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Estimation et cote de l'artiste Jean-Auguste-Dominique Ingres

Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), peintre français né à Montauban, est l’un des artistes les plus emblématiques de son époque. Élève de Jacques-Louis David (1748-1825) à Paris, il hérite de son style néoclassique et développe sa propre identité à travers des lignes dites pures et une interprétation personnelle de la beauté.

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Jean-Auguste-Dominique Ingres, sa vie entre la France et l’Italie

Jean-Auguste-Dominique Ingres découvre la peinture auprès de son père sculpteur, à Montauban. Cet attrait précoce pour ce domaine le pousse à intégrer l’Académie des Beaux-Arts de Toulouse à l’âge de onze ans, puis à rejoindre Paris. Il devient alors l’élève de Jacques-Louis David en 1796 lorsqu’il rejoint son atelier comme assistant. Considéré comme l’initiateur et le représentant du mouvement néoclassique en France, Jacques-Louis David enseigne à Jean-Auguste-Dominique Ingres les fondements du néoclassicisme, lui permettant deux ans plus tard d’accéder à l’École des Beaux-Arts de Paris.

En 1801, Dominique Ingres reçoit le prix de Rome mais ne part en Italie pour étudier à la Villa Médicis qu’en 1806. Il y reste quatre ans, durant lesquels il se perfectionne dans le nu féminin. Son admiration pour les maîtres de la Renaissance lui fait découvrir Raphaël, qui aura une influence sur son travail jusqu’au bout. Pendant cette période, Dominique Ingres réalise notamment La Baigneuse en 1808, mais aussi des peintures historiques. Il continue d’envoyer ses tableaux en France, mais ceux-ci sont mal accueillis, si bien qu’il décide de poursuivre ses études en Italie.

Dominique Ingres se marie en 1813 et devient un portraitiste renommé, notamment grâce à son célèbre tableau La Grande Odalisque réalisé en 1814. Il retourne ensuite à Paris en 1824 avec sa femme, repart en Italie entre 1835 et 1841 en tant que directeur de l’Académie de France à Rome, puis de nouveau à Paris pour y peindre des portraits.

Jean-Auguste-Dominique Ingres, sa rivalité avec Eugène Delacroix

Si Dominique Ingres est reconnu pour ses traits, Eugène Delacroix (1798–1863) s’oppose naturellement à lui dans le traitement des couleurs. D’une part, Dominique Ingres propose un style académique propre au mouvement néoclassique, visible dans la rigueur de ses œuvres, bien que le traitement des corps soit controversé. D’autre part, Eugène Delacroix est affilié au mouvement romantique et fait un usage atypique de la couleur.

C’est lors du Salon de Paris en 1827 que l’opposition entre le romantisme et le néoclassicisme devient flagrante. Jean-Auguste-Dominique Ingres propose l’Apothéose d’Homère, tandis qu’Eugène Delacroix expose la Mort de Sardanapale, laquelle est mal reçue en raison de ses codes trop éloignés de l’Académie. L’œuvre d’Ingres est droite, symétrique, pure, classique : elle correspond en tous points à la vision et aux codes de l’Académie, quand celle de Delacroix est chaotique, morbide et malsaine.

Jean-Auguste-Dominique Ingres, ses œuvres critiquées

Les critiques et accueils réservés aux œuvres de Dominique Ingres sont sa première motivation à s’établir à un endroit. Il part en Italie quand son portrait Napoléon Ier sur le trône impérial en 1806 est rejeté, puis reste à Rome quand ses toiles envoyées à Paris reçoivent de mauvaises critiques. Il repart alors en France après le succès de Vœu de Louis XIII, exposé au Salon de Paris en 1824, puis s’établit à nouveau en Italie quand l’accueil du Martyre de saint Symphorien porte un coup à sa carrière. Il reviendra finalement une dernière fois en France pour poursuivre ses portraits et réaliser des commandes d’œuvres décoratives.

Durant toute sa carrière, Dominique Ingres s’est confronté aux critiques parfois très crues de ses pairs, mais également de la part d’écrivains et poètes qui prenaient alors le parti de l’école romantique. La raison provient des contradictions qu’il impose entre ses modèles et ses propres critères de beauté. Bien qu’il appartienne à l’école classique de David, Jean-Auguste-Dominique Ingres n’hésite pas à déformer les corps, quitte à leur donner des angles absurdes, en adéquation avec sa vision unique de la beauté.

La cote des œuvres de Jean-Auguste-Dominique Ingres

La renommée de Jean-Auguste-Dominique Ingres a permis d’exposer ses œuvres dans les plus grands musées. Toutefois, ses dessins, estampes et aquarelles circulent encore parfois dans les ventes d’œuvres d’art. À titre d’exemple, le Portrait d’homme en buste, réalisé au crayon, a été estimé à 120 000€ et s’est vendu à 193 000€. Quant aux peintures à l’huile, le Portrait de la comtesse de la rue en 2009 part pour 1,8 millions d’euros. Ses œuvres se vendent entre 90€ pour une estampe, et 1 800 000€ pour une peinture.

La Grande Odalisque (1814), huile sur toile, 91 × 162 cm, Paris, musée du Louvre.

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