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Estimation et cote de l'artiste Karel Ooms
Karel Ooms (1845-1900) est un peintre belge. De nature curieuse, il s’essaye, tout au long de sa vie, à des genres pluriels, que ce soient les sujets d’histoire, le paysage, le portrait ou les scènes de genre. Des sujets qu’il transpose également dans ses tableaux influencés par le courant orientaliste, fruits de ses voyages. Sa notoriété est toutefois principalement due à ses peintures en lien avec l’Histoire belge.
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Karel Ooms, ambassadeur de la Belgique
La production d’œuvres de Karel Ooms, retraçant l’histoire de son pays natal, est conséquente.
Né à Dessel, le jeune Karel Ooms évolue dans une famille paysanne nombreuse. De par ses talents pour le dessin, il reçoit, très tôt, une éducation artistique. A l’âge de douze ans, il obtient une bourse de sa ville natale lui permettant d’étudier à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers. Il suit alors l’enseignement de Nicaise de Keyser, peintre représentatif de l’école du romantisme belge excellant dans l’art du portrait et la peinture d’histoire. En 1865, diplômé de l’Académie, Karel Ooms revient dans sa ville natale, laquelle lui passe commande de deux retables destinés à l’église Saint Nicolas.
Vers 1871, il s’installe à Anvers en tant qu’artiste indépendant : les nombreuses commandes de la ville contribuent à sa renommée. Outre les quelques tableaux religieux, ce sont les commandes relatives aux sujets historiques qui assoient sa renommée notamment les deux immenses tableaux qu’il réalise pour la salle d’audience du tribunal du crime du palais de justice. Dès lors, sa popularité traverse les frontières européennes pour atteindre l’Australie et les Etats-Unis : ses peintures – principalement d’histoire – sont primées à Prague (1877), Amsterdam (1883), Chicago (1893), …
Si les œuvres historiques de Karel Ooms remportent un tel succès dans son pays natal, c’est en grande partie dû au choix des sujets : en effet, bon nombre de ses peintures font référence à des temps forts de l’histoire de la religion en Belgique. La lecture interdite, réalisé par l’artiste en 1876, est un exemple significatif : le tableau représente un vieil homme et une jeune femme penchés sur une bible mais dont l’attention est détournée par un élément hors-champ. Le succès de cette peinture est tel qu’elle a été imitée par d’autres peintres à des fins décoratives, dans des lieux religieux protestants mais également chez des particuliers.
Par ailleurs, cette œuvre révèle l’intérêt de Karel Ooms pour le portrait, un art dans lequel il excelle.
Karel Ooms, un portraitiste hors-pair
Dans la plupart des peintures de Karel Ooms figurant des scènes de genre – qu’elles soient religieuses ou historiques – transparait la prédilection de l’artiste pour le portrait, notamment le portrait de famille.
Dès son établissement à Anvers, parallèlement à son activité principale, il investit une partie de son temps dans cet art, ciblant la riche bourgeoisie d’Anvers. Il acquiert alors une certaine notoriété.
Ainsi, sur les 220 œuvres inscrites à son répertoire, un tiers est constitué de portraits.
Le succès rencontré par les portraits de Karel Ooms s’explique, non seulement, par la maîtrise de l’artiste à retranscrire la personnalité des modèles, mais également par le choix d’une certaine tonalité de couleurs – des pigments terreux – qui apporte une touche personnelle (bien que cette caractéristique soit académique à cette époque).
La période orientaliste de Karel Ooms
Si l’image principale de Karel Ooms est celle d’un artiste (r)attaché à son pays, il n’en reste pas moins que ses productions orientalistes – scènes du quotidien, portraits et paysages – lui confèrent une popularité.
En effet, l’artiste voyage souvent en Europe, au Moyen-Orient. Cette partie du monde – l’Égypte et la Palestine, en particulier – se révèle être une source d’inspiration importante. Son intérêt pour les thèmes du harem et de l’odalisque, notamment, transparaît dans ses œuvres orientalistes même si les paysages prédominent.
Cependant l’attachement de Karel Ooms à sa Belgique natale est tel qu’il ne peut rester loin de son pays très longtemps. Aussi épouse-t-il tardivement, en 1897, la baronne Edith van Eersel, appartenant à une famille aristocratique belge aisée, avec laquelle il partage sa passion pour l’art. Ils s’installent alors à Cannes, Karel Ooms étant atteint d’une maladie cardiaque. Malheureusement la vie à deux est de courte durée : l’artiste décède en 1900 à l’âge de 55 ans seulement.
L’estimation des œuvres de Karel Ooms
La valeur des œuvres de Karel Ooms témoigne d’une grande disparité entre les années de 2013 à 2021. En effet, on observe une courbe très irrégulière, avec des chiffres conséquents tous les deux ans, approximativement. Ses peintures constituent la majorité des ventes (91%), les prix variant de 95 à 30 000 €. Ses dessins et aquarelles ne concernent, quant à eux, qu’une part infime (4%). Le record est détenu par une huile sur toile, Réconciliation devant le tribunal (1888), vendue 30 000 € à Anvers en 2015. Bien que classé 91 403e sur le marché mondial en 2022, Karel Ooms occupe la 1ère place du marché belge (pour la même année).
(Illus.) Karel Ooms – MET DP – 386 – 389
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