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Estimation et cote de l'artiste Max Jacob
Max Jacob (1876-1944) est un dessinateur, peintre et auteur du cercle de Pablo Picasso. Il est considéré comme un précurseur du mouvement Dada et du Surréalisme. Né à Quimper en 1876 au sein d’une famille juive, il subit les persécutions antisémites durant la Seconde guerre mondiale malgré sa conversion au catholicisme en 1915, et meurt à Drancy en 1944.
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Critique d’art
Max Jacob débute sa carrière comme critique d’art, après avoir étudié à l’Ecole coloniale de 1895 à 1898. Ayant obtenu sa licence de droit, il s’installe à Paris. Il travaille alors en tant que critique au Moniteur des Arts, et réalise la revue des expositions pour la Gazette des Beaux-Arts. Max Jacob publie alors sous le nom de Léon David. C’est aussi à cette période qu’il commence à peindre des tableaux à l’huile et à la gouache, en autodidacte.
En 1901, Max Jacob assiste à la première exposition de Pablo Picasso à la galerie d’Ambroise Vollard. Curieux du développement de son art, il noue une étroite relation avec le peintre. Dès l’année suivante, Max Jacob et Pablo Picasso partagent un logement, jusqu’au départ de Picasso pour Barcelone.
C’est Pablo Picasso qui conseille à Max Jacob d’écrire des ouvrages pour enfant. A son initiative, il publie un premier livre, Histoire du roi Kaboul Ier et du marmiton Gauwin dès 1904. Ses premiers contes pour enfants et poèmes en prose sont illustrés par Pablo Picasso et publiés par Daniel-Henry Kahnweiler. Dabs ses ouvrages, Max Jacob jette un regard critique sur la société, et partage son chemin spirituel.
Artiste cubiste
Max Jacob fréquente les artistes de Montmartre, et se lie d’amitié avec le groupe cubiste naissant. A son retour de Barcelone, il se rend quotidiennement dans l’atelier de Pablo Picasso. Il rencontre également en 1905 Guillaume Apollinaire.
A cette période, Max Jacob réalise des pastels et gouaches, dans un style cubiste inspiré des œuvres de Pablo Picasso. Il s’attache à figurer Paris, le Bois de Boulogne, et les faubourgs parisiens. Il représente également les membres de l’Avant-garde culturelle parisienne, témoignant ainsi de la vie de ses membres.
Max Jacob continue ses activités d’écrivain, en publiant des contes pour enfant et des poèmes. En 1909 et en 1915, l’artiste a deux visions christiques, dont témoignent ses œuvres, et qui l’incitent à se convertir.
La conversion de Max Jacob
En 1915, Max Jacob se convertit au catholicisme et se fait baptiser. Après avoir reçu une première reconnaissance en tant qu’artiste, grâce à son exposition de gouaches à la galerie Bernheim-Jeune en 1920, il se retire de la vie parisienne.
Il mène à partir de 1921 une vie retirée à Saint-Benoît-sur-Loire. L’artiste interrompt sa retraite par quelques voyages à l’étranger, notamment en 1925, où il rejoint Jean Grenier en Italie, et en 1926, où il part en Espagne.
Ayant passé un accord avec la maison d’édition Gallimard, et illustrant désormais lui-même ses écrits, il parvient à vivre de la vente de ses ouvrages.
Après un bref retour à Paris en 1927, il retourne au monastère de Saint-Benoît-sur-Loire, et s’inspire de son ancienne vie dissolue pour ses poésies, peintures et dessins.
Il entre en contact avec la galerie Georges Petit entre 1927 et 1931, où il n’y expose que des œuvres naïves, d’inspiration religieuse ou des scènes de genre. En 1930, certains de ses dessins partent également à New-York, pour être présentés à la galerie Joseph Brummer. Dans les années 1930, ses dessins se font très linéaires, peut être en lien avec la correspondance qu’il entretient avec Jean Cocteau depuis 1916.
L’artiste reçoit la Légion d’honneur en 1933, et publie un dernier recueil de poèmes illustré dans les années 1940, Visions des souffrances et de la mort de Jésus, fils de Dieu (1928). Malgré sa conversion au catholicisme, son installation au monastère, et sa décoration officielle, Max Jacob est arrêté par les nazis en raison de ses origines juives. Il meurt d’une pneumonie à Drancy, cinq jours après son arrivée.
La cote des œuvres de Max Jacob
L’indice des prix des œuvres de Max Jacob connait une baisse depuis 2013, malgré le record des ventes atteint en 2020, avec la vente de la gouache La crucifixion, adjugée pour 9 000 € à Paris.
Ce sont avant tout ses dessins, aquarelles et gouaches qui s’échangent sur le marché de l’art, pour 1 000 à 5 000 €. Ses peintures, moins fréquentes, sont adjugées pour les mêmes prix. Quant à ses ouvrages illustrés, ils peuvent être acquis avec un budget de 100 à 500 €.
Max Jacob, La Visitation, 1938, Musée des Beaux-Arts de Quimper
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