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Estimation et cote de l'artiste Théodore Chassériau
Théodore Chassériau (1819-1856) est un artiste peintre français né le 20 septembre 1819 à Santa Bárbara de Samaná sur l’île de Saint-Domingue, en République dominicaine. Il est connu pour avoir été le plus jeune peintre exposé au Louvre en réalisant à l’âge de quinze ans le portrait du peintre orientaliste Prosper Marilhat (1811-1847). Il représente le classicisme romantique ainsi que l’orientalisme.
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Théodore Chassériau, le jeune prodige
Théodore Chassériau vit ses premières années à Saint-Domingue avec sa mère Marie-Madeleine Couret de la Blaquière (1791-1866), plus tard nommée Marie-madeleine Chassériau. Son père, Benoît Chassériau (1780-1844), est à la fois ministre de l’Intérieur et agent secret, ce qui lui vaut d’être absent du foyer. C’est le grand-frère Chassériau, Frédéric-Victor-Charles Chassériau (1807-1881), qui est en charge de sa famille, qu’il fera d’ailleurs venir à Paris en 1822.Théodore Chassériau, prédisposé à l’art, intègre l’École des beaux-arts de Paris où il devient l’élève de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867) de 1830 à 1834. Ce dernier voit en Chassériau un talent qui le mènera loin, au point de lui proposer de le suivre à Rome, mais le jeune homme refuse, faute de moyens. Toutefois, son succès ne tarde pas à émerger puisqu’il expose au Salon en 1839 et part l’année suivante à Rome.
Théodore Chassériau, rencontre avec l'Orient
Le jeune artiste aspire à de nouveaux horizons, notamment l’Orient. Il est invité par le calife de Constantine à se rendre en Algérie en 1846, où Théodore Chassériau découvre la palette de couleurs chaudes ainsi que le mouvement qui sont propres à l’orientalisme. Désireux de s’éloigner de l’influence de son maître Ingres, il réalise des scènes de vie, brosse les cavaliers arabes ainsi que les femmes orientales nues qui cultivent l’exotisme de l’Orient.À cette période, Théodore Chassériau réalise de nombreux tableaux de harems et femmes nues ou dévêtues, sinon des dessins de femmes maures. À partir de 1850, ses tableaux orientalistes sont davantage des batailles ou des cavaliers arabes. Il utilise la palette orientaliste pour faire évoluer son propre style, résolument romantique à présent que sa plus grande inspiration est Eugène Delacroix (1798-1863), qui avait lui-même étudié l’Orient des années durant.
Théodore Chassériau, les fresques religieuses
La maturité artistique de Théodore Chassériau est si précoce qu’il réalise en 1843 une fresque à l’église Saint-Merri de Paris, ayant pour thème Sainte Marie l’Égyptienne. De 1845 à 1848, son frère lui obtient une commande particulière lui permettant de réaliser les fresques de l’escalier d’honneur de la Cour des comptes du palais d’Orsay. Malheureusement, son œuvre majeure est en majorité perdue lors de l’incendie de la Commune. Seules quelques fresques sont conservées grâce au comité Chassériau.En 1849, Théodore Chassériau reçoit les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. En 1853, il réalise une huile sur toile pour l’église Saint-Roch à Paris, tout en travaillant de 1852 à 1855 sur une fresque dans l’abside de l’église Saint-Philippe-du-Roule à Paris. Sa descente de croix à l’église Sainte-Marie à Saint-Étienne est l’un de ses derniers travaux avant son décès précoce en 1856, alors qu’il n’est âgé que de 37 ans.
La cote des œuvres de Théodore Chassériau
L’ami et défenseur de l’œuvre de Théodore Chassériau, Théophile Gautier (1811-1872), rédige son oraison funèbre avec ces mots : « […] Parti d’Ingres, ayant traversé Delacroix comme pour colorer son dessin si pur, il était depuis longtemps lui-même un maître. ». La majeure partie des œuvres de Chassériau sont des portraits oscillant entre le romantisme et l’orientalisme. Il cultivait l’exotisme et l’érotisme des femmes dans ses tableaux, bien qu’il eût aussi peint des fresques religieuses et des batailles de cavaliers arabes. Théodore Chassériau a aussi réalisé de nombreux dessins issus d’études, ainsi que des gravures, qu’il s’agisse de lithographies ou d’eaux-fortes.Ainsi, ses gravures vont entre 400 et 2600 € tandis que ses dessins et aquarelles sont estimés entre 500 et 60 000 €. Le Portrait du Baron Claude-François Ménéval dessiné en 1852 est adjugé 87 000 € alors qu’il avait été estimé entre 15 000 et 20 000 €. Les tableaux de Théodore Chassériau réalisés sous l’influence de Jean-Auguste-Dominique Ingres ont une cote plus basse que ceux de sa période romantique, mais les prix oscillent entre 2000 et 1 500 000 € aux enchères. Son huile sur panneau Jeune Fille Mauresque, assise dans un riche intérieur (Almée) de 1853, estimée entre 228 000 et 340 000 €, est adjugée 329 000 €.
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(Illus.) Théodore Chassériau – Esther se parant pour être présentée au roi Ahasuerus, dit La Toilette d’Esther (1841), huile sur toile, 45 × 35 cm
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