Estimation et cote Bvlgari

Créée en 1884 par Sotirio Bulgari, la maison Bulgari tient sa principale boutique dès 1915 à Rome, sur la via Sistina, puis s’installe par la suite via Condotti, dans le rez-de-chaussée de deux palazzi. Existant encore de nos jours, l’implantation de cette boutique historique traduit parfaitement l’entrée dans la haute joaillerie de ce qui n’était à l’origine qu’une simple maison d’orfèvrerie familiale

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Bulgari : le joaillier des stars

Si le fondateur de Bulgari a cultivé par cette présence une solide assise romaine, il n’a cependant jamais renié ses racines grecques. Sotírios Voúlgaris, de son vrai nom, a en effet débuté sa carrière dans la boutique familiale d’argenterie située à Paramythia, au cœur de la région d’Épire. Cette double orientation, gréco-romaine, a profondément marqué Voúlgaris et a forgé l’esprit méridional de ses créations. 

Bulgari rayonne en particulier après la mort de son fondateur, et au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. À l’apogée de la Dolce Vita, on voit défiler dans la boutique de la via Condotti Marlene Dietrich, Audrey Hepburn, Sophia Loren, Romy Schneider, Ingrid Bergman ou encore Clare Boothe Luce. La maison Bulgari, adulée des actrices, se crée aussi une solide réputation auprès des cinéastes à l’instar de Visconti, qui décide de n’utiliser que d’authentiques bijoux Bulgari sur ses tournages. Particulièrement appréciée des Américains, la maison connaît une expansion aux États-Unis. La boutique new-yorkaise de Bulgari devient même le lieu favori de Diana Vreeland ou d’Andy Warhol. Celui-ci l’évoque même comme le « plus grand musée d’art contemporain ». Il est enfin impossible de décrire l’histoire de Bulgari sans évoquer Liz Taylor, qui détenait la plus grande collection privée de bijoux Bulgari, la plupart offerts par ses amants ou réalisateurs. 

 

 Encore en activité de nos jours, Bulgari a dévoilé le 6 juin 2022 à Paris sa toute dernière collection. La maison s’est également diversifiée dès 1993 dans les domaines de l’horlogerie et de la parfumerie. Aujourd’hui rattachée au groupe LVMH, Bulgari a su conserver son identité stylistique et technique propre. Une exposition au Grand Palais, tenue en 2011, a célébré l’histoire, l’avant-garde et la qualité des productions de la maison.

Des collections audacieuses devenues emblématiques

Bulgari a su évoluer stylistiquement tout en restant toujours fidèle à son esprit méridional. Les premières pièces de la maison sont empreintes d’un style oriental et réalisées en argent, un matériau déjà travaillé de longue date par la famille de Sotírios Voúlgaris. Puis, Bulgari développe des lignes Art Déco aux formes épurées : la stylisation géométrique, l’association du platine et des diamants rapprochent alors ses créations de l’esprit de l’école française. 

 

La maison affirme son identité au milieu des années 1950. Bulgari développe alors un style inspiré du classicisme gréco-romain, de la Renaissance italienne et de l’orfèvrerie romaine du XIXème siècle. Une gamme emblématique de ce courant est la ligne Monete, inspirée des empires antiques, ou la gamme Gemme Numarie (du nom d’une technique d’orfèvrerie tout droit sortie de l’Antiquité) autour de pièces de monnaie antiques. Les bracelets-montres « serpent », tel celui porté par Liz Taylor sur le tournage de Cléopâtre, apparaissent également à cette époque. Toutes ces gammes sont travaillées dans l’éclat méditerranéen de l’or jaune. 

 

Les années 1950 voient aussi apparaître chez Bulgari des compositions audacieuces de pierres précieuses et semi-précieuses, qui vont devenir une part importante de son identité : les broches Tremblant et leurs gemmes de couleur sont emblématiques de cette orientation. Plus tard, dans un esprit plus pop art, la ligne Bannière étoilée, saluée par Warhol, mêle toujours de nombreuses pierres (lapis, rubis, saphirs, diamants) pour dessiner le drapeau des États-Unis, à l’occasion du bicentenaire de l’indépendance américaine. Bulgari développe également, au tournant des années 1970, des pièces décalées s’inspirant des objets de la vie quotidienne comme des balles de tennis ou des cartes à jouer. 

 

Il faut également évoquer le travail des pierres caractéristique de la maison : elles sont le plus souvent taillées en gros cabochons arrondis aux contours lisses, ou gravées pour imiter les gemmes des Grands Moghols. Enfin, il faut souligner le goût particulier de Bulgari pour les émeraudes, du collier de Liz Taylor à la tiare du jubilé d’Elizabeth II, dont la pierre centrale  pesait 63,44 carats. Cette tiare est par ailleurs transformable en collier : la modularité des pièces, conçues comme portables du matin au soir, est également au cœur du style Bulgari depuis les années 1980.

Combien vaut un bijou Bulgari ?

Les créations de la maison Bulgari ont connu en 2011 une reconnaissance académique durant l’exposition tenue au Grand Palais. Et le marché de l’art se montre tout autant attentif à ces pièces. Dans la veine assez ludique propre à la maison, une broche figurant le mont Fuji pavé de diamants sur fond de nacre a par exemple été adjugée 60 000 euros en 2005. Les prix peuvent encore augmenter lorsque les bijoux ont connu d’illustres propriétaires. Évoquant la ligne Bannière Étoilée par son motif de drapeau américain, une bague octogonale ayant appartenu à Nancy Reagan s’est ainsi vendue 320 000 dollars en 2016. 

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