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Estimation et cote de l'artiste Pieter II Brueghel

Pieter II Brueghel, aussi surnommé Brueghel d’Enfer (« Höllenbrueghel »), est un peintre brabançon de la Renaissance. Fils ainé de Pieter Brueghel l’Ancien, il est le frère de Jan Brueghel dit Brueghel de Velours, le peintre de fleurs. Il naît à Bruxelles vers 1564 et effectue peut-être son apprentissage auprès du peintre paysagiste Gillis van Coninxloo, après avoir été initié à la peinture par sa grand-mère la miniaturiste Mayken Verhulst Bessemers. Une fois sa formation achevée, il s’inscrit comme maître indépendant sur les registres de la guilde de Saint-Luc à Anvers, où il demeure jusqu’à sa mort en 1637-1638.

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La peinture en héritage : les Brueghel, une dynastie de peintres

Dès son vivant, les œuvres de Pieter Brueghel le Jeune jouissent de la renommée de son père, Pieter Brueghel l’Ancien. Suivant son exemple, il peint des thèmes bibliques, des allégories et proverbes, des portraits, des allégories des saisons, des scènes de noces et enfin des scènes paysages, et adopte un point de vue caricatural. Le qualificatif d’« Enfer » ajouté à son nom souligne l’importance des thématiques liées à la mort et à l’Enfer dans ses toiles. Il copie fidèlement l’œuvre de son père, dont il a une intime connaissance, et la diffuse au plus grand nombre. Les œuvres moralisantes de Pieter Brueghel l’Ancien étaient très prisées dans les cours européennes telles que celle des Habsbourg ou des Farnèse vers les années 1600. Conservées dans les collections princières, elles sont très peu vues par le public et les autres artistes. Pour satisfaire le goût des collectionneurs pour le style de Pieter Brueghel l’Ancien, des peintres tels que Pieter Balten et Marten van Cleve réinterprètent sa production. Parmi ces copistes, Pieter Brueghel le Jeune se distingue par son excellente connaissance des détails des œuvres de son père. C’est donc lui qui réalise les copies les plus fines. 

Affirmer son identité

Bien qu’il peigne dans le style de son père, Pieter Brueghel le Jeune introduit des objets et thèmes nouveaux, qui viennent élargir son répertoire. Il adopte également une visée différente, en abandonnant la perspective moralisatrice de Pieter Brueghel l’Ancien, pour se présenter simplement comme chroniqueur de son époque. Se désintéressant des thématiques allégoriques et mythologiques si fréquentes à la Renaissance, il choisit dans son œuvre d’interroger l’identité de l’Homme. Pour distinguer ses tableaux de ceux de son père, qui signait ses toiles BRVEGEL, il transforme sa signature en 1616, passant de BRVEGHEL à BREVGHEL.

L’atelier de Pieter Brueghel le Jeune : une pépinière d’artistes

Peintre reconnu, Pieter Brueghel le Jeune accueille au moins neuf apprentis, dont trois sont restés célèbres dans le paysage flamand. Il a ainsi formé Andries Daniels le futur peintre floral en 1599, Frans Snyders le futur peintre animalier en 1608, et Gonzales Coques le futur spécialiste de scènes de la vie sociale en 1626. Son fils aîné Pieter Brueghel III devient lui aussi peintre. Sa renommée et l’abondance de sa production ne l’empêchent pas de vivre dans une importante précarité financière.

Une reconnaissance tardive de son originalité

Pieter Brueghel le Jeune est avant tout considéré comme le représentant de son père. Avant l’exposition organisée en 1934 par le marchand de tableaux amstellodamois Pieter de Boer, Brueghel d’Enfer et Brueghel de Velours, et leur influence sur l’art aux Pays-Bas, son œuvre n’était pas séparée de celle de Pieter Brueghel l’Ancien. La dimension personnelle de son œuvre est cependant mise en avant par l’historiographie contemporaine, en particulier lors de l’exposition tenue au Kunsthistorisches Museum de Vienne de 1997, Pieter Breughel Der Jungere. Jan Brueghel Der Altere. Flamische Malerei Um 1600. Tradition Und Fortschritt.

Quelle est la cote des œuvres de Pieter Brueghel le Jeune sur le marché de l’art ?

En raison de la raréfaction des œuvres des maîtres anciens en circulation, elles ne représentaient en 2018 que 9% du Marché de l’Art occidental en termes de lots vendus. Bien que cette part du marché soit restreinte par rapport à l’art moderne et contemporain, les prix des œuvres sont susceptibles de dépasser largement les attentes en raison de l’intérêt très vif qu’elles suscitent, et ce quel que soit le format et le support. Pieter Brueghel le Jeune figurait à la cinquième place au sein des ventes d’art ancien en 2018, après la vente de The Netherlandish Proverbs à Londres pour 6,308,750 £.  Le record des ventes de Pieter Brueghel le Jeune a été atteint à Londres en 2011, avec The Battle between Carnival and Lent, pour 6,873,250 £ (7 108 330 €). Entre 2012 et 2022, les tableaux de format moyen ont été vendus entre 400 000 et 700 000 €, et les œuvres de petit format entre 40 000 et 80 000 €.  

Le Dénombrement de Bethléem, vers 1605-1610, musée des Bons-Enfants, Maastricht

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