Home » Estimation, Cote et valeur artiste » Théodore Fantin Latour

Estimation et cote de l'artiste Théodore Fantin-Latour

La cote du pastelliste Théodore Fantin-Latour et de ses portraits dessinés. Découvrez le parcours de Théodore Fantin-Latour, portraitiste et pastelliste de renom. Besoin d’une expertise concernant Théodore Fantin-Latour ? Contactez l’équipe d’Estimonobjet !

Estimation gratuite Théodore Fantin Latour

Vous souhaitez  expertiser une œuvre de Théodore Fantin-Latour et recevoir son estimation ? Remplissez votre demande via notre formulaire. Faites estimer une œuvre de Théodore Fantin-Latour en quelques clics et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit et totalement confidentiel.

Théodore Fantin-Latour, un jeune homme encouragé à devenir peintre

Jean-Théodore Fantin-Latour, dit Théodore Fantin-Latour, est né d’un père officier d’origine briançonnaise en 1805 à Metz. Une fois retraité, François Fantin-Latour, sensible aux arts et ayant lui-même reçu une formation à l’école gratuite de dessin (où il obtint en 1778 une médaille d’argent), s’installe à Grenoble avec ses deux enfants, Victor et Théodore Fantin-Latour, et les encourage à peindre. Théodore a un talent de dessinateur, et bientôt, il suit les cours de Benjamin Rolland, un élève de Jacques-Louis David, le grand peintre académique du temps. Benjamin Rolland est alors directeur de l’école gratuite de peinture et de dessin, mais également conservateur du musée de Grenoble (entre 1817 et 1853). En 1827, Théodore Fantin-Latour décide de partir à Paris avec son frère, Victor Fantin-Latour, pour y parfaire ses études d’art.

Théodore Fantin-Latour, un retour triomphant à Grenoble

Théodore Fantin-Latour retrouve de nombreux jeunes peintres de Grenoble à Paris ; avec eux, il visite les édifices remarquables et copie les oeuvres majeures du Musée du Louvre aux côtés des élèves d’Ingres. En 1831, Théodore Fantin-Latour rentre à Grenoble. Sa notoriété s’installe : très doué dans le portrait, il réalise notamment en 1832 celui de son ami Victor Sappey (aujourd’hui au Musée de Grenoble). Les églises, les couvents et autre établissements de Grenoble lui commandent des peintures. À partir de 1832, Théodore Fantin-Latour participe aux Salons organisés dans certaines salles du musée des beaux-arts de Grenoble par la Société des amis des arts. Les critiques sont dithyrambiques, surtout à partir de 1835, où on succès est tel qu’on le met en concurrence directe avec son maître (et directeur du musée) Benjamin Rolland. Dans Le Courrier de l’Isère du 12 mai 1835, au sujet des portraits de Théodore Fantin-Latour, on peut lire que « ses figures sont bien dessinées », et que « M. Fantin est certainement de tous les portraitistes celui de l’exposition qui mérie le plus d’éloges et d’encouragements ».

Théodore Fantin-Latour, un portraitiste en quête de succès à Paris

Connaissant un succès sans pareil à Grenoble, Théodore Fantin-Latour décide de s’installer à Paris, capitale des arts, pour y briller. Avec sa femme, Hélène de Naidenoff (fille adoptive d’une comtesse russe), Théodore Fantin-Latour s’établit à Paris, rue du Dragon, en 1841. Elle y restera jusqu’en 1858. Avec Hélène, Théodore a trois enfants en bas-âge, Henri, né en 1836, Marie, née en 1837, et Nathalie, née en 1838. Théodore Fantin-Latour expose au Salon de 1842 à 1844. On retrouve surtout des portraits, dans lesquels l’artiste est spécialisé, et des oeuvres religieuses. Théodore Fantin-Latour contribue à repopulariser le pastel. Après 1844, on ne trouve plus trace de la présence de Théodore au Salon, jusqu’en 1865, où il présente un portrait féminin, et en 1866, où c’est un Christ en croix qui est exposé. On sait qu’à partir de 1846, ayant remarqué les talents de son fils, Henri Fantin-Latour, Théodore commence à lui donner des leçon de dessin et de peinture.

Théodore Fantin-Latour, une fin de carrière en pointillés

La fin de carrière de Théodore Fantin-Latour nous est parvenue incomplète. Il n’a pas connu à Paris le succès escompté, et connaît des revers financiers. Le peintre cherche des solutions. Son nom apparaît en 1858 à Rouen, où il obtient une médaille de bronze à la 17e exposition municipale de la ville. Aurait-il tenté de percer dans cette région après le relatif échec parisien ? En 1861, toujours installé à Paris, il travaille pour l’évêque d’Evreux qui lui commande des copies des portraits des anciens évêques de la ville, lui demandant de retrouver les parents de ces derniers afin de réaliser leur portrait. Selon les notes de Mme Fantin-Latour (cabinet des estampes de la BNF), Henri Fantin-Latour, le fils prodige, tente en 1864 de trouver des débouchés en Angleterre pour vendre les oeuvres paternelles, sans grand succès. Théodore Fantin-Latour est mort en 1875.

Théodore Fantin-Latour célébré par son illustre fils, Henri Fantin-Latour

Son fils, Henri Fantin-Latour, grand spécialiste de la nature morte et des bouquets de fleurs, est devenu l’un des peintres les plus importants du XIXe siècle. Pour honorer la mémoire de son père et premier maître, Henri Fantin-Latour donnera (via le legs de son épouse Victoria) au Musée de Grenoble quatre peintures et dix-huit dessins de son père, Théodore Fantin-Latour, ainsi que de des oeuvres de son oncle, Victor-François, paysagiste, réunissant ainsi toute une dynastie de peintres dont il tient le nom dans le musée de Grenoble. Henri Fantin-Latour a représenté son père à plusieurs reprises, et notamment dans « M. Fantin père à son chevalet » (Musée de Grenoble), un dessin au fusain de 1892 rendant hommage à Théodore Fantin-Latour, père et peintre de son état.

Faire estimer gratuitement une oeuvre de Théodore Fantin-Latour

Théodore Fantin-Latour n’a pas connu les succès de son fils. Une paire de pastels sur papier représentant des bergers dans une ambiance galante, une copie d’après François Boucher, a été vendue en 2022 à Londres pour la somme de 20275 euros hors frais, constituant ainsi le record d’enchères pour une oeuvre du peintre. Pour une composition originale de Théodore Fantin-Latour, le record a été atteint en 1989 à Monaco pour un pastel, portrait de petite fille, vendu alors pour 18294 euros hors frais. Les portraits féminins du même genre, au pastel, représentant des jeunes femmes dans un format ovale, sont en général adjugés autour des 1 000 à 3 000 euros hors frais. Les peintures de Théodore Fantin-Latour sont plus rares que les pastels. Une marine (huile sur toile) a été adjugée en 2000 pour 7759 euros hors frais.

Vous souhaitez faire expertiser une oeuvre de Théodore Fantin-Latour et recevoir son estimation. Faites estimer une oeuvre de Théodore Fantin-Latour, et recevez une réponse sous quelques jours. C’est gratuit, et totalement confidentiel.

(Illus.) Théodore Fantin-Latour

Estimation d’objet d’art en ligne : comment faire ?

L’expertise en ligne de votre objet se fait facilement, en trois étapes ! C’est gratuit et confidentiel.