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Estimation et cote de l'artiste Judith Leyster
Longtemps oubliées, les œuvres de Judith Leyster (1609 – 1660) sont redécouvertes sur la scène artistique en 1893. Ses tableaux – des portraits, des sujets de genre et des natures mortes – figurent aujourd’hui dans les collections de grandes institutions. Sa toile La Joyeuse Compagnie est exposée à Paris, au musée du Louvre. Découvrez l’histoire de Judith Leyster et ses œuvres du caravagisme. Besoin d’une expertise gratuite et en ligne ? C’est sur Estimon’objet !
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Judith Leyster, peintre néerlandaise du XVIIe siècle
Des personnages joyeux peuplent les tableaux de Judith Leyster. Peut-être parce que la jeune fille, née en 1609 à Haarlem (Pays-Bas), grandit dans la brasserie familiale jusqu’à la faillite de celle-ci, en 1625. Judith Leyster a alors seize ans. Comme ses sept frères et sœurs, elle doit travailler pour aider aux dépenses. Judith Leyster serait devenue apprentie dans l’atelier de Frans Pietersz de Grebber. Son style s’apparente à celui de Frans Hals. Ce dernier, considéré comme un maître du portrait, est l’un des plus célèbres peintres baroques néerlandais. Les deux artistes se connaissaient. Douée, Judith Leyster devient en 1633 membre de la guilde de Saint-Luc de Haarlem, à seulement vingt-quatre ans.
Elle est la première femme à accéder à cette corporation réunissant des peintres, des graveurs, des sculpteurs et des imprimeurs. Elle fonde son atelier et y reçoit des apprentis. En 1636, Judith Leyster se marie avec le peintre Jan Miense Moelnaer, disciple de Frans Hals. Elle cesse officiellement de peindre, secondant peut-être son mari dans sa tâche. Elle aura cinq enfants. Le couple s’installe à Amsterdam en 1636, puis à Heemstede en 1648 où Judith Leyster décède en 1660.
Des portraits, des scènes domestiques et divertissantes peints par Judith Leyster
Judith Leyster illustre des scènes de tous les jours, dites scènes de genre. Elle s’attache particulièrement à représenter des personnages heureux. Une partie de cartes, un garçon jouant de la flûte ou un couple attablé à une taverne forment quelques-uns de ses sujets. Judith Leyster peint des scènes domestiques comme des divertissements, où figurent des musiciens ou des personnes en train de boire. Sur nombre de ses œuvres, elle représente une vue en diagonale ou en contre-plongée de ses héros du quotidien. Son Autoportrait, une de ses plus célèbres toiles, date de 1630. Judith Leyster s’y peint assise devant un tableau en cours d’exécution, et représentant un violoniste presque hilare. Comme le musicien tenant son archet, elle manie son pinceau d’une main et sa palette de l’autre. Affublée d’une grande collerette et d’une robe somptueuse, la peintre regarde le spectateur en souriant.
Les expressions des protagonistes sont particulièrement étudiées. Dans La Proposition, remarquable tableau peint en 1631, la femme reste consciencieuse, penchée sur son ouvrage. Ses yeux sont baissés et elle cherche à se dérober à l’homme qui l’observe. Celui-ci semble lui proposer un arrangement peu honnête. Il tient des pièces d’argent dans une main tandis que l’autre repose sur le bras de la jeune femme. Son demi-sourire trahit ses intentions. Ce tableau est également remarquable pour le traitement de la lumière. Le contraste entre la luminosité et l’ombre permet de souligner l’intensité dramatique de la scène. La bougie éclaire le visage de la femme, tout en projetant sur le mur l’ombre menaçante de l’homme. Judith Leyster souligne la vertu morale de la femme.
Faire estimer gratuitement une oeuvre de Judith Leyster
Sur le marché de l’art, les peintures de Judith Leyster sont peu fréquentes. Certaines ont été attribuées à tort à son mari Jan Miense Moelnaer ou au peintre Frans Hals, leur style pictural étant proche. La jeune femme signait pourtant ses tableaux avec ses initiales, suivies d’une étoile. En effet, son nom sous la forme « Ley-ster » peut se traduire du néerlandais par « étoile polaire » ou « étoile blanche ». Ces dernières années, les œuvres enfin reconnues de Judith Leyster ont été vendues à des prix extrêmes.
Si, en 2020, l’huile sur panneau représentant le Portrait d’une dame a été vendue 3 200 euros, le Portrait d’un artiste a été acquis pour 469 719 euros en 2016. Le tableau Jeune Homme avec une cruche a été acheté pour la somme de 119 158 euros en 2016. Trois ans plus tôt, un Portrait d’homme, probablement Vincent Laurensz Van der Vinne, a été vendu seulement 6 615 euros. L’huile sur toile intitulée Trois Joyeux compagnons, œuvre rare et précieuse, est particulièrement recherchée. Elle représente une scène gaie, avec des personnages aux mines réjouies. L’un tient une carafe, l’autre un violon tandis que le troisième s’esclaffe derrière eux. Le tableau a été adjugé pour le prix record de 1 684 420 euros en 2018.
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(Illus.) Judith Leyster, Autoportrait, Vers 1630
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