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Estimation et cote de l'artiste Jean-Pierre-Cassigneul
Des portraits de femmes raffinées, quelquefois mélancoliques et coiffées d’un élégant chapeau, caractérisent l’œuvre du peintre contemporain Jean-Pierre-Cassigneul. Le style coloré et la composition équilibrée des tableaux de l’artiste sont reconnus internationalement, particulièrement au Japon et aux États-Unis.
Comment estimer une œuvre de Jean-Pierre-Cassigneul
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La formation artistique du peintre Jean-Pierre Cassigneul
Né à Paris en 1935, Jean-Pierre Cassigneul est encouragé par ses parents dans sa passion pour la peinture. Le jeune homme est issu d’un milieu aisé. Il s’intéresse aux arts. Son grand-père travaillant dans la haute couture en tant que fondateur de la maison Jean Dessès, Jean-Pierre Cassigneul est immergé dès son enfance dans le milieu de la mode.
Dès ses dix-sept ans, en 1952, Jean-Pierre Cassigneul réalise sa première exposition particulière alors qu’il n’est encore que lycéen. Il est exposé à la galerie parisienne avant-gardiste de Lucy Krogh.
Jean-Pierre Cassigneul intègre ensuite l’Académie Charpentier à Montparnasse. Rapidement, il délaisse cette institution pour entrer dans l’atelier du peintre figuratif Jean Souverbie. Ensuite, il se perfectionne à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Après son service militaire en Algérie, c’est au sein de l’atelier de Roger Chapelain-Midy, peintre, lithographe et décorateur de théâtre, que Jean-Pierre Cassigneul commence à travailler.
Ses rencontres avec un marchand d’art japonais, un éditeur et deux galeristes parisiens sont déterminantes pour sa carrière.
La reconnaissance fulgurante des galeries d’art pour les peintures de Jean-Pierre Cassigneul
En 1964, après celle au Salon de la jeune peinture, Jean-Pierre Cassigneul obtient une exposition particulière à la galerie Tivey-Faucon. C’est à cette période qu’il reçoit la reconnaissance artistique de Kiyoshi Tamenaga. Ce jeune marchand d’art japonais se spécialise dans la diffusion d’artistes européens. Il acquiert une quinzaine de tableaux qu’il présente au Japon. Jean-Pierre Cassigneul expose donc à Tokyo par son intermédiaire dès 1966.
Dans le même temps, Noël Schuman propose à Jean-Pierre Cassigneul d’illustrer le livre de Joseph Kessel intitulé La Tour du malheur. La collaboration entre l’éditeur et le peintre se poursuit régulièrement, notamment avec l’édition des Pièces condamnées de Charles Baudelaire en 1977. Le recueil est ponctué de lithographies originales du peintre. Des portraits et de nus de femmes y figurent.
Simone Karoff et Charles Zabler, respectivement directeurs des galeries parisiennes Findlay et Bellechasse, découvrent les peintures de Jean-Pierre Cassigneul. Ces deux personnalités du monde de l’art contemporain contribueront régulièrement à promouvoir le travail de Jean-Pierre Cassigneul en exposant ses œuvres, dont ses lithographies.
Des expositions majeures suivront aux États-Unis, au Japon, à Paris et en Europe comme récemment à Amsterdam.
Les portraits de femmes élégantes de Jean-Pierre Cassigneul
S’il est un thème récurrent dans les œuvres de Jean-Pierre Cassigneul, il s’agit bien des représentations de la femme. Le peintre figuratif est amateur des œuvres de Kees Van Dongen, Pierre Bonnard ou encore Édouard Vuillard. L’artiste, fidèle à son style, s’attache à célébrer les figures féminines. Des jeunes filles et des femmes élégantes sont représentées dans des poses souvent alanguies. Les contours sont dessinés avec des traits plus foncés, marquant un fort contraste avec les autres couleurs.
Dans le tableau Les Coquelicots, une femme à la robe et au chapeau blancs et violets porte un bouquet de fleurs. Son regard triste, tourné vers le sol, lui donne une allure romantique. Les couleurs de ses habits s’opposent avec le fond vert de l’herbe. Sur la toile Femme sur la plage, une fantomatique élégante aux yeux largement maquillés en vert détonne. Cette figure au premier plan, au regard fixé sur le spectateur, se démarque des cavaliers sur la plage du second plan. L’œuvre, par cette image énigmatique, incite le spectateur à imaginer une histoire des plus mélancoliques.
Jean-Pierre Cassigneul se détourne parfois de son sujet de prédilection pour peindre des paysages, comme ceux de Deauville. Il peint également des natures mortes dont des bouquets de fleurs. Les tons doux y sont toujours de mises, permettant alors de conserver cette atmosphère poétique qui lui est chère.
Estimations des tableaux et des dessins du peintre Jean-Pierre Cassigneul
Les peintures de Jean-Pierre Cassigneul connaissent un grand succès dans le monde entier, et ce depuis les débuts du peintre. Au Japon comme aux États-Unis et en Europe, ses œuvres se vendent entre 800 et 550 000 euros. De nombreuses lithographies sont présentes sur le marché de l’art, ainsi que des dessins et des tapisseries.
En 2013, l’huile sur toile intitulée Dans la roseraie a atteint la somme de 547 970 euros. Quelques années plus tard, en 2018, le tableau Être seule a été vendu pour 249 037 euros. Plus récemment, en 2023, la toile Les Roses a été adjugée aux enchères à 107 869 euros. La même année, l’huile sur toile Les Deux amies a été vendue à 84 584 euros. Cependant, un petit tableau de Jean-Pierre Cassigneul, d’une dimension de 27 par 22 centimètres et Sans titre, a été cédé pour 1 172 euros en 2021.
Concernant les lithographies de Jean-Pierre Cassigneul, l’œuvre dont le titre est Le Bracelet vert a été adjugée à 825 euros en 2023. Anniversary, un portrait d’une femme portant un énorme bouquet, a été vendu à 8 314 euros en 2012.
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