Home » Estimation, Cote et valeur artiste » Jean Bazaine
Estimation et cote de l'artiste Jean Bazaine
Jean Bazaine (1904-2001) est un peintre non figuratif de la Seconde École de Paris. Toute sa vie, Jean Bazaine s’est investi en peinture et en littérature. Découvrez l’histoire de Jean Bazaine et sa peinture. Besoin d’une expertise ? Contactez l’équipe d’Estimon’objet !
Comment estimer une œuvre de Jean Bazaine
Vous souhaitez expertiser une œuvre de Jean Bazaine et recevoir son estimation ? Remplissez votre demande via notre formulaire. Faites estimer une œuvre de Jean Bazaine en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.
Jean Bazaine, amant de la peinture et de la littérature
Jean Bazaine se forme en arts plastiques à l’école des Beaux-Arts, et étudie de façon contemporaine à la littérature. Proche du milieu littéraire, Jean Bazaine fréquente un cercle de poètes. Son œuvre plastique est d’ailleurs inspirée par Marcel Proust, André Frénaud, et Jean Tardieu. En ce qui concerne les arts plastiques, Jean Bazaine étudie d’abord la sculpture auprès de Paul Landowski. À partir de 1924, il change de discipline et se tourne vers la peinture.
En 1932, Jean Bazaine donne sa première exposition personnelle à la galerie Van Leer à Paris. Il y présente des toiles figuratives aux tons sombres, ocre, vert et bleu intense. Le peintre est remarqué pour l’harmonie des couleurs de ses toiles. À partir de 1934, Jean Bazaine exerce à la fois comme peintre et critique d’art. Ses critiques sont publiées dans Temps Présent, Esprit, et Poésie 43. En peinture, Jean Bazaine se tourne rapidement vers l’aquarelle. En 1937, alors qu’il vient de lier amitié avec Jacques Villon, Jean Bazaine évolue vers un art non figuratif.
Jean Bazaine et l’art non figuratif
À la fin des années 1930, Jean Bazaine bascule vers un art non figuratif. Inspiré par Marcel Gromaire, le peintre adopte une nouvelle manière. Ses peintures sont organisées par une structure cloisonnée verticale. Les formes se géométrisent, et les contours éclatent. Jean Bazaine s’oppose au Surréalisme et à l’Abstraction décorative. Il cherche davantage à représenter le mouvement grâce à des formes géométrisées.
La palette de Jean Bazaine s’éclaircit progressivement. Il joue des contrastes du rouge et du jaune avec le bleu et le vert pour accentuer l’intensité des coloris. Jean Bazaine a l’ambition de transformer les beautés de la nature en sources de lumière. En cela, la luminosité de sa palette joue un rôle prédominant. Jean Bazaine s’affirme comme peintre défenseur de l’avant-garde, comme le montre sa participation à l’exposition « Vingt Jeunes peintres de tradition française » à la galerie Braun en 1941. Cette exposition historique visait en effet à résister à la notion d’art dégénéré, et à promouvoir la liberté de création des artistes d’avant-garde.
Jean Bazaine et les arts décoratifs
Tout au long de sa carrière, Jean Bazaine participe au renouveau des arts décoratifs en concevant des vitraux, des cartons de tapisserie, des décors de théâtre, et des cartons de mosaïques.
Les vitraux de Jean Bazaine
En 1937, Jean Bazaine réalise son premier vitrail pour une chapelle privée. Se découvrant une passion pour cette technique, il la met à profit à de nombreuses autres reprises. Ainsi, en 1943, il fait trois vitraux pour l’église d’Assy, puis en 1952, deux vitraux pour le château de La Chaux dans le Morvan.
Pour le vitrail de l’église d’Audincourt (1955), Jean Bazaine expérimente une nouvelle technique et utilise de petits carrés de verre. Séduit par le résultat, il reprend cette méthode pour les vitraux de l’église de Villeparisis. Jean Bazaine est sollicité jusque dans les années 1980 pour la conception de vitraux.
Les mosaïques et tapisserie de Jean Bazaine
Jean Bazaine s’essaie à la tapisserie mais n’a pas la même appétence pour cette technique que pour le vitrail. Il réalise néanmoins un carton de tapisserie pour le nouveau Palais de Justice de Lille en 1967.
En ce qui concerne la mosaïque, Jean Bazaine réalise son premier carton en 1951, pour la façade de l’église d’Audincourt. Il renouvelle ensuite régulièrement l’expérience, et reçoit des commandes variées. Il réalise tant des mosaïques pour décorer le bâtiment de l’Unesco à Paris (1960) que des mosaïques pour la station de métro Cluny-Sorbonne, ou encore pour le Palais du Luxembourg (1988).
Les décors de théâtre de Jean Bazaine
Enfin, dans les années 1950, Jean Bazaine est appelé pour réaliser quelques décors de théâtre, notamment pour Georges Dandin de Molière, ainsi que pour Amar sin saber a quien de Lope de Vega.
Faire estimer gratuitement une peinture de Jean Bazaine
L’estimation des œuvres de Jean Bazaine varie fortement en fonction du support de l’œuvre. Ainsi, les peintures de l’artiste s’échangent le plus souvent pour un prix compris entre 50 et 100 000 €, tandis que les dessins peuvent être acquis pour quelques milliers d’euros, et quelques centaines d’euros permettent d’acquérir une estampe.
Ce sont les toiles de grand format qui suscitent le plus d’intérêt de la part des collectionneurs, comme le montre la vente de Mars, le Torrent (1956), huile sur toile mesure 1,62 x 0,8 m., adjugée pour 75 000 à Paris en 2016. Le record des ventes est aujourd’hui détenu par Le grand arbre dans la campagne (1947), adjugé pour 155 000 € à Paris en 2007.
Vous souhaitez faire expertiser une peinture de Jean Bazaine et recevoir son estimation. Remplissez votre demande via notre formulaire en cliquant ici. Faites estimer une peinture de Jean Bazaine en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel
En lien avec Jean Bazaine
Estimation d’objet d’art en ligne : comment faire ?
Remplir le formulaire
Joindre vos photos
Réponse en 48 heures