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Estimation et cote de l'artiste Pierre Bonnard
Pierre Bonnard est un peintre et imprimeur membre du groupe Nabi, connu pour son art décoratif et son talent de coloriste.
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Pierre Bonnard, peintre et juriste
Pierre Bonnard s’initie au dessin et à la peinture en parallèle de ses études de droit. Il s’inscrit à l’Académie Julian, où il rencontre Paul Sérusier, Maurice Denis et Paul Ranson. En 1888, Pierre Bonnard entre à l’École des Beaux-Arts de Paris, où il se lie d’amitié avec Ker-Xavier Roussel et Édouard Vuillard.
Dès l’année suivante, Pierre Bonnard installe un atelier aux Batignolles, et réalise des affiches et lithographies. Son affiche France Champagne est la première affiche lithographique. Elle eut un grand effet sur Henri de Toulouse-Lautrec. Encouragé par le succès de son affiche, il renonce à ses études de droit et choisit la carrière de peintre en 1889. Pierre Bonnard loue alors un atelier à Montmartre, qu’il partage avec Maurice Denis, Paul Sérusier, et Édouard Vuillard.
Pierre Bonnard, peintre et décorateur du groupe Nabi
Pierre Bonnard fait partie des premiers membres du groupe Nabi, formé autour de Paul Sérusier après la réalisation du Talisman peint en 1888 sous la direction de Paul Gauguin. Ayant découvert l’art japonais lors d’une exposition à l’École des Beaux-Arts en 1890, il est très marqué par l’audace des perspectives et des estampes japonaises, à tel point qu’on le surnomme « le Nabi très japonard ». Pierre Bonnard adopte en effet des mises en pages et des coloris japonisants jusqu’en 1909, notamment dans Grand mère et enfant (1894).
Dès 1894, Pierre Bonnard s’éloigne de l’esthétique Nabi, et opte pour un style plus libre, cherchant à dépasser l’impressionnisme. Il installe un atelier aux Batignolles, et se consacre en 1896 aux arts décoratifs. Il crée alors des décors et masques de théâtre pour Ubu Roi d’Alfred Jarry, travaille sur de nombreux projets de décor mobilier pour le théâtre de l’œuvre, et conçoit des vitraux pour le Salon d’Art nouveau international. Pierre Bonnard partage l’ambition des artistes de l’Art nouveau de faire des objets du quotidien des œuvres d’art.
Recherches sur la couleur
Au début du siècle, le groupe Nabi se distend. Pierre Bonnard voyage en Angleterre, Belgique, Hollande, en Espagne et en Italie, souvent accompagné d’Édouard Vuillard. Pierre Bonnard se tourne alors de nouveau vers la peinture, et mène à partir de 1902 des réflexions sur l’expressivité de la couleur. Sa palette se réchauffe alors, comme dans Nu à contre-jour (1908). Pierre Bonnard emploie une gamme de couleur limitée, mais chaque couleur devient le symbole d’une émotion. Il semble retourner à l’impressionnisme, mais donne une valeur expressive à la couleur, et adopte des compositions plus rigoureuses.
En 1909, Pierre Bonnard visite le sud de la France et se rend chez Henri Manguin à Saint-Tropez. Sous l’effet de la lumière du Midi, la couleur devient l’élément le plus important de sa peinture. Pour la maitriser, il travaille encore davantage sur le dessin et la composition, comme dans Café (1914).
De 1915 à 1920, Pierre Bonnard abandonne la dimension mimétique de la couleur, qui devient entièrement expressive. Sa thématique de prédilection en peinture et sculpture est alors le nu.
Pierre Bonnard, un artiste renommé
Dans les années 1920, Pierre Bonnard est admiré par nombre de ses confrères, et célébré aux États-Unis. Il remporte le prix Carnegie en 1923 et 1936.
Les créations de Pierre Bonnard évoluent vers une liberté et une fluidité croissante, tant dans ses peintures que ses gravures. Ses paysages tardifs se distinguent par leur luminosité, comme La salle à manger au Cannet (1947). En gravure, il réalise un ensemble d’illustration pour Saint Monique d’Ambroise Vollard. Pour suivre le rythme du texte, Pierre Bonnard varie les techniques, et crée entre 1920 et 1930 29 dessins reportés sur pierre, 17 eaux fortes, et 178 xylogravures.
Il triomphe au Salon d’Automne en 1946, un an avant sa mort en 1947.
La cote des œuvres de Pierre Bonnard
De nombreuses œuvres de Pierre Bonnard ont afflué sur le marché de l’art français en 2015, avec la dispersion de la collection d’Antoine Terrasse, historien de l’art et petit-neveu de Pierre Bonnard. Cette affluence a été suivie l’année suivant d’une importante perte de vitesse, l’indice des prix étant alors descendu de 52%. Aujourd’hui, pour acquérir une estampe, un dessin ou une sculpture, il faut compter 1 000 à 5 000 €. La plupart des peintures se vendent pour 100 000 à 500 000, cependant ses toiles atteignent régulièrement les 5 000 000 €. Le record des ventes est détenu par La Terrasse ou Une terrasse à Grasse (1912), vendu pour 15 133 230 € (17 000 000 $) en 2019 à New York.
(Illus.)Pierre Bonnard, La nappe à carreaux rouges (1910, coll. privée)
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