Estimation gratuite de peintures de paysage

Longtemps considéré comme un genre mineur de l’histoire de l’art, le paysage a néanmoins fait l’objet de nombreuses productions au fil des siècles. Le discours quant à la hiérarchie des genres, codifiée par les théoriciens académiques, naît au XVIème siècle.

Le genre du paysage en tant que tel apparaît à la Renaissance, simultanément chez les peintres nordiques comme dans les gravures de Dürer, et chez les peintres italiens, tels que Léonard de Vinci, Dosso Dossi ou Titien. C’est en 1520 qu’apparaît pour la première fois le terme de “paysage”, alors utilisé pour décrire des tableaux de collections vénitiennes qui représentent la nature.

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Tout savoir sur les peintures de paysage

Deux manières de représenter le paysage coexistent. La première, réaliste, est le fait d’artistes nordiques comme Mathias et Paul Bril, tandis que la seconde est davantage idéalisée et renvoie à ce que l’on appelle le paysage classique, initié par les peintres italiens.

Le paysage réaliste, ou naturaliste, s’est développé chez les Nordiques qui cherchent à représenter une nature qui soit le plus fidèle possible au réel. Pour autant, les paysages de ces derniers ne sont pas dénués de bucolisme, célébrant l’opulence des Flandres. Entre paysages urbains, ciels et mers, les peintres nordiques s’éloignent des ruines italiennes en mettant en avant les caractéristiques de leurs propres pays : des pays de navigateurs où les ailes de moulin ne cessent de tourner, comme le représente la si emblématique œuvre de Jacob von Ruisdael, Le Moulin de Wijk bij Duurstede, une huile sur toile peinte vers 1670 et conservée au Rijksmuseum d’Amsterdam.

Annibal Carrache, peintre du XVIIème siècle est, quant à lui, à l’origine du paysage classique, à savoir un paysage très rigoureusement construit, qui s’étage par plans successifs autour de la masse architecturale d’une ville et qui est prétexte à représenter une scène religieuse selon une représentation qui correspond moins au réel. La nature qui est donnée à voir a été domestiquée par l’Homme, selon les codes d’une Arcadie antique adaptée à la grammaire de la religion judéo-chrétienne. C’est ce que l’on peut notamment observer dans La Fuite en Égypte, une huile sur toile réalisée entre 1602 et 1604 et conservée à la galerie Doria Pamphili à Rome. Le paysage classique est également porté par la figure de Claude le Lorrain, dans l’œuvre Paysage avec la nymphe Egérie, exécutée en 1669 et conservée à Naples à la Galleria Nazionale di Capodimonte. Nicolas Poussin a également peint beaucoup de paysages, dans une veine encore plus méditative.

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Au XVIIIème siècle, le paysage est mis en avant à travers le sous-genre des marines, qui s’attache à représenter la mer, ou à travers les vedute de Giovanni Antonio Canaletto, ces vues de la ville de Venise qui intègrent ville et port selon un horizon très large. À la fin du siècle, le paysage est mis au service de l’expression du sublime, ce qui à la fois émeut profondément le spectateur tout en provoquant la terreur. On trouve autant des représentations de naufrages que de montagnes escarpées. On peut citer par exemple une huile sur toile réalisée par Joseph Wright entre 1775 et 1797, Vue du Vésuve depuis Posilippo.

Le genre du paysage connaît un nouvel essor au XIXème siècle, au temps des romantiques, car il offre la possibilité de refléter les émotions des artistes. Caspar David Friedrich exprime ainsi de la mélancolie dans son huile sur toile Le Voyageur contemplant une mer de nuages, peinte en 1818 et conservée à la Kunsthalle de Hambourg. Les artistes de la fin du XIXème siècle qui travaillent en plein-air, tels les impressionnistes, n’auront de cesse de réinventer la représentation du paysage, avant que les avant-gardes du XXème siècle ne viennent décomposer le motif du paysage en bouleversant la forme et la couleur.

Parmi les nombreux artistes cités, certains ont un grand succès sur le marché de l’art tels Nicolas Poussin, dont la cote est d’environ 400 000 euros pour un moyen format, et celle de Caspar David Friedrich, qui est d’environ 1 million d’euros pour un moyen format. On retiendra la vente du 21 mai 2016 à Cologne. Le lot n°1264, une huile sur toile réalisée par Poussin et de moyen format a été adjugée 210 800 euros.

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