Estimation et cote de l'artiste Huang Zhou

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Huang Zhou, un dessinateur né

Huang Zhou, né Liang Cantang, est né à Lixian, dans la province chinoise du Hebei, en 1925. Dès son plus jeune âge, Huang Zhou démontre des talents pour le dessin, si bien qu’il commence régulièrement à suivre des leçons de calligraphie et de dessin. En 1939, à la mort précoce de son père, le jeune garçon de quatorze ans à peine se met à donner des cours de dessin dans une école à Baoji pour faire vivre sa famille. Mais Huang Zhou ne peut se satisfaire de si peu ; il quitte son travail pour rejoindre X’ian, dans le Nord-Ouest de la Chine, où il s’attache à l’artiste Zhao Wangyun, qui devient son mentor.

Huang Zhou perfectionne son art du dessin et de l’aquarelle sous la férule de Zhao Wangyun, peintre moderne réputé et fondateur de la Chang’ang school of ink, une école d’art à l’encre de Chine tournée vers les sujets du quotidien et le paysage dans un souci réaliste de description du monde. Huang Zhou accompagne son mentor dans le nord-ouest de la Chine, où il découvre de nouveaux paysages qui enrichissent son imaginaire, en particulier bétail, ânes, chevaux. Mais le jeune homme est aussi attiré par les révolutions idéologiques de son temps.

En 1949, Huang Zhou rejoint les rangs de l’armée de Libération. En raison de son talent, Huang Zhou est promu directeur de l’équipe artistique de la région militaire du Nord-Ouest chinois. C’est dans ce contexte que Huang Zhou, posté près de la région du Xinjiang, une province voisine du Tajikistan, et depuis devenue autonome, découvre la culture de la minorité Tajik, une culture orientale bercée de tradition iranienne. L’art des Tajiks, leur mode vestimentaire et leur singularité culturelle fascine Huang Zhou, et influence énormément son travail, lui offrant une voie nouvelle à explorer dan le réalisme des scène quotidiennes.

Huang Zhou, un talent célébré puis réprimé par le régime

Le succès de Huang Zhou ne fait que croître. En 1955, Huang Zhou part pour la capitale, Beijing (Pékin), où il se dédie uniquement à l’art. En 1957, l’artiste se voit offrir une première exposition personnelle à l’Académie des Arts ; c’est une véritable consécration. En outre, cette-même année, Huang Zhou reçoit une médaille d’or au Festival Mondial de la Jeunesse pour l’une de ses oeuvres. Le peintre continue son travail autour du paysage et des descriptions de la vie quotidienne, et travaille désormais à plein temps comme artiste. Cependant, l’orage menace ; pendant la Révolution Culturelle de Mao-Zedong, initiée en 1966 et qui perdure jusqu’ en 1976, Huang Zhou subit la répression du régime, et se voit interdit de peindre. Il faut attendre la fin de la période maoïste pour que Huang Zhou, alors alité et paraplégique, se remette aux pinceaux.

Huang Zhou, renouveau d’un peintre de talent

Peu à peu, le peintre retrouve l’inspiration. En 1979, il expose ses oeuvres à Shenzen. À Suzhou (province du Jiangsu), où il voyage en 1980, Huang Zhou observe la campagne : les paysages, les animaux, tout inspire le regard poétique de l’artiste. Après la répression, de nouveau, le régime souhaite s’allier les talents de Huang Zhou, et en 1981, il fonde avec d’autres artistes de grand renom, comme Li Keran l’Institut de recherches pour la peinture traditionnelle chinoise, un établissement dont le premier directeur fut Li Keran, et dont Huang Zhou fut vice-président. Ainsi, Huang Zhou poursuit après la Révolution culturelle le parcours de peintre patriote initié durant ses années dans le Nord-Ouest auprès des militaires. Huang Zhou contribue également à fonder le musée d’art Yan Huang à Pékin (Beijing) dont il sélectionne les oeuvres de la collection permanente. La réputation de l’artiste dépasse désormais les frontières. En 1984, son travail est rassemblé dans une grande rétrospective à Tokyo, au Japon. En 1986, c’est à Singapour puis à Londres que son oeuvre est exposée, puis à Düsseldorf l’année suivante. Huang Zhou est décédé en 1997 à Pékin. En 1995, le Musée Cernuschi de la ville de Paris lui a dédié une exposition.

Faire estimer gratuitement une oeuvre de Huang Zhou

Le record d’enchères pour une oeuvre de Huang Zhou a été atteint en 2013, lorsque l’aquarelle « Gaiety in the grassland » datée de 1981 a été adjugée pour près de 13 millions et demi d’euros hors frais. On y voit des représentants du peuple Tajik dans une lande sur des chevaux. De nombreuses aquarelles et dessins à l’encre de Chine en couleurs de Huang Zhou sur le thème de la vie quotidienne mêlant coutumes des Tajik et vie en extérieur ont ces vingt dernières années été vendus aux enchères pour plus de deux millions d’euros. Ces enchères se déroulent souvent en Chine et montrent l’attrait des chinois pour l’un de leurs plus grands peintres modernes, ayant observé la tradition chinoise de l’encre sur papier et de la calligraphie pour les faire évoluer vers le réalisme des scènes folkloriques d’une partie méconnue de la Chine de l’Ouest.

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(Illus.) Huang Zhou

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