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Estimation et cote de l'artiste Guillaume Romain Fouace
Guillaume Romain Fouace (1837-1895) est un peintre et sculpteur français. Il réalise plus de sept cents tableaux dans le style réaliste, principalement des portraits et des natures mortes. Ses œuvres sont aujourd’hui appréciés par les collectionneurs et plusieurs musées français, Orsay et le musée Thomas Henry de Cherbourg conservent ses œuvres.
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Le parcours de Guillaume Romain Fouace
Guillaume Romain Fouace né au hameau de Jonville à Réville, sa passion pour le dessin provient de son environnement, son père et sa mère étant cultivateur et pêcheur. L’artiste, pour ses premières esquisses, s’inspire des bateaux, des animaux ainsi que des hommes travaillant sur la côte. Le dessinateur reçoit ses premiers cours de peinture par l’intermédiaire de deux jeunes aquarellistes, Pauline et Geneviève du Parc fille du comte Henri Charles Timoléon du parc, châtelain de Réville.
Guillaume Romain Fouace reprend en 1861 la ferme familiale, suite à la mort de son père. Il continue néanmoins à dessiner et son talent se fait remarquer par Bon François Henry, libraire, conseiller municipal, et conservateur du musée de Cherbourg. L’artiste réalise par ailleurs le portrait de celui-ci en 1870, ce qui lui permet d’obtenir deux bourses de la municipalité cherbourgeoise afin de poursuivre ses études de peintre à Paris.
En 1867, il s’installe pour une durée de 5 mois dans une chambre modeste, au dernier étage du 141 rue de Sèvres. Guillaume Romain Fouace réussi son concours d’entrée aux Beaux-Arts de Paris et devient l’élève d’Adolphe Yvon, célère peintre de bataille. Avec comme ambition de devenir meilleur, l’artiste décide de compléter sa formation en s’exerçant à la copie de tableaux du château de Versailles, du musée du Louvre, et du musée du Luxembourg.
Guillaume Romain Fouace, artiste attaché à ses origines
En 1868, Guillaume Romain Fouace retourne à Cherbourg. Pour continuer sa pratique du dessin, l’artiste loue un atelier situé rue du bassin (actuelle rue du Maréchal Foch) ou il entreprend une série de portraits. Il offre à la ville les portraits de Vauban et de Jean Bart avec un tracé réaliste qui lui vaut aujourd’hui sa reconnaissance.
Le court mais intense épisode de la guerre franco-prussienne (1870-1871) donc Guillaume Romain Fouace participe reste cependant très peu documenté. Par la suite l’artiste retourne s’installer à Paris où il y rencontre son épouse Adèle David. Toujours bercé par le paysage et l’atmosphère du Cotentin, il s’adonne à des activités telles que la chasse et la pêche dans lesquelles il puise son inspiration.
Guillaume Romain Fouace expose en parallèle au Salon de 1870, et ce de manière régulière. C’est seulement à partir du Salon de 1873 que ses natures mortes sont présentées au public.
Les commandes de Guillaume Romain Fouace
Son talent de portraitiste s’affirme lorsqu’il reçoit la commande de l’église Notre-Dame de Montfarville. Au total, dix-neuf toiles représentant des scènes bibliques sont peintes. Entre 1878 et 1883, Guillaume Romain Fouace s’attèle à la réalisation d’épisodes comme La fuite en Égypte ou bien La marche des Rois Mages et y place des figures réelles. Il prend comme modèle l’abbé Jean-François Gouttière, curé de Montfarville, François Débrix, maire de la ville et Bernard Le Baron, président de la Fabrique qui sont les trois personnages entourant Jésus dans La guérison du paralytique. L’artiste introduit son autoportrait dans La pêche miraculeuse, ainsi que celui de sa fille Béatrix représentant l’ange Gabriel dans L’Annonciation. Par la suite, dans le cœur de l’église, il se lance dans le projet de reproduire la Cène de Léonard de Vinci.
Guillaume Romain Fouace, une production inspirée par le XVIIe siècle
Guillaume Romain Fouace est fortement inspiré des productions du XVIIe et XVIIIe siècles. C’est dans une facture classique qu’il convoque avec réalisme, les œuvres des plus grands peintres, comme les natures mortes de gibier de Jean Siméon Chardin, les verreries de Willemm Claesz Heda, ou encore les huîtres de Pieter Claesz. L’artiste est un partisan de tous types de natures mortes, nature morte de verrerie, de produits de la chasse, de crustacés et de fruits de mer. Fouace se concentre majoritairement sur l’esthétique intrinsèque de ce qui est représenté. Ses natures mortes n’ont rien de superficielles et se rattachent à ce qu’il y a de plus quotidien.
Par ailleurs, Guillaume Romain Fouace, dans ses scènes de genre, tente de faire ressentir le quotidien, avec par exemple des scènes de pêche traditionnelle ou encore de chasse, inspirant ainsi une sincérité dans laquelle le spectateur peut s’y retrouver.
Quelle est la côte de Guillaume Romain Fouace ?
La côte de Guillaume Romain Fouace connait une hausse notoire depuis les années 2000. L’artiste s’étend dans le domaine de la peinture avec 97% des ventes sur le marché. Ses œuvres se vendent le plus souvent entre 3000€ et 30 000€ pour les plus emblématiques. Ses aquarelles sont plus rares sur le marché, en 2021 à Paris, l’une d’entre elles, Coup double (1893) se vend à 1 500€. Le record obtenu est pour une de ses natures mortes, Nature morte à la brioche et pot de confiture, acquise pour 23 500€ à Cherbourg en 2012.
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