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Estimation et cote de l'artiste Giacomo Balla
Giacomo Balla (1871-1958) est un peintre et sculpteur italien, représentant du mouvement futuriste. A travers ce style, il exprime son intérêt pour la représentation de la lumière et du mouvement.
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Les premières œuvres de Giacomo Balla
Giacomo Balla, peintre autodidacte, réalise ses premières œuvres à Turin. Déménageant à Rome en 1895, il se consacre à la représentation de scènes urbaines dans un style académique. Sa série des Machietta romana montre sa connaissance du divisionnisme des artistes d’Italie du nord.
Rapidement, Giacomo Balla évolue vers un style plus analytique, s’intéressant surtout aux portraits et aux paysages de la campagne romaine. Sa technique se transforme au contact de l’Impressionnisme et du Néo-Impressionnisme, découverts au cours d’un voyage à Paris en 1900. Enthousiaste, il adopte le divisionnisme dès son retour à Rome, et partage sa découverte avec Umberto Boccioni et Gino Severini. De 1901 à 1905, Giacomo Balla mène donc des recherches sur les formes et la lumière, tout en étudiant le réalisme social.
L’intérêt de Giacomo Balla porte avant tout sur la lumière et ses mouvements, ainsi que sur l’expression de la spontanéité. Il mêle lumière artificielle et naturelle dans La Journée de l’ouvrier (1903-1904), et esquisse un premier pas vers le Futurisme.
L’artiste peint également au pastel, en menant les mêmes recherches sur les effets lumineux, comme le montre Nu contre la lumière (1908).
L’adhésion de Giacomo Balla au Futurisme (1909 – 1916)
Le tableau marquant l’adhésion de Giacomo Balla au Futurisme est son Eclairage public (1909). Dans cette toile, il incarne d’ores et déjà les principes définis par la suite par Umberto Boccioni et Gino Severini dans le Manifeste technique de la peinture futuriste (1910). S’il signe le manifeste, Giacomo Balla ne participe pas aux expositions du mouvement, peut être car l’essentiel de sa production ne traduit pas encore suffisamment les idéaux futuristes.
S’inspirant de la recherche scientifique sur l’optique et de la photographie, Giacomo Balla abandonne alors le divisionnisme pour une peinture rythmique, parcourue de vibrations lumineuses. Ainsi, Le lampadaire (1909-1910) est avant tout une étude de la diffusion de la lumière.
Le peintre s’appuie sur l’œuvre du photographe Anton Giulio Bragaglia et les chronophotographies d’Etienne-Jules Marey pour réaliser ses premières analyses dynamiques de formes en mouvement, Dynamisme d’un chien en laisse (1912) ou encore Jeune fille courant sur un balcon (1912). En 1913, Giacomo Balla réalise une série de dessins et de peintures inspirés par le vol des martinets.
En 1913-1914, l’intérêt de Giacomo Balla sur la représentation de la rapidité de l’action et de la lumière s’accentue, comme le montre Vitesse de la voiture+Lumière+Bruit (1913). L’emploi des courbes et des contrastes de couleurs complémentaires lui permet de créer un mouvement tourbillonnant et centrifuge.
A la fin de l’année 1914, Giacomo Balla évolue vers des thèmes cosmiques, qui se prêtent mieux à l’abstraction. La même année, il réalise ses premières sculptures en fil de fer, qui correspondent à la « plasticité complexe » qu’il recherche dans ses peintures, telles que le Portrait automatisé du marquis Casati. Son intérêt croissant pour la sculpture le mène à signer avec Fortunato Depero, le manifeste Ricostruzione futurista dell’universo (1915), prônant une sculpture qui donnerait forme à ce qui est « invisible, impalpable, impondérable, imperceptible ».
Dès 1915, Giacomo Balla s’engage au sein du mouvement anti-neutraliste, qui encourage la participation de l’Italie à la Première Guerre mondiale aux côtés des Alliés. Il réalise alors des compositions patriotiques festives.
Giacomo Balla et l’unification des arts visuels (1917-1958)
Par la collaboration, Giacomo Balla cherche à unir les arts visuels.
A partir de 1917, l’artiste s’investit dans la production théâtrale, qui lui permet de lier sur scène l’action, la musique, et les effets de lumière, ses trois thématiques de prédilection. Il conçoit ainsi les éclairages et le décor de Feu d’artifice d’Igor Stravinsky (1917) à la Scala de Milan, et le mobilier et décor du Bal Tik-Tak (1921). Giacomo Balla invente même une composition scénique qui permet, par des sols mobiles, une action continue et simultanée sans intervalle.
Dans cette même perspective d’unification des arts visuels, Giacomo Balla travaille également comme graphiste pour la publicité, conçoit des céramiques à Albisola, et élabore un manifeste sur la cinématographie (1916).
Giacomo Balla aux frontières de l’Abstraction
En peinture, Giacomo Balla évolue vers l’Abstraction, en s’inspirant de l’œuvre de Fernand Léger et des œuvres de De Stijl. S’il ne franchit jamais le pas de l’Abstraction, il utilise entre 1918 et 1920 des formes abstraites pour évoquer la spiritualité et les sentiments, comme dans Pessimisme et optimisme (1923). Ensuite, son attention porte sur la représentation des lettres et des chiffres, distribués sur la toile, comme dans Les nombres amoureux (1925). Ses expériences sur les formes géométriques sont alors cohérentes avec l’Abstraction européenne contemporaine.
Cependant au début des années 1930, Giacomo Balla retourne aux principes du divisionnisme et de la figuration, avec des œuvres telles que Autocaffé (1928) ou Autoballarioso (1946). Il conserve ce style jusqu’à la fin de sa carrière.
La cote des œuvres de Giacomo Balla
Les pièces exceptionnelles de Giacomo Balla sont rarissimes en dehors du marché italien en raison de la loi italienne de 1939, qui interdit l’exportation d’œuvres d’art de plus de 50 ans, à moins d’en demander l’autorisation à l’Etat. En raison de cette contrainte, les toiles qui s’échangent en Italie suscitent peu d’enthousiasme des collectionneurs internationaux, et sont acquises généralement pour 10 000 à 50 000 €. En revanche, celles vendues en dehors du pays natal de l’artiste sont adjugées pour des sommes bien plus élevées, plus souvent comprises entre 10 000 et 500 000 €. C’est d’ailleurs à New York qu’a été atteint le prix de vente le plus haut, 7 486 120 € (10 100 000 $ ), pour Automobile in Corsa (1913) en 2013.
Dinamismo di un cane al guinzaglio 1912, Buffalo, Albright-Knox Art Gallery
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