Estimation et cote de l'artiste Léon Cogniet

Né à Paris le 29 août 1749, Léon Cogniet est un peintre et lithographe connu pour représenter des épisodes historiques et des portraits de figures aristocratiques. L’artiste se classe parmi les peintres du XVIIIe siècle comme engagé politiquement envers les épisodes historiques de la France.

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Qui est Léon Cogniet, peintre d’art contemporain

Issu d’une famille d’artistes et d’artisans, son père Joseph Cogniet, artiste dessinateur de papier peint, et sa mère Marguerite Métuel, fille d’artisans aisés, Léon Cogniet s’intéresse très vite aux domaines artistiques. Dès l’année 1812, Léon Cogniet entre à l’école des Beaux-Arts de Paris et devient l’élève de Pierre Narcisse Guérin (1774-1833) avec qui il se lie d’amitié.

Cogniet reçoit  l’enseignement de Guérin  et rencontre dans son atelier, Théodore Géricault (1791-1824), Jean Alaux (1786-1864) et Harry Scheffer (1794-1858). Entouré d’artistes de renommée, le jeune peintre débute sa carrière avec des aptitudes certifiées et un regard engagé sur la société environnante. En effet, après le conflit franco-britannique le pays ainsi que sa stabilité ont été bouleversés. Cogniet y trouvera l’une de ses plus grandes sources d’inspiration.

En 1815, Léon Cogniet reçoit le prix du Torse, créant ainsi un engouement autour de l’artiste qui finit par lui ouvrir les portes du concours pour le Prix de Rome.  Le peintre s’y présente alors et réalise pour cette opportunité, la toile intitulée Briséis pleurant Patrocle et reçoit le deuxième prix. Avec persévérance, il retente le concours l’année suivante et peint Œnone refusant de secourir Paris blessé. Malheureusement l’artiste essuie un nouvel échec, mais celui-ci retente en 1817  en y présentant son Hélène délivré par Castor et Pollux qui lui vaut, cette fois, le premier prix de Rome.

De 1817 à 1822, Cogniet est pensionnaire de l’Académie de France à Rome et participe de plus en plus au salon. Ses toiles aux thèmes historiques concordent avec le mouvement artistique en vogue à cette époque. Avant de partir en Italie, l’artiste confirme son talent de portraitiste en réalisant les portraits de son père, de sa mère et de sa sœur ainsi que son autoportrait. L’Italie et ses paysages aux couleurs chaudes amènent l’artiste à la pratique de la peinture de paysage. 

Installé en Italie, Léon Cogniet réalise une copie d’après un marbre antique afin de l’envoyer à Paris.  L’artiste introduit ce marbre dans sa composition et peint un grand tableau d’histoire intitulé Marius sur les ruines de Carthage. La toile est présentée au Salon de 1824 aux côtés d’une de ses réalisations nommée Scène de massacre des innocents. Ses travaux obtiennent un franc succès puisque la première est vendue au roi Charles X et la deuxième au banquier Lafitte.

Sa renommée étant certifiée Léon Cogniet devient de plus en plus proche des mouvements naissants comme le romantisme. Il présente au Salon de 1827 Une femme des pays des esquimaux ou encore en 1828 L’enlèvement de Rebecca inspiré de la littérature de Walter Scott.

Son passage en Italie lui a permis de découvrir la peinture de paysage et Cogniet y trouve un certain intérêt. En 1827, il commence une série de peintures sur la vie de Saint-Étienne pour l’église de Saint-Nicolas-des-Champs à Paris. Le peintre représente des scènes religieuses aux atmosphères et aux arrière-plans minutieusement travaillés.

Les inspirations artistiques de Léon Cogniet

Léon Cogniet s’inspire majoritairement des scènes historiques et mythologiques provenant de l’histoire de France et de la Renaissance italienne. L’approche du peintre témoigne d’une époque charnière, la fin de la restauration réactionnaire et le début d’une révolution bourgeoise, qu’il tente de représenter dans ses compositions. La toile intitulée L’expédition d’Égypte peinte en 1835 témoigne, pour le peintre, d’une confiance agréée pour les nouvelles perspectives d’avenir pour l’Empire, ses découvertes, ses conquêtes et son universalité. La temporalité,  l’espace, les personnages et les objets historiques le rapprochent du courant réaliste.

Cogniet se détache d’un mouvement néoclassique pour s’immiscer sur le chemin des mouvements romantiques et orientalistes qui marqueront les périodes ultérieures. En 1831, le peintre réalise le portrait de Jean-François Champollion (1790-1834),  grand spécialiste de l’Égypte antique qui contribue à la reconnaissance de son art, et affirme à nouveau ses talents de portraitiste. Ce portrait en buste possède une dimension psychologique dû à une représentation réaliste du caractère de Champollion. L’égyptologue est vêtu avec élégance,  le peintre respectant alors les codes de l’esprit romantique, d’une veste sombre, le col relevé, la barbe désordonnée, la cravate nouée en papillon, et la main sur la poitrine, comme Napoléon. De ce fait, ce portrait exprime le génie et l’énergie créatrice du savant mais aussi la sensibilité et l’esprit de Cogniet.

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(Illus.) Léon Cogniet, l’Expédition sous les ordres de Bonaparte, 1835, huile sur toile, plafond de l’actuel salle 651 de la galerie Campana, musée du Louvre, Paris.

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