la marquise était remarquée pour son goût de la mode, en particulier de style rococo. Ce tableau célèbre constitue son ultime portrait avant sa mort.
Le peintre est demandé par les courtisans de Versailles. En 1769, François-Hubert Drouais expose au Salon le Portrait de Madame du Barry en Flore, ce qui officialise le statut de la nouvelle favorite de Louis XV. Incarnée en divinité des fleurs et du printemps, la comtesse s’y tient droite et digne. Cependant, l’écrivain Denis Diderot critiquera cette toile pour son manque de ressemblance avec le modèle et « l’incertitude dans le pinceau ». La peinture obtient tout de même du succès et est reproduite.
François-Hubert Drouais continue de réaliser d’importantes commandes royales ou ordonnées par des personnalités de la haute société. Parmi ses tableaux les plus renommés figurent le portrait du Comte de Vaudreuil (1758), celui des enfants Charles-Philippe de France, comte d’Artois, et sa sœur Madame Clotilde future reine de Sardaigne (1763) ou encore celui du Marquis de Sourches et sa famille (1756). En effet, portraitiste à la mode, François-Hubert Drouais est très recherché pour les poses gracieuses de ses modèles. Il enjolive et il idéalise ses sujets. Les familles qu’il représente posent dans des cadres champêtres. Les portraits d’enfants touchent le public par leur aspect émouvant et leur grâce particulière.
Jean-Germain, le fils de François-Hubert Drouais, est également un peintre prometteur. Élève de l’illustre Jacques-Louis David, il succombe à la variole en 1788, à vingt-quatre ans. Quant à François-Hubert, il décède quelques années auparavant, en 1775, à Paris.
Estimations des tableaux et des dessins du peintre François-Hubert Drouais
Les œuvres de François-Hubert Drouais présentes sur le marché de l’art sont principalement constituées de ses portraits. En 2016, le Portrait du père de l’artiste, Hubert Drouais, a atteint la somme de 211 800 euros, l’un des prix les plus élevés de ces dernières années. Le Portrait du marquis de Briges, qui représente un portrait du jeune aristocrate âgé de sept ans, s’est vendu à 88 072 euros en 2016.
En 2023, le Portrait d’une dame s’est vendu à 1 504 euros, un prix inférieur aux sommes auparavant atteintes. En 2022, des portraits exécutés par François-Hubert Drouais se sont vendus entre 15 000 euros et 35 000 euros, comme le Portrait de mademoiselle Doré en robe blanche et rose adjugé à 20 000 euros.
Les dessins et les aquarelles de François-Hubert Drouais sont plus rares sur le marché de l’art. Ces dernières années, certains n’ont pas trouvé d’acquéreurs.
(Illus.) François-Hubert Drouais Madame Sophie de France 1762
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