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Estimation et cote de l'artiste Léon Bakst
Léon Bakst (1866-1924) est un artiste russe à la fois peintre, décorateur et costumier, collaborateur des Ballets Russes. Néoromantique, il révolutionne l’art du décors et du costume, et s’établit ainsi en grand artiste moderne.
Comment estimer une œuvre de Léon Bakst
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Léon Bakst, un néoromantique russe
Léon Bakst naît en 1866 au sein d’une famille bourgeoise juive, qui l’encourage à développer sa sensibilité artistique. Entre 1883 et 1886, il réalise ses études à l’Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg puis il voyage en Italie, en Allemagne et en France à partir de 1891. À Paris, Léon Bakst fréquente l’Académie Julian et l’atelier de Jean-Léon Gérôme.
De retour en Russie, Léon Bakst fonde le groupe d’artistes Mir Iskusstva (Le Monde de l’Art) en 1898, aux côtés de Serge Diaghilev et Alexandre Benois. Inspirés du symbolisme et de l’art nouveau européen, les artistes souhaitent renouveler l’art russe sans exclure la valeur de la Beauté, que remet en cause la société industrielle, puis les avant-gardes artistiques. Les artistes miriskunikis incarnent un néo-romantisme russe.
Rapidement, Léon Bakst reçoit des commandes de l’État russe, du tsar Nicolas II. Il réalise également de nombreux portraits d’artistes et de poètes russes tels que Philippe Maliavine, Andreï Biély ou encore Zinaïda Hippuis. Plutôt que la peinture à l’huile, l’artiste recourt à la gouache, l’aquarelle, le crayon ou la craie, privilégiant des effets lumineux et un goût de l’inachevé, propres à de nombreux miriskunikis.
Léon Bakst, l’aventure des Ballets Russes
De manière résolument moderne, les artistes miriskunikis plaident en faveur de la fusion des formes artistiques incluant le théâtre, la décoration et l’édition. Ils se fascinent pour les formes d’art populaire comme la marionnette, le masque et le carnaval, et se révèlent sensibles à l’humour, au grotesque et au jeu.
Léon Bakst l’incarne au théâtre à travers des décors et des costumes révolutionnaires. Dès 1908, il monte une série de spectacles antiques en Russie. L’année suivante, il débute une collaboration avec les Ballets Russes, et s’installe à Paris pour rejoindre le siège de la compagnie. Entre 1909 et 1921, Léon Bakst réalise les décors et les costumes de grands ballets tels que Schéhérazade, L’oiseau de feu ou Le spectre de la rose.
Dans ses réalisations, Léon Bakst compose un univers néo-romantique, imprégné des mondes orientaux, de romantisme français et allemand, ou de la Grèce archaïque. Sublimant le corps des danseurs, l’artiste compose une proposition moderne alternative à l’éclatement de la figure conçu par le cubisme. De même, dans ses décors, Léon Bakst maintient la sensualité, en déployant d’éclatant coloris, et élargit la scène par un jeu de perspectives, fait de lignes et de plans. Il renouvelle ainsi l’art de la mise en scène.
Léon Baskt, artiste moderne
En 1922, Léon Bakst cesse sa collaboration avec les Ballets Russes. En parallèle, il peint des paysages et continue ses portraits d’artistes et d’écrivains tels qu’Anna Pavlova, Blaise Cendras ou Claude Debussy. Mais c’est davantage en tant que décorateur et costumier que Léon Bakst laisse son empreinte auprès de ses contemporains. À propos de Bakst, Marcel Proust écrira ne rien avoir connu de plus beau que Schéhérazade.
À travers ses décors et ses costumes, Léon Bakst propose une manière nouvelle et avant-gardiste de concevoir la mise en scène. Il s’oppose au réalisme artificiel du théâtre de grand Boulevard, ainsi qu’au dépouillement et au retour au texte proposé par le grand Jacques Copeau. Par ce biais, Léon Bakst révolutionne l’art de la mise en scène, et laisse une trace durable sur les arts décoratifs et l’histoire des avant-gardes artistiques.
Les croquis, qui en rendent compte, se révèlent les témoins, autant que les oeuvres d’art finies, de Léon Bakst, grand artiste moderne.
Les oeuvres sur papier de Kijno sont très recherchées des collectionneurs, notamment les dessins sur papier froissé. Il faudra compter en moyenne entre 150 et 2 000 euros, avec quelques exceptions susceptibles de frôler les 8 000 euros. Quant aux lithographies, estampes ou sérigraphies, on s’attendra également à de jolies sommes allant de 90 à 600 euros.
Faire estimer gratuitement une oeuvre de Léon Bakst
Sur le marché de l’art, on retrouve de nombreux projets de costumes de Léon Baskt, tantôt des oeuvres sur papier tantôt des lithographies. On observe également une cote à la hausse pour cet artiste ces dernières années.
À l’aquarelle, au crayon, à la craie, et parfois rehaussés de doré et d’argenté, les dessins des projets de costumes de Léon Bakst sont estimés en moyenne entre 1 500 et 30 000 euros. Si les premiers prix débutent à 1 500 euros, ils s’élèvent rapidement autour de 15 000 euros pour les projets les plus connus de l’artiste tels que Shéhérazade.
Pour les lithographies de Léon Bakst, on compte en moyenne entre 90 et 250 euros, tandis que les rares gravures s’envolent à des sommes autour de 400 euros. Enfin, les programmes des Ballets Russes, réalisés par Bakst, Picasso et Derain, sont estimés entre 250 et 350 euro
À travers ses décors et ses costumes, Léon Bakst propose une manière nouvelle et avant-gardiste de concevoir la mise en scène. Il s’oppose au réalisme artificiel du théâtre de grand Boulevard, ainsi qu’au dépouillement et au retour au texte proposé par le grand Jacques Copeau. Par ce biais, Léon Bakst révolutionne l’art de la mise en scène, et laisse une trace durable sur les arts décoratifs et l’histoire des avant-gardes artistiques.
Les croquis, qui en rendent compte, se révèlent les témoins, autant que les oeuvres d’art finies, de Léon Bakst, grand artiste moderne.
Les oeuvres sur papier de Kijno sont très recherchées des collectionneurs, notamment les dessins sur papier froissé. Il faudra compter en moyenne entre 150 et 2 000 euros, avec quelques exceptions susceptibles de frôler les 8 000 euros. Quant aux lithographies, estampes ou sérigraphies, on s’attendra également à de jolies sommes allant de 90 à 600 euros.
(Illus.) Autoportrait
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