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Estimation et cote de l'artiste Gilles Aillaud
Né à Paris en 1928, Gilles Aillaud est un peintre, philosophe, scénographe et poète dont le travail dépeint sa polyvalence. Il est reconnu pour être un artiste aux multiples facettes, dont la préoccupation pour les thèmes animaliers se ressent à travers son œuvre. Découvrez ici l’histoire de Gilles Aillaud et ses peintures contemporaines emblématiques. Besoin d’une expertise gratuite et en ligne ? C’est sur Estimon’objet !
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Qui est de Gilles Aillaud, peintre contemporain
Issu d’une famille aisée, Gilles Aillaud est entouré dès son plus jeune âge par le monde artistique. Son père était le célèbre architecte Emile Aillaud et l’encourage à peindre dès ses douze ans. La formation de l’artiste débute par des études de philosophie, qu’il arrêtera pour se consacrer uniquement à la peinture. Entre 1945 et 1950, Gilles Aillaud étudie à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, ses premières oeivres dépeignent son intérêt pour la faune.Durant l’année 1951, Gilles Aillaud part voyager en Afrique et en Asie et découvre des paysages qui inspireront fortement son travail.
Entre 1960 et 1970, Gilles Aillaud entre en tant que membre dans le groupe Nouvelle Figuration, où son activité artistique s’accroit grâce aux actions du groupe. Le peintre commence à exposer au Salon de la Jeune Peinture en 1959, aux côtés des artiste Arroyo et Recalcati. Il réitère l’expérience au Salon de mai 1964 et obtient, un an plus tard, le titre de président du Salon de la Jeune Peinture. Durant sa carrière, Gilles Aillaud travaille sur plusieurs chantiers, particulièrement des scénographies pour des pièces théâtre. Il réalise des décors en collaboration avec des réalisateurs renommés de son époque, tels que Berthold Brecht, Klaus Michael Grüber, Bruno Maderna et Luc Bondy.
Par la suite, Gilles Aillaud s’approche d’une vision plus engagée et participe activement à des projets de conservation et de préservation de la nature. L’artiste collabore avec des organismes de protection de l’environnement et se sert de son art pour sensibiliser le public aux enjeux écologiques. De 1991 à 2000, le peintre continu de produire des œuvres tout en enseignant à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Durant cette période, l’œuvre du peintre s’oriente vers un aspect plus métaphorique avec des éléments symboliques.
Les inspirations artistiques de Gilles Aillaud
L’inspiration artistique de Gilles Aillaud provient particulièrement du mouvement de la figuration, qu’il découvre en intégrant le groupe de la Nouvelle Figuration. Afin de contrer les mouvements en vogue, comme l’abstraction et l’impressionnisme abstrait, les artistes de ce groupe défendent le retour à la peinture figurative. Le Pop Art fusionne également avec ce mouvement par sa démonstration de la société de consommation et de la culture de masse.
En 1965, Gilles Aillaud réalise en collaboration avec ses confrères Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati, le polyptique Vive et laisser mourir ou la fin tragique de Marcel Duchamp. L’œuvre est un véritable manifeste de la Nouvelle Figuration présentant la fin de l’abstraction.
De plus, Gilles Aillaud développe activement sa passion pour l’iconographie animale. Il met en exergue la liberté artificielle des animaux, que l’on retrouve dans des zoos, en cage. Dans sa série d’animaux en cage, comme le l’Orang-outang peint en 1967, le peintre représente la solitude animal comme semblable à celle de humains. Dans les années quatre-vingt, cette série d’animaux cloîtrés laisse suite à la liberté des paysages qu’il découvre durant ses voyages. Sa série Paysages en mutation qu’il peint en 2003, présente l’impact de l’activité humaine sur les paysages naturels. Le peintre représente des espaces en transition, où les constructions humaines sont fondues dans le paysage autant qu’elles peuvent le déséquilibrer.
La cote des œuvres de Gilles Aillaud
La valeur des œuvres de Gilles Aillaud connaît une hausse considérable depuis 2021. Son chiffre d’affaire s’élève à 117 000€ avec un marché fluctuant en France. La peinture occupe la quasi-totalité de ses ventes avec des valeurs pouvant atteindre les 110 000€. C’est le cas pour sa toile intitulée Kangourous vendue à 110 000€ en 2023 à Paris. L’autoportrait de l’artiste peint en 1955 a été acquis à 25 000€. Bien que plus rares sur le marché, ses estampes préparatoires se vendent entre 1000€ et 7000€. La lithographie intitulée Les Singes a été vendue pour 6 500€ à Paris.
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(Illus.) Gilles Aillaud
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