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Estimation et cote de l'artiste Laurence Stephen Lowry
La cote du peintre anglais Laurence Stephen Lowry et de ses paysages industriels. Découvrez le parcours du peintre de Manchester et Salford Laurence Stephen Lowry. Besoin d’une expertise concernant Laurence Stephen Lowry ? Contactez l’équipe d’Estimonobjet !
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Laurence Stephen Lowry, une enfance tiraillée entre les arts et le besoin d’un métier sécurisant
Laurence Stephen Lowry est né en 1887, dans une famille modeste, à Stretford, en Angleterre. Fils unique, Lowry commence à dessiner dès l’âge de huit ans. En 1903, il est inscrit par sa tante dans une école privée, où un atelier est dédié à l’éducation artistique, mais l’année suivante, à 16 ans, le jeune Lowry devient clerc dans un cabinet d’experts comptables, un emploi qu’il occupera jusqu’à sa retraite. Pour autant, Lowry ne lâchera pas ses études d’art, les poursuivant à mi-temps à la Manchester Academy of Fine Arts et au Salford Royal Technical College jusqu’en 1925. Désireux de mener à bien ses deux carrières en parallèle, Laurence Stephen Lowry développe à partir de 1915 un style unique, qui sera reconnu ultérieurement par ses pairs artistes. La séparation entre vie professionnelle et peinture est totale chez Laurence Stephen Lowry ; presque tout le monde ignore sa double carrière, qui sera véritablement mise à jour seulement après son décès. Pour les uns il est artiste, pour les autres clerc.
Laurence Stephen Lowry ou la naissance du style des « industrial scenes » (scènes industrielles).
À partir de 1915, Laurence Stephen Lowry développe un style personnel et unique en son genre. Il suit pourtant les cours d’Adolphe Valette au Municipal College of Art de Manchester, mais, plus sensible au réalisme qu’à l’impressionnisme encore prôné par son mentor, Lowry a l’illumination un jour de 1916 ; il est dans la banlieue de Manchester, à Pendelbury, et attend le train. À cet instant, des ouvriers quittent en masse le site voisin de l’Acme Spinning Company Mill : cette vision captive Lowry. Issu d’un milieu pauvre, désirant montrer la vie contemporaine de l’Angleterre du Nord, plus enclin au réalisme qu’à tout autre style pictural, il vient de trouver son genre particulier : la scène industrielle. Le peintre, qui détestait vivre dans ces zones péri-urbaines aux habitants précaires, se met alors à parcourir les banlieues de Manchester et les villes mitoyennes en quête de sujets picturaux : Manchester et Salford seront ses fiefs. Lowry commence par se concentrer sur les bâtiments industriels dans une palette assez sombre, qui s’éclaircit des les années 1920-25.
À la manière des flamands, et sur le conseil de son professeur Edward John Bernard Taylor, il donne plus de vie à ses scènes par quelques truchements : Lowry commence à peupler ses paysages urbains, déjà remplis de tours et de cheminées d’usines, de petits personnages – les ouvriers, les mères au foyer, le petit peuple – et le fond de ses toiles blanchit, (une technique en plusieurs couches de blanc apposées sur la toile) en guise de représentation symbolique du brouillard et de la dureté de la vie. Laurence Stephen Lowry a trouvé son style, entre l’art naïf, le souvenir de Brueghel et le réalisme de la vie quotidienne qui l’environne.
Laurence Stephen Lowry : évolution d’un style pictural dédié aux travailleurs du nord de l’Angleterre
Encouragé par Bernard Taylor, le style de Lowry s’affirme dans les années 1930. Pourtant, son père décède en 1932, et Lowry doit prendre soin de sa mère durant les 7 ans qui lui reste à vivre. La pauvreté, la solitude, la dépression attendent le jeune Laurence Lowry durant cette période ; ses peintures au fond blancs et aux bâtiments industriels se dépeuplent, témoignage de l’isolement du peintre. En 1939, à la mort de sa mère, il peint « The Bdroom Pendelbury ». Cette même année, Laurence Stephen Lowry obtient sa première exposition personnelle, à Londres. Le succès est enfin au rendez-vous pour le peintre des « industrial scenes ». Sa technique spéciale, préparation de fond blanc puis usage de peintures directement issues des tubes, utilisées pures et maniées non seulement au pinceau mais parfois avec l’ongle et les doigts, étonne.
Lowry est dérouté par l’évolution de la société industrielle dans les années 1950, et par les métamorphoses des lieux de travail. Peu à peu, il cesse de peindre ses « industrial scenes » pour se concentrer sur les travailleurs eux-mêmes dans des portraits hors du temps, sur fond blanc. Son but ? Capter l’âme des gens du Nord de l’Angleterre, l’âme de ces ouvriers esseulés et fatigués. Un voyage au Pays de Galles lui rend temporairement son envie de peindre des scènes industrielles ; Lowry se fascine pour le contraste entre les usines et la nature intacte qui les environne dans cette zone de l’Angleterre. Sa palette s’illumine. Nous sommes au début des années 1960 ; à la fin de cette décennie, l’artiste cesse de peindre. Il meut d’une pneumonie en 1976, à Glossop (Derbyshire).
Laurence Stephen Lowry, postérité d’un travailleur peintre
Méconnu durant la première partie de sa carrière, Lowry n’a cessé durant la seconde de refuser les honneurs proposés. Acclamé par la critique, il reste inconnu des anglais. Un an après sa mort, en 1976, la Royal Academy de Londres dédie à Lowry une exposition rétrospective qui fait enfin connaître son travail auprès du grand public : c’est un succès. Lowry est aujourd’hui considéré comme l’un des peintres les plus importants du XXe siècle en Angleterre. Ses oeuvres se rencontrent dans d’importantes collections, comme celles de la National Gallery of Scotland, la Royal Academy of Arts de Londres, et la Whitworth Art Gallery de Manchester.
Faire estimer gratuitement une oeuvre de Laurence Stephen Lowry
Les tableaux de Laurence Stephen Lowry connaissent un succès croissant. En 2022, la toile « Going to the match », datée de 1953, s’est vendue pour 7 561 700 euros à Londres, sans compter les frais. C’est là le record d’enchères pour un tableau de Lowry. Ses plus belles « industrial scenes » atteignent plus d’un million d’euros d’estimation. Ses paysages industriels au crayon ou à l’aquarelle peuvent atteindre, s’ils sont envisagés comme des oeuvres à part entière, entre 50 000 et 200 000 euros d’estimation en moyenne, selon les dimensions, la technique employée, la date et le sujet. L’estampe la plus célèbre de Lowry, « Going to the match », a pu atteindre les 40 000 euros d’enchère en 2023.
Selon leur rareté, leur tirage et le sujet représenté, les estampes de Laurence Stephen Lowry peuvent aller de quelques centaines d’euros à 40 000 euros. Vous souhaitez faire expertiser une oeuvre de Laurence Stephen Lowry, et recevoir son estimation. Faites estimer une oeuvre de Laurence Stephen Lowry et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit, et totalement confidentiel.
(Illus.) Laurence Stephen Lowry
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