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Estimation et cote de l'artiste Louis-Auguste Girardot
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Les premiers pas de Louis-Auguste Girardot
Louis Auguste Girardot est né en 1856 à Loulans-les-Forges en Haute-Saône. Rien ne destinait ce garçon, issu d’un milieu populaire, à devenir peintre. Et Girardot ne commence pas ainsi sa carrière ; fils de mécanicien, il travaille et réalise toutes sortes de petits métiers précaires pour subvenir à ses besoins ; cependant, son rêve est d’apprendre le dessin.
En 1880, alors qu’il est pensionnaire de la ville de Troyes, la municipalité lui offre la possibilité de suivre son rêve grâce à l’attribution d’une bourse. L’année suivante, Louis-Auguste Girardot se rend à Paris pour étudier l’art. Girardot entre alors à l’école Supérieure Nationale des Beaux-Arts, dans l’atelier du grand précurseur de l’orientalisme Jean-Léon Gérôme, et suit également l’enseignement de Paul Dubois, le peintre romantique dont la renommée est très importante dans ces années-là.
Le début de carrière de Louis-Auguste Girardot
À partir de 1881, Louis-Auguste Girardot expose au Salon des Artistes Français. Il devient membre de la Société Nationale des Beaux-Arts un peu plus tard, en 1890, suite à l’obtention de son diplôme aux Beaux-Arts en 1886. Dès lors, son travail reconnu, Girardot exposera chaque année aux salons et manifestations officielles, rencontrant un certain succès auprès de la critique. La consécration a lieu dès le Salon de 1887 : L’Etat lui achète une première oeuvre, Ruth et Booz (aujourd’hui visible au Musée des Beaux-Arts de Troyes). À cette occasion, il se voit également décerner le prix Marie Bashkirtseff.
L’année 1887 sourit décidément à Louis-Auguste Girardot : il obtient aussi une bourse pour voyager en Méditerranée : au programme, l’Espagne, le Maroc et l’Algérie. Ce voyage fait découvrir à Girardot les paysages ensoleillés et les traditions ancestrales du bassin méditerranéen, dont il s’éprend instantanément. Il rejoint son ami le peintre Jules-Alexis Muenier, également lauréat d’une bourse, et les deux acolytes vont jusqu’à Tétouan. C’est lors de ce voyage que se joue l’orientation picturale prise par le peintre, qui sera l’un des meilleurs représentants de l’orientalisme, déjà pratiqué par son maître des Beaux-Arts, Jean-Léon Gérôme.
Louis-Auguste Girardot et l’orientalisme : l’oeuvre d’une vie
Rentré à Paris, Louis-Auguste Girardot continue à peindre l’Orient. Ses tableaux prennent pour sujet la vie quotidienne au Maroc et les portraits féminins d’orientales, à l’exception de quelques paysages français. Son orientalisme plaît, et Girardot participe en 1889 à l’Exposition Universelle, ainsi qu’en 1900, année où c’est lui qui est mandaté pour organiser le pavillon des peintres orientalistes pour le pavillon de l’Algérie française. De même, il créée une affiche lithographiée pour l’occasion, « L’Andalouse au temps des Maures ». Lors de ces deux manifestations, Louis-Auguste Girardot se voit décerner des médailles d’argent pour ses peintures. Ces implications et récompenses attestent de son importance dans le panorama des peintres orientalistes de la fin du siècle, alors que le mouvement s’apprête à entamer son irrémédiable déclin. D’autres figures comme Constant Georges Gasté, Georges Brétegner, Pascal Dagnan-Bouveret ou Etienne Dinet sont aussi associées à cette dernière époque de l’orientalisme.
Louis-Auguste Girardot participe en 1906 à l’Exposition Coloniale, puis renouvelle l’expérience en 1922 et 1931. Devenu sociétaire du Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, Girardot continue à y exposer chaque année en parallèle des expositions de grande envergure. Sa carrière est brillante ; chevalier de la Légion d’honneur en 1903, il aurait pu conserver son art orientaliste désormais célèbre, mais il choisit de se lancer un nouveau défi, et il lance en 1907 durant le Salon des peintres orientalistes l’Union provinciale des Arts Décoratifs avec Victor Prouvé, Jean-Adolphe Chudant et Etienne Dinet. Girardot y dirige la région Franche-Comté.
Louis-Auguste Girardot continue de pratiquer son art jusqu’à sa mort en 1933. Fort de sa brillante réputation, il avait accueilli et formé le peintre et écrivain polonais Stanislaw Wyspiànski.
L’estimation des oeuvres de Louis-Auguste Girardot
En 2009, une toile de Louis-Auguste Girardot représentant une jeune femme orientale dans un paysage aux tonalités rosées a été vendue à Paris aux enchères pour la somme record de 95 000 euros (hors frais).
Les plus belles oeuvres orientalistes de Girardot – portraits féminins, scènes de vie locale – s’estiment en général autour de 10 000 et 60 000 euros. Les plus beaux dessins peuvent atteindre les 7 000 euros, tandis que d’autres ne dépassent pas les 200 euros. Tout dépend de la qualité, de la thématique, de la datation et des dimensions des feuilles de Girardot.
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