Home » Estimation, Cote et valeur artiste » Joseph Charles Marin
Estimation et cote de l'artiste Joseph Charles Marin
Joseph Charles Marin est un sculpteur parisien qui exerce essentiellement dans la première moitié du XIXe siècle. Son œuvre néo-classique peut s’apprécier selon deux parties : l’une gracieuse et légère, l’autre austère et dédiée aux commandes privées. Alors qu’il perd en notoriété dès les années 1820, Joseph Charles Marin bénéficie aujourd’hui d’une cote honorable sur le marché de l’art.
Comment estimer une œuvre de Joseph Charles Marin
Vous souhaitez expertiser une œuvre de Joseph Charles Marin et recevoir son estimation ? Remplissez votre demande via notre formulaire. Faites estimer une œuvre de Joseph Charles Marin en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.
Qui est Joseph Charles Marin ?
Joseph Charles Marin est un sculpteur français, né en 1759 et mort le 18 septembre 1834 à Paris. Il réalise une grande partie de sa formation artistique sous les conseils de Clodion, son professeur de sculpture. Joseph Charles Marin tente à plusieurs reprises de remporter le grand prix de sculpture sous l’Ancien Régime, entre 1782 et 1787.
Après la Révolution, en 1791, Joseph Charles Marin participe pour la première fois au Salon, où il expose ensuite régulièrement jusqu’en 1833. Entre 1794 et 1799, il séjourne à Rome et réalise des sculptures inspirées des chefs-d’œuvre italiens. En 1801, Joseph Charles Marin remporte le grand prix de Rome en sculpture, grâce au bas-relief Caïus Gracchus quittant sa femme Licinia. Entre 1802 et 1807, il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome. Vers 1805, Joseph Charles Marin opère un changement de style dans son œuvre, passant d’une manière légère et gracieuse à un style sévère.
Joseph Charles Marin est de retour à Paris en 1812. Il entreprend alors des travaux plus importants pour la coupole du Panthéon ou l’Arc de Triomphe. En 1813, Joseph Charles Marin est nommé professeur à l’Ecole des beaux-arts de Lyon. Il démissionne quatre ans plus tard pour retourner à Paris et restaurer le baldaquin du dôme des Invalides. Entre 1827 et 1829, Joseph Charles Marin sculpte les bustes du Dauphin et du duc d’Angoulême. Au début des années 1830, il travaille pour une clientèle privée d’amateurs tout en donnant des cours de sculpture. Cependant, c’est dans la pauvreté que Joseph Charles Marin meurt en 1834.
L’œuvre en deux temps de Joseph Charles Marin
Dans un premier temps, Joseph Charles Marin oriente son œuvre vers un style élégant et gracieux, fortement influencé par les œuvres de son maitre Clodion. Lorsqu’il séjourne à la Villa Médicis au début des années 1800, Joseph Charles Marin développe une créativité teintée de légèreté. Il veut profiter de ces années de pensionnat pour réaliser des compositions en terre cuite, originales et inspirées de l’Antiquité. Cependant, Joseph Charles Marin opère un changement certain dans son style. Ainsi, l’intégralité de son œuvre peut s’analyser en deux parties. Il délaisse un style aimable pour favoriser un style sévère. Peu à peu, Joseph Charles Marin abandonne les sculptures gracieuses pour se consacrer à des commandes privées de bustes ou de monuments funéraires.
Les sculptures néo-classiques de Joseph Charles Marin
A partir de 1805, Joseph Charles Marin entre dans la seconde partie de sa carrière : il adopte un style et des sujets plus austères, en adéquation avec les canons néo-classiques alors en vigueur. A l’instar des artistes néo-classiques de son époque, Joseph Charles Marin se tourne vers l’Antiquité et ses valeurs esthétiques : le « beau » idéal est à la fois celui du corps et de l’esprit. Le Néo-classicisme se retrouve particulièrement dans l’art du portrait qui associe la pureté des formes et le souci du détail. Cette rigueur esthétique donne parfois l’impression de froideur.
À combien sont estimées les œuvres de Joseph Charles Marin ?
Les œuvres de Joseph Charles Marin se font rares sur le marché de l’art et en ventes aux enchères. Celles proposées à la vente sont, le plus souvent, des bronzes, des terres cuites ou des médailles. Malgré sa perte de notoriété à partir des années 1820, Joseph Charles Marin bénéficie aujourd’hui d’une belle cote.
Les sculptures de Joseph Charles Marin peuvent être estimées, en moyenne, entre 300 euros et 320 000 euros. Le record de vente pour une œuvre de Joseph Charles Marin remonte à décembre 2014 : le marbre intitulé Venus and Cupid kissing, daté de 1808, atteint le prix au marteau de 322 760 euros.
Plus récemment, en novembre 2016, le bronze Bacchante courant est adjugé à 300 euros. En décembre 2017, une paire de buste en terre cuite nommée Deux Bacchantes, datée de 1833, est adjugée à 25 000 euros. En mai 2019, la sculpture en terre cuite intitulée Buste de Bacchante est adjugée à 5 500 euros.
En lien avec Joseph Charles Marin
Estimation d’objet d’art en ligne : comment faire ?
Remplir le formulaire
Joindre vos photos
Réponse en 48 heures