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Estimation et cote de l'artiste Yaacov Agam
Yaacov Agam (1928-…) est un peintre et sculpteur israélien, actif principalement en Israël et en Europe. Après une implication dans le mouvement Bauhaus, il s’affirme aujourd’hui comme représentant de l’art cinétique.
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Yaacov Agam et le Bauhaus
Yaacov Agam étudie l’art à l’Académie Bezalel à Jérusalem, et reste entre 1946 et 1949 sous la direction de Mordecai Ardon, qui avait fréquenté le Bauhaus à Weimar sous le nom de Max Bronstein.
Ce dernier incite Yaacov Agam à se rentre à Zurich, pour fréquenter la Kunstgewerbeschule de Johannes Itten. Auprès de l’ancien enseignant du Bauhaus de Dessau, et théoricien du mouvement, il approfondit son étude de la couleur et des principes du constructivisme.
Après deux ans en Suisse, Yaacov Agam part en 1951 à Paris, pour étudier dans l’Atelier d’Art Abstrait de Jean Dewasne et Edgard Pillet. Au sein de cet atelier, il rencontre Fernand Léger et Auguste Herbin qui l’influencent dans son esthétique.
Yaacov Agam est alors avant tout influencé par les théories de Vassily Kandinsky, qu’il connaît par Du Spirituel dans l’Art (1912), ainsi que par le courant Bauhaus auquel l’ont formé plusieurs artistes dont Johannes Itten, Siegfried Giedion, et Max Bill.
L’Art cinétique de Yaacov Agam
Dans les années 1950, Yaacov Agam renouvelle sa perspective artistique, et s’intéresse davantage au mouvement. Il cherche avant tout à prolonger la perception qu’a le spectateur de ses œuvres.
Pour ce faire, Yaacov Agam réalise entre 1951 et 1953 une série de Tableaux transformables et de Contrepoints. Il s’agit de compositions transformables au moyen d’un mécanisme de pivotement, et de compositions tactiles. Le mouvement n’est pas intrinsèque à l’œuvre mais initié par le changement de perspective du spectateur. L’attention et le mouvement du spectateur font donc partie inhérente de la création. Pionnier de l’Art cinétique, Yaacov Agam compte parmi les premiers artistes à encourager la participation des spectateurs dans ses créations. En incitant les visiteurs à modifier les tableaux, activer des mouvements, ajouter des sonorités, il encourage un art « aléatoire ».
La première exposition personnelle de Yaacov Agam à la Galerie Craven à Paris en 1953 remporte un succès critique. L’artiste présente de nouveau ses œuvres à l’exposition historique « Mouvement, » à Paris, à la galerie Denise René, en 1955. Pour cette exposition, qui inaugure l’art cinétique en tant que courant artistique, c’est André Breton qui choisit le titre des œuvres de Yaacov Agam.
Sa première série cinétique pousse Yaacov Agam à mener des recherches approfondies en optique et en musique. Il s’intéresse à l’incidence de la lumière sur l’apparence des formes, les transformations des couleurs, et les relations entre les mouvements et les sons. Cette quête se traduit par la création de peintures tactiles et acoustiques, telles que Sonore (1961).
Yaacov Agam se concentre également sur les métamorphoses, en particulier lorsque les motifs fusionnent et se dissolvent sous l’effet du mouvement du spectateur.
Yaacov Agam théorise ses conceptions artistiques à l’occasion d’une conférence donnée à Chicago en 1961. Il propose le temps comme quatrième dimension de la peinture. L’artiste présente à cette occasion son intérêt pour le caractère éphémère des formes, et l’action de la lumière sur celles-ci. Il les considère comme une marque de l’irréversibilité et l’inévitabilité du temps.
A partir des années 1960, Yaacov Agam adapte son esthétique pour des commandes officielles. Ainsi, il réalise des peintures murales pour le Jerusalem national convention centre, ou encore le Mur de séparation métamorphique pour le navire à vapeur israélien Shalom (1964). Yaacov Agam reçoit également des commandes en France, notamment le Salon du Palais de l’Elysée, à la demande du Président Georges Pompidou en 1974.
Yaacov Agam traduit également son esthétique sur les arts décoratifs. A partir de 1971, il réalise des décors complexes pour la Manufacture nationale de Sèvres, pour les assiettes de petit feu du service de table Diane. Les assiettes en édition limitées sont présentées au palais de l’Elysée.
La cote des œuvres de Yaacov Agam
L’art cinétique est aujourd’hui très prisé sur le marché de l’art. Yaacov Agam, en tant que pionnier de ce mouvement, fait l’objet d’un intérêt croissant des collectionneurs. Le chiffre d’affaires de ses ventes a connu une importante hausse depuis les années 2000.
Ce sont avant tout les estampes de Yaacov Agam qui s’échangent sur le marché de l’art (73% des ventes). Il est possible d’acquérir une feuille de l’artiste pour 100 à 5 000 €, ce qui explique leur circulation aisée sur le marché. Les œuvres cinétiques en volume de l’artiste sont elles aussi assez accessibles, et constituent 15% des ventes. Elles sont généralement adjugées pour 1 000 à 5 000 €, bien que les records dépassent les 100 000 €.
Ce sont cependant les peintures de Yaacov Agam qui suscitent le plus d’enthousiasme de la part des collectionneurs. Elles s’échangent le plus souvent pour 10 000 à 50 000 €, ey les records dépassent régulièrement les 100 000 €. La meilleure vente a été réalisée en 2010 à New York, avec Growth (1972), adjugée 437 378 € (580 000 $).
Yaakov Agam, Power, 1966, Beilinson medical center, Petah Tikva, Israël
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