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Estimation et cote de l'artiste Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouy
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Les premiers pas académiques de Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouy dans les arts
Jean-Jules Antoine Lecomte du Nouy, enregistré comme Dunouy à l’état civil, est né en 1842 à Paris, d’un père musicien. Son frère, André Lecomte du Nouy deviendra quant à lui architecte, mais ce sont les arts visuels, et notamment la peinture et la sculpture qui attirent Jean-Jules André Lecomte du Nouy dès sa tendre enfance. En 1861, il entre à l’école des Beaux-Arts, dans l’atelier de Charles Gleyre, puis passe dans l’atelier d’Emile Signol avant de suivre l’enseignement du fameux peintre Jean-Léon Gérôme, qui apprécie tout particulièrement les dispositions du jeune Lecomte Du Nouy.
Dès 1863, Leocmte Du Nouy expose au Salon, où il rencontre un certain succès avec son tableau prenant pour thème Paolo et Francesca, les héros adultères de la Divine Comédie de Dante. Dès lors, il exposera annuellement, remportant dès ses premières participations quelques médailles et de bonnes critiques. Comme ses jeunes acolytes artistes, Lecomte Du Nouy rêve de voyages et d »horizons inconnus, et il part pour un grand tour découvrir les merveilles du monde méditerranéen.
Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouyet l’antiquité rêvée
En 1865, Lecomte du Nouy s’embarque pour la Grèce, la Turquie et l’Egypte, et traverse même l’Asie Mineure, accompagné du peintre et ami Félix-Auguste Clément. Comme son maître Jean-Léon Gérôme, à la fois romantique, peintre-troubadour et précurseur de l’orientalisme, Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouy se nourrit de diverses inspirations. Durant son voyage, l’antiquité, la renaissance, mais aussi l’orient l’inspirent. Il est assimilable au mouvement des néo-grecs qui orientalisent et sensualisent les références à l’antiquité.
En 1866, au Salon, il remporte une médaille pour L’Invocation à Neptune, peinture aujourd’hui conservée au Musée des Beaux-Arts de Lille. Le tableau intitulé Oedipe conduit par Antigone devant le corps de Jocaste, (autrefois conservé au Musée des Beaux-Arts d’Arras et sans doute perdu dans un incendie en 1915), témoigne comme le précédent de l’engouement de Lecomte du Nouy pour cette antiquité rêvée, à l’instar de Gérôme, mais aussi d’autres artistes incontournables de la période comme Jean-Auguste Dominique Ingres. Pour ce tableau, l’artiste reçoit le second grand prix de Rome.
Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouy, une carrière exemplaire
Désormais, Lecomte du Nouy est un peintre reconnu. L’Etat fait l’acquisition de certaines de ses toiles, comme pour celle des Porteurs de mauvaises nouvelles, exposée alors dans les collections du musée du Luxembourg en 1872. De même, L’Etat ainsi que la Ville de Paris lui commandent des oeuvres sur le thème de Saint Vincent pour l’église de la Sainte-Trinité l’année suivante.
Pourtant, Lecomte du Nouy est attiré par l’Orient. De nouveau, en 1875, il voyage, se rendant au Maroc et en Egypte. De cette inspiration orientale naîtra une peinture idéalisée, dont le plus bel exemple est sans aucun doute l’Esclave Blanche conservée au Musée des Beaux-Arts de Nantes, peinte en 1888.
En parallèle de ses dons dans la peinture de genre et dans la peinture d’histoire, Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouy est aussi un très bon portraitiste. Lors d’un voyage à Bucarest en 1892 pour y voir son frère architecte, Lecomte du Nouy réalise les portraits du roi et de la reine de Roumanie. À son retour, il poursuit dans le portrait mondain, réalisant ceux de diverses figures de la haute-bourgeoisie et de la noblesse. Le Musée d’Orsay conserve notamment un beau portrait d’Adolphe Crémieux, l’un de ses parents, réalisé plus tôt, en 1878.
L’éclectisme et la curiosité dont fait preuve Lecomte du Nouy lui permettent de s’adapter. Fervent bonapartiste, il réalise des scènes historiques à visée politique, mais il surprend aussi avec une sculpture fameuse, le marbre intitulé « Le fer qui donne du pain » présenté au Salon de 1905, qui met en scène un paysan travaillant sa faux. Ce réalisme, loin de la veine néo-grecque de sa jeunesse, atteste des qualités artistiques et de l’adaptabilité de l’artiste. En 1901, Lecomte du Nouy était déjà l’auteur d’une autre sculpture remarquée, une Mort de Gavroche très remarquée.
Après une carrière rythmée par de nombreux succès, Jules-Jean Lecomte du Nouy meurt à Paris en 1923.
L’estimation des oeuvres de Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouy
Le record pour un tableau de Jean-Jules-antoine Lecomte du Nouy a été atteint en 2018, à Paris, lorsque le tableau Les portes du harem, souvenir du Caire, (75 x 130,5 cm) a remporté l’enchère de 2 millions d’euros hors frais. Les tableaux de Lecomte du Nouy sont en général estimés entre 8 000 et 70 000 euros, selon la qualité, le sujet, la date et le format. Ses petites esquisses peintes (études de diverses parties du corps, têtes, mains ou pieds) s’estiment autour des 2 000 euros, parfois moins. La sculpture la plus fameuse de Lecomte du Nouy, le Fer qui donne du pain, a été adjugée pour des reproductions en bronze de petit format (maximum 53 cm) entre 1000 et 2000 euros.
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