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Estimation et cote de l'artiste Gérard Schneider
Gérard Schneider (1896 – 1986) est considéré comme l’une des figures majeures de l’abstraction lyrique. Par des coups de pinceau vifs et instinctifs, le peintre a pour dessein de transmettre une vive émotion au spectateur. Ses compositions abstraites, colorées et spontanées témoignent de sa fougue picturale.

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Les débuts artistiques du peintre Gérard Schneider
Fils d’un ébéniste et antiquaire, Gérard Schneider naît en Suisse, à Sainte-Croix. En 1916, il est admis à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, puis aux Beaux-Arts de Paris. Le peintre expose sa peinture L’Allée hippique au Salon d’Automne en 1926, à trente ans. Celle-ci reçoit des louanges de la part des professionnels.
Travaillant également comme restaurateur d’œuvres d’art, Gérard Schneider fréquente le milieu artistique. Il côtoie aussi bien des peintres que des musiciens, ayant une affection particulière pour cet art. Il s’entoure notamment d’artistes surréalistes tels le poète Paul Éluard, les peintres Luis Fernandez et Victor Brauner.
Gérard Schneider ne cesse d’expérimenter des techniques picturales et d’enrichir sa culture artistique. Il en maîtrise les usages ce qui lui permet d’en transgresser les codes. Les œuvres de Paul Cézanne, Gustave Courbet ou encore Vassily Kandinsky le touchent particulièrement.
En 1938, Gérard Schneider présente trois peintures au Salon des Surindépendants. Son travail tend progressivement vers l’abstraction. Les titres de ses toiles ne se réfèrent alors plus à la réalité. En effet, Gérard Schneider cherche à provoquer l’émotion chez le spectateur, sans vouloir l’influencer avec l’apposition d’un titre. Il veut créer une surprise, un choc pour le regardeur de ses toiles. À cette époque, il montre une prédilection pour la couleur noire. Ses larges coups de brosse s’enhardissent et subliment ses toiles.
Gérard Schneider, pionnier de l’abstraction lyrique
Après la Seconde Guerre mondiale, Gérard Schneider fréquente les artistes Georges Mathieu, Hans Hartung et Pierre Soulages. Outre une amitié certaine, les peintres partagent une même vision abstraite de l’art. Ils participent au mouvement de l’abstraction lyrique, développant une gestuelle picturale liée à l’émotion.
Les expositions des œuvres de Gérard Schneider se multiplient. Le peintre présente ses toiles en Allemagne lors de l’exposition Wanderausstellung Französischer Abstrakter Malerei, et aux États-Unis à la galerie Samuel Kootz. Des rétrospectives se tiennent à Bruxelles et à Düsseldorf en 1953 et en 1962. Présent à la Biennale de Venise à trois reprises, Gérard Schneider contribue également à la Documenta de Cassel en 1955 et 1959, à la biennale de São Paulo en 1951, 1953 et 1961 et à l’Exposition internationale d’art à Tokyo en 1959.
Constamment en quête de nouvelles expérimentations, Gérard Schneider s’empare de la couleur avec ardeur à partir des années 1970. Utilisant de préférence la technique de l’acrylique, le peintre superpose les couches colorées. Il effectue de larges coups de pinceau, favorisant le geste spontané. Malgré tout, la composition reste finement maîtrisée, organisée, structurée. Les coulures de peinture et les traces de pinceau marquent la frénésie du geste.
Vers les années 1980, Gérard Schneider privilégie les peintures à l’acrylique sur papier. Par un geste proche de la calligraphie, cependant sans contrainte, l’artiste s’exprime pleinement sur ce support. Les couleurs vives contrastent entre elles, souvent opposées à des lignes noires chargées d’harmoniser la composition. Les titres de certaines de ses œuvres, comme Opus 18 ou Opus 316, font référence à la musique. À ce propos, Gérard Schneider rapproche les deux arts. L’artiste explique que, selon lui, « il faut voir la peinture abstraite comme on écoute la musique, sentir l’intériorité émotionnelle de l’œuvre sans lui chercher une identification avec une représentation figurative quelconque ».
N’ayant pas cessé de peindre, Gérard Schneider décède à quatre-vingt-dix ans, en 1986.
Estimations des tableaux et des dessins du peintre Gérard Schneider
En 2021, après une relative période plus calme, les œuvres de Gérard Schneider reviennent sur le marché de l’art. Par exemple, l’huile sur toile intitulée Opus 86D atteint la somme de 220 000 euros à la vente. L’année suivante, Opus 63D se vend 95 000 euros tandis qu’une gouache, Sans titre, était adjugée à 22 000 euros.
Récemment, les dessins et les aquarelles de Gérard Schneider sont estimés entre 10 000 et 22 000 euros. Composition, une gouache sur papier, a été vendue au prix fort en 2023. Au contraire, l’encre de Chine Senza Titolo (Sans titre) a été achetée au prix de 10 000 euros en 2022.
Quant aux lithographies et aux sérigraphies, elles peuvent s’acheter entre 100 et 1 000 euros. Composition abstraite, lithographie en couleurs, a été adjugée à 800 euros en 2023.
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