Estimation et cote de l'artiste Hans Hedberg

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Hans Hedberg : les premiers pas vers la carrière artistique

Hans Hedberg est né en 1917 à Köpmanholmen, un port du nord de la Suède. Hedberg est issu d’un père suédois, héritier d’une scierie, et d’une mère française, fille de baleiniers bretons. Sensible aux talents de son fils, qui s’intéresse aux arts plus qu’à la pêche, la mère d’Hans Hedberg pousse le jeune homme à se dédier à sa passion. À l’âge de vingt-et-un ans, Hans Hedberg s’investit dans une carrière artistique qui l’orientera vers la céramique et le sud de la France, loin des brumes et des hivers sans fin de sa suède natale. 

Hans Hedberg et la céramique : un voyage vers la poterie européenne ; Capri, Lucio Fontana et Peggy Guggenheim

Durant la Seconde Guerre Mondiale, le jeune Hans Hedberg effectue son service militaire. Il voyage beaucoup en conséquence, et découvre l’art européen, notamment à l’Académie royale danoise de Copenhague, où il se rend par à-coups pour étudier, et à l’Académie Colarossi de Paris. Peu à peu, Hedberg va se spécialiser dans la céramique. C’est surtout le voyage à Capri de 1947 d’Hedberg qui l’oriente définitivement vers cet art : Hans Hedberg se passionne pour la céramique italienne, et va étudier à l’Institut de céramique de Faenza durant deux ans, sur l’île de Capri. Hedberg se perfectionne dans l’art céramique, et il rencontre de grands collectionneurs ainsi que de grands artistes comme Marino Marini, et même le célèbre Lucio Fontana, lui-même très friand de céramique, ainsi que la très influente mécène Peggy Guggenheim. 

1949 : Hans Hedberg à Biot, parmi les artistes céramistes du Sud de la France

Après ces rencontres qui finissent de convertir Hans Hedberg à la pratique de la céramique, l’artiste décide de se rendre dans l’une des cités du sud de la France qui, avec celle mitoyenne de Vallauris, ont contribué au renouveau de cet art traditionnel : Biot, qui est aussi connue pour ses ateliers artisanaux traditionnels de verrerie. Hedberg rejoint sur la Côte d’Azur une colonie d’artistes tels que Suzanne Ramié (atelier Madoura), Picasso, Cocteau et Jean Marais, qui s’adonnent déjà à la poterie et ont adopté le sud-est comme patrie. 

Hans Hedberg ouvre son atelier à Biot, et connaît au fur et à mesure de plus en plus de succès. Pablo Picasso, mais aussi Fernand Léger, Jean Cocteau ou Marc Chagall viennent lui rendre visite et écouter ses conseils pour modeler la terre. En 1954, Hans Hedberg obtient le diplôme d’honneur de la 10e Triennale de Milan. En 1955, l’année suivante, la Médaille d’or des Chefs-d’oeuvre de la Céramique moderne, à Cannes. Entre autres, il obtiendra en 1968 le grand prix de la première biennale internationale de céramique d’art à Vallauris, preuve incontestable que de jeune potier, Hans Hedberg est devenu un maître en la matière.   

Hans Hedberg et la céramique fruitière vernie

Hans Hedberg s’intéresse aux formes rondes et pleines. Il commence par modeler sa terre pour former des oeufs, en reproduit les différents coloris, et tente d’inventer des émaux et vernis qui confèrent encore plus de rondeur à ses oeuvres. Peu à peu, à force d’essais, il se met, dans les années 1970 surtout, à réaliser des fruits, pommes, poires, raisins, citrouilles, aux formes exagérées, immenses, qu’il enduit d’un épais vernis. La brillance des coloris s’en voit renforcée ; une pomme est semblable, dans son répertoire, à une pomme d’amour, une pomme luisante de taille XXL. 

En parallèle, inspiré par la mer et la montagne qui s’offrent à lui depuis Biot, petite bourg médiéval planté sur une bande de terre coincée entre les deux éléments, Hans Hedberg imagine des créatures qui peupleraient les profondeurs azuréennes ; étranges oursins, coraux inconnus, mais aussi créatures de la terre, comme ses silhouettes de cyprès étrangement regroupées. Hedberg a aussi réalisé des reliefs sur commande, notamment pour la fac de sciences de Marseille.

Son vocabulaire issu de la nature est toujours rehaussé d’une forte dose d’imagination, de rêve et de mystique propre à l’âme du plus français des artistes suédois. Son travail est exposé dans de grands musées, à commencer par le musée qui porte son nom, le Hans Hedberg Museum, d’Örnsköldsviks, en Suède, mais aussi le Musée international de la céramique de Faenza, en Italie, le MoMA de New-York, Le Musée National de la Céramique, à Sèvres, ou le Kunstmuseum de Munich. 

Hans Hedberg s’est éteint à Cannes en 2007. 

L’estimation des oeuvres d’Hans Hedberg

Le record d’enchères pour une oeuvre d’Hans Hedberg a été atteint pour une grosse citrouille de 1990, céramique de 52 x 96 cm, vendue en 2016 en Suède pour la somme de 49 400 euros (hors frais). Pour la même somme (hors frais), on trouve également une paire de cerises qui a été acquise en Suède en 2015. Ses citrons et ses pommes circulent sur le marché, à des prix oscillant entre les 40 000 et 4 000 euros selon la taille, la couleur, la qualité. 

(Illus.) Hans Hedberg

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