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Estimation et cote de l'artiste Leonora Carrington

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Leonora Carrington, naissance d’une peintre rebelle

Leonora Carrington est née à Clayton Green en Angleterre en 1917. Elle est la fille d’un riche industriel d’origine irlandaise. Leonora Carrington est une jeune fille dissipée et rebelle, renvoyée à plusieurs reprises des établissements catholiques où elle fait ses classes. Leonora sait depuis qu’elle a dix ans qu’elle sera artiste. Envoyée par sa mère à Florence, où Leonora Carrington suit des cours dans une école d’art, l’adolescente découvre l’art de la Renaissance, dans les églises et au musée des Offices notamment. La jeune Leonora est douée pour le dessin, et se passionne pour les mythologies, le monde de l’imaginaire et les arts visuels. Revenue en Angleterre dans les années 1930, c’est contre l’avis de son père que Leonora Carrington part étudier à Londres dans l’académie fondée par le peintre Amédée Ozenfant. Elle s’y rapproche d’artistes et d’écrivains surréalistes, et découvre notamment – avec enthousiasme – le travail du surréaliste allemand Max Ernst. 

Leonora Carrington et Max Ernst : le couple surréaliste emblématique de la fin des années 30

En 1936, Leonora Carrington rencontre Max Ernst. Un coup de foudre mutuel se produit. Le couple surréaliste s’installe dans le sud de la France, à Saint-Martin d’Ardèche. S’ensuit une période de création intense de trois ans, durant laquelle les amants reçoivent Leonor Fini, Lee Miller ou encore Paul Eluard chez eux. En 1938 Leonora Carrington participe à l’Exposition internationale du surréalisme à Paris où Toyen, Remedios Varo et d’autres femmes du surréalisme présentent aussi leur travail. La maison de Max Ernst et Leonora Carrington devient l’un des creuset du surréalisme international, et leur art propre s’y développe. En 1938, Max Ernst illustre La Maison de la peur, un texte de de Leonora, qui écrit de nombreux contes, aujourd’hui traduits en six langues. Les amants réalisent de nombreuses sculptures, et en 1939, Leonora Carrington et Max peignent à quatre mains La rencontre. Mais la guerre approche, et Leonora Carrington s’exile en Espagne avec des amis, sans Max Ernst, emprisonné car citoyen allemand, avant d’être plus tard enfermé par le gouvernement nazi en raison de son opposition idéologique. La fin de cette histoire d’amour est tragique pour Leonora Carrington, qui s’enferme dans une grave dépression, qu’elle relatera bien plus tard en français dans son livre En Bas (1973) où on peut lire les descriptions de son internement dans une clinique psychiatrique de Santander en 1940.

 

Leonora Carrington au Mexique : l’âge d’or de la carrière de la peintre

Leonora Carrington s’enfuit de la clinique pour Lisbonne, où son ami ambassadeur mexicain Renato Leduc lui propose un mariage blanc pour l’aider à quitter l’Europe afin de rejoindre Mexico via New-York où elle passe une année, près d’André Masson, d’Yves Tanguy et des autres surréalistes exilés. Elle y revoit également Max Ernst, devenu l’époux de Peggy Guggenheim. Une fois à Mexico, très vite, Leonora Carrington se lie avec un cercle d’intellectuels : les peintres surréalistes Wolfgang Paalen et Remedios Varo, qui devient sa meilleure amie, la photographe Kati Horna, mais aussi des écrivains, comme le prix Nobel de littérature Octavio Paz et Carlos Fuentes, qui s’amusent et s’émerveillent de ses passions pour le spiritisme et l’au-delà, en la nommant « la sorcière ». Leonora Carrington découvre et s’enivre des mythes et symboles des populations pré-colombiennes, et développe avec Remedios Varo un univers où le paranormal et les traditions ancestrales se mêlent au registre coloré de formes étranges et de chimères. L’artiste créée plus tard, en 1963-64, une fresque sur le « monde magique des Mayas » au musée anthropologique de Mexico. Elle peint, sculpte, tisse et écrit ; Leonora est une artiste complète.

En parallèle de son art protéiforme, Leonora Carrington rencontre en 1945 Emeric Weisz (Chiki), un photographe hongrois, ayant travaillé avec Frank Capa, avec lequel elle aura deux enfants, Pablo et Gabriel. En 1956, Leonora Carrington expose ses oeuvres à la Galeria de Arte Mexicano. En 1957, A. Jorodowsky met en scène Pénélope, une pièce écrite par Leonora Carrington, qui avait elle aussi, et peu de temps avant, dessiné les costumes d’une pièce d’Octavio Paz. Entre écriture et peinture, le surréalisme de Leonora Carrington, en cette fin des années 50, connaît enfin le succès qu’il mérite. Dans les années 1960, une grande rétrospective de Leonora Carrington est organisée au Musée National d’art moderne de Mexico. Leonora Carrington voyage aux Etats-Unis, où elle s’installe par périodes. 

Leonora Carrington, longue fin de carrière et reconnaissance mondiale

Une fois devenue mère, Leonora Carrington s’investit beaucoup dans le féminisme. Engagée dans la volonté de libération des femmes, elle défend les droits des femmes mexicaines, à travers son oeuvre peint, mais aussi dans ses textes. En parallèle, Leonora Carrington se consacre e plus en plus à la sculpture, qui prend une place prépondérante dans les dernnières années de sa vie d’artiste. En 1991, une grande exposition dédiée à son travail est proposée à Londres par la Serpentine Gallery. En 2005, le Palais des Beaux-Arts de Mexico organise une rétrospective Leonora Carrington, puis c’est aux Etats-Unis, et plus particulièrement au Dallas Museum et à la Frey Norris National Gallery de San Francisco qu’une grande exposition retrace le travail de la surréaliste, entre 2007 et 2008. 

Cette-même année, « Leonora Carrington, la mariée du vent » est monté à la Maison de l’Amérique latine à Paris. L’année suivante, on retrouve l’oeuvre de Leonora Carrington à la Manchester Art Gallery pour « Angels of Anarchy : Femmes artistes et surréalistes ». Leonora Carrington s’est éteinte en 2011 à Mexico d’une maladie pulmonaire, à l’âge de 94 ans. En 2023, « Leonora Carrington : Révélation » est la première rétrospective espagnole de l’artiste, tenue à Madrid, à la Fondation Mapfre.

Faire estimer gratuitement une oeuvre de Leonora Carrington

Le record d’enchères pour une oeuvre de Leonora Carrington a été atteint en 2022 lorsque la toile « Le jardin de Paracelse », datée de 1957, a été adjugée pour plus de deux millions et demi d’euros. De nombreuses huiles sur toile de l’artiste dépassent le million d’euros d’estimation. Les dessins surréalistes de Leonora Carrington sont estimés entre quelques milliers d’euros et 80 000 euros selon la technique, la dimension, le traitement et la date de réalisation. Les sculptures de Leonora Carrington passées en vente aux enchères ces vingt dernières année n’excèdent pas les 40 000 euros d’adjudication. Les plus belles estampes de l’artiste se vendent autour des 20 000 euros. Vous souhaitez faire expertiser une oeuvre de Leonora Carrington et recevoir son estimation. Faites estimer une oeuvre de Leonora Carrington, et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit, et totalement confidentiel. 

(Illus.) Leonora Carrington

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