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Les débuts de la maison Vever

La maison Vever a été fondée en 1821, à Metz, par Pierre-Paul Vever. Son fils, Ernest, se forme pendant de longues années à la joaillerie avant de reprendre la direction de la boutique en 1848. Quelques années plus tard, lors de la foire universelle de Metz de 1861, ses pièces d’inspiration Renaissance sont particulièrement remarquées. Il développe un style historiciste dans lequel il excelle. Lorsque la Lorraine est annexée par l’Allemagne, Ernest Vever quitte Metz pour s’installer à Paris. Il rachète l’entreprise de Gustave Baugrand, le joaillier fournisseur breveté de Napoléon III. Ernest Vever ouvre ainsi son atelier et sa propre boutique qui ouvre sur un boulevard prestigieux.

En 1874, Enerst Vever cède la direction de la bijouterie familiaile à ses deux fils, Henri et Paul. Quatre ans plus tard, la famille se présente à l’Exposition universelle de Paris. Plusieurs de leurs pièces retiennent l’attention des professionnels et du public pour leur originalité, la qualité des matériaux choisis et la prouesse technique de leur exécution. Au XIXème siècle, la redécouverte des siècles passés pousse les bijoutiers à proposer une lecture historiciste de la joaillerie. Ainsi, les bijoux arborent des motifs tirés du Moyen- ge ou de la Renaissance.

Ainsi, la maison Vever devient une des plus grandes bijouteries de Paris, comme en atteste l’obtention d’un des deux Grands Prix de joaillerie de l’Exposition universelle de Paris en 1889 (l’autre prix ayant été décerné à la maison Boucheron). Lors de cet évènement, la maison Vever présente des compositions florales exceptionnelles qui sont félicitées pour leur qualité d’exécution. Les pierres précieuses (topaze, rubis, diamant, agate…) sont assemblées à des montures classiques et sont traitées dans un style naturaliste inspiré par l’Art Nouveau.

La maison sous la direction de Henri et Paul Vever

Les bijoux réalisés au XIXème siècle puisent leur inspiration dans les codes esthétiques de l’Art Nouveau. Les compositions font dialoguer des lignes courbes et des couleurs éclatantes dans un jeu d’entrelacs d’une haute virtuosité. L’émail ou encore l’ivoire s’invitent dans les compositions qui allient figures humaines et motifs végétaux. Depuis son relancement, la Maison Vever utilise toujours les lignes courbes et des motifs issus de la nature pour ses compositions. Les bijoux arborent une simplicité et une modernité apparente mais l’influence de l’Art Nouveau et le mouvement qui en caractérise l’esthétique persiste dans les créations de la Maison Vever. 

Les joailliers de l’entreprise perpétuent des techniques anciennes, telle que l’émail-à-jour, qui permet de simuler une transparence et une souplesse de grande qualité. Cette technique est utilisée pour les bijoux sur lesquels figurent des ailes d’insectes, des pétales délicats ou encore des voiles en mouvement. Très prisée durant la Renaissance, l’émail-à-jour consiste à combler les vides d’un motif réalisé en or ajouré et sans fond à l’aide d’une poudre d’émail diluée dans de l’eau, et déposée avec un pinceau. Le bijou est ensuite cuit à haute température, ce qui va permettre d’insuffler un aspect translucide aux émaux. Le passage de la lumière devient alors une composante indissociable à l’appréciation du bijou. 

Depuis la réouverture de la maison en 2021, Camille et Damien Vever font perdurer la renommée de leur famille en poursuivant l’esthétisme naturaliste qui caractérisait les bijoux Vever au XIXème siècle et en inscrivant leurs pratiques dans une perspective écoresponsable. Ils se présentent ainsi comme les créateurs d’un luxe nouveau et mesuré, soucieux de présenter une beauté responsable, en accord avec les préoccupations du siècle.

Les créations de la joaillerie Vever

Les bijoux réalisés au XIXème siècle puisent leur inspiration dans les codes esthétiques de l’Art Nouveau. Les compositions font dialoguer des lignes courbes et des couleurs éclatantes dans un jeu d’entrelacs d’une haute virtuosité. L’émail ou encore l’ivoire s’invitent dans les compositions qui allient figures humaines et motifs végétaux.Depuis son relancement, la Maison Vever utilise toujours les lignes courbes et des motifs issus de la nature pour ses compositions. Les bijoux arborent une simplicité et une modernité apparente mais l’influence de l’Art Nouveau et le mouvement qui en caractérise l’esthétique persiste dans les créations de la Maison Vever.

Les joailliers de l’entreprise perpétuent des techniques anciennes, telle que l’émail-à-jour, qui permet de simuler une transparence et une souplesse de grande qualité. Cette technique est utilisée pour les bijoux sur lesquels figurent des ailes d’insectes, des pétales délicats ou encore des voiles en mouvement. Très prisée durant la Renaissance, l’émail-à-jour consiste à combler les vides d’un motif réalisé en or ajouré et sans fond à l’aide d’une poudre d’émail diluée dans de l’eau, et déposée avec un pinceau. Le bijou est ensuite cuit à haute température, ce qui va permettre d’insuffler un aspect translucide aux émaux. Le passage de la lumière devient alors une composante indissociable à l’appréciation du bijou.

Depuis la réouverture de la maison en 2021, Camille et Damien Vever font perdurer la renommée de leur famille en poursuivant l’esthétisme naturaliste qui caractérisait les bijoux Vever au XIXème siècle et en inscrivant leurs pratiques dans une perspective écoresponsable. Ils se présentent ainsi comme les créateurs d’un luxe nouveau et mesuré, soucieux de présenter une beauté responsable, en accord avec les préoccupations du siècle.

La cote de la maison Vever

Depuis ses débuts, la Maison Vever a su se positionnier parmi les plus luxueuses maisons de joaillerie française. Les collaborations avec d’autres grandes personnalités tels que René Lalique ou encore Eugène Grasset ont permis à la Maison Vever de jouir d’une célébrité notoire au cours du XIXème siècle. 

Le Musée des Arts Décoratifs de Paris a reçu de la part d’Henri Vever sa collection de bijoux du XIXème siècle. Ce leg comprend un nombre important de pièces de la Maison Vever, dont celles dessinées par Eugène Grasset à l’occasion de l’Exposition Universelle qui a eu lieu à Paris en 1900. Plus tard, les descendants de la famille ont fait don de l’intégralité des archives photographiques au Musée des Arts Décoratifs. Celles-ci représentent des bijoux, des dessins ainsi que des travaux de recherche. 

Dans les salles de ventes, les bijoux signés Vever ne sont pas fréquents. Les dessins d’atelier sont en moyenne adjugés pour un montant de 150 euros. Toutefois, il arrive que quelques lots exceptionnels passent en salle de vente. Par exemple, en 2016, un pendentif daté de 1900 représentant un papillon en or et en émail a été vendu pour la somme de 51 625 euros. De même, une bague en platine sertie de diamants et ornée d’une perle fine, datant de 1920, a été adjugée pour 10 200 euros en 2017.

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Estimation et cote Maison Lacloche Frères

Fondée par une fratrie d’origine belge, la maison Lacloche s’est imposée comme l’une des maisons de joaillerie les plus réputées de la première moitié du XXème siècle, considérée à l’égal des plus grandes maisons de la place Vendôme durant l’Entre-deux-guerres. Les frères Lacloche s’établissent à Paris en 1892, et gardent leur boutique de joaillerie en activité jusqu’en 1967. Ainsi, pendant soixante-quinze ans, les quatre frères Lacloche ont marqué la joaillerie par des créations originales et raffinées. 

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Lacloche Frères, une maison réputée

Tout commence en 1892, lorsque Jules Lacloche (1867-1937) et son frère Léopold (1863-1921) ouvrent une première boutique à Paris. En 1898, Léopold s’associe également avec son beau-frère qui était joaillier place Vendôme, Louis Gompers. Au même moment, leurs frères Jacques (1865-1900) et Fernand (1868-1931) ouvrent une succursale de la maison Lacloche à Madrid. La maison connaît un succès rapide, tant et si bien qu’ils ouvrent plusieurs boutiques en Europe. Se forgeant rapidement une clientèle aristocratique dans les plus grandes villes européennes ainsi qu’aux États-Unis, ils peuvent se prévaloir d’être les créateurs d’une affaire florissante qui connaît une ascension rapide. Malheureusement, en 1900, Jacques Lacloche décède dans le déraillement d’un train Madrid-Paris. Fernand rejoint alors ses deux frères restés à Paris et tous trois s’attèlent à développer l’entreprise familiale. S’ils doivent momentanément interrompre leurs activités durant la Première Guerre mondiale, ils connaissent un immense succès dans les années qui suivent la guerre. En 1923, c’est Fernand qui prend les rênes de la maison familiale, deux ans après le décès de Léopold. Adeptes des jeux d’argent, les frères Lacloche contractent d’importantes dettes, ce qui signera la fin de la maison familiale en 1931, année du décès de Fernand. 

Lacloche Frères connaît un immense succès lors de l’Exposition internationale des arts décoratifs de 1925, exposant aux côtés des plus grands joailliers du monde. Les créations qu’ils présentent sont marquées par le style Art Déco et les contrastes de couleurs, de matières et matériaux, et de diaphanéité. Ils s’illustrent encore en 1929 lors de l’Exposition des Arts de la bijouterie, joaillerie et orfèvrerie, où ils présentent des bijoux montés sur platine et sertis presque uniquement de diamants. Leurs créations suivent la mode, et ce qu’on a appelé « goût Lacloche » est en fait éminemment empreint de ce qui faisait fureur à l’époque : un goût certain pour les pays exotiques, notamment la Chine et le Japon, qui se traduit chez Lacloche par la reproduction de certains motifs asiatiques, la représentation de la flore exotique de ces pays. En plus des bijoux, ils conçoivent également de nombreux nécessaires de beauté, très en vogue durant les Années folles. 

S’ils conçoivent, ils préfèrent en déléguer la fabrication aux meilleurs fabricants de leur temps, chacun étant sélectionnés pour un savoir-faire bien particulier, parfois même possédant des compétences inédites. Collant avec les goûts de l’époque, les bijoux Lacloche n’étaient pas loués pour leur originalité, mais pour leur perfection technique et leur attention portée aux détails. En effet, l’un des talents des frères Lacloche résidait dans leur choix des meilleurs artisans pour donner vie à leurs idées, mais aussi dans le choix des meilleurs matériaux.

La renaissance de la maison Lacloche

En 1936, le fils de Jacques décédé en 1900, lui aussi nommé Jacques Lacloche (1901 -1999), redonne vie à la maison en reprenant l’affaire. Il connaît un immense succès. Comme ses prédécesseurs, Jacques Lacloche fils se voit stoppé net dans son élan par la Guerre, mais l’après-guerre sera pour lui l’occasion de briller. Il attire alors une riche clientèle de familles princières et de célèbres acteurs d’Hollywood. Grace Kelly, à l’occasion de son mariage en 1956, lui commande un ensemble comprenant une paire de boucles d’oreilles et un clip en saphirs et diamants baguette. 

Les bijoux produits à partir de la fin des années 1930 par Jacques Lacloche fils sont considérés par les spécialistes comme moins remarquables. Cependant, ils répondent aux exigences d’une clientèle au goût éclectique qui recherche de la sophistication, de la rareté et de l’exceptionnel.  

Dans les années 1960, le goût de Jacques Lacloche fils change pour se tourner davantage vers l’art contemporain et le design. En 1967, il prend sa retraite en tant que joaillier et oriente la maison vers l’art et le design contemporain, montrant dans ce domaine un goût souvent qualifié de visionnaire.

Combien vaut un bijou de Lacloche Frères ?

La maison Lacloche est aujourd’hui largement oubliée du grand public, mais son nom continue d’inspirer les connaisseurs et d’attirer les collectionneurs, en particulier pour les bijoux créés sous la houlette des quatre frères. 

Par exemple, en 2005, un bracelet Art Déco avec une monture en platine formé d’un ruban souple décoré de formes géométriques pavées de diamants ronds, daté vers 1920 et signé Lacloche Frères, a été adjugé 28 800 euros. La même année, un pendentif Art déco avec une monture en platine, serti d’une importante aigue-marine briolette, avec le culot pavé de diamants, et la bélière ajourée et sertie de diamants ronds, signé Lacloche Paris et daté vers 1925, a été adjugé 20 400 euros.

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Maison Castellani

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Estimation et cote Maison Castellani

La maison Castellani a été fondée par Fortunato Pio Castellani (1794 -1865) en 1826, accompagné de ses fils, Alessandro (1823 – 1883) et Augusto Castellani (1829 -1914), qui commencent à travailler avec lui très jeunes. Ils étudient les collections du marquis Giampietro Campana, ce qui leur permet de mettre au point des techniques assez proches des savoir-faire étrusques, en particulier en ce qui concerne la granulation de l’or. L’atelier se spécialise donc dans les bijoux inspirés de l’Antiquité, notamment étrusque, grecque et romaine. 

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En 1853, Fortunatio Pio Castellani confie la direction de l’atelier à son fils aîné, Alessandro. Rencontrant un vif succès, la maison Castellani ouvre alors des succursales à Paris et à Londres. Puis Augusto prend la tête de l’entreprise familiale au décès de son frère, avant de la léguer à son fils, Alfredo, qui en maintient l’activité jusqu’à son décès en 1930. 

Les Castellani, orfèvres et bijoutiers de père en fils

Fortunato Pio Castellani était, comme son père avant lui, un orfèvre romain. Dès les années 1820, il laisse de côté la joaillerie et l’orfèvrerie contemporaines pour se tourner vers la restauration d’objets anciens. Cette activité lui permet de rencontrer l’éminent collectionneur Giampietro Campana, avec le concours duquel il ouvre son propre atelier dans le quartier historique de Rome. Il fonde une école d’orfèvrerie au sein de l’Université des Orfèvres de Rome avec son atelier. 

Alessandro Castellani suit également le chemin tracé par son père en tant qu’orfèvre, antiquaire et collectionneur. Malgré la perte de sa main gauche dans un accident de chasse lorsqu’il était encore enfant, il apprend l’art de l’orfèvrerie au sein de l’entreprise familiale, excellant notamment dans l’étape du dessin préparatoire. Également impliqué en politique, il est condamné à l’exil et se rend à Paris en 1860, où il ouvre une succursale de la maison familiale sur les Champs-Élysées. Il commence alors à diffuser les bijoux Castellani, d’abord en Europe, puis aux États-Unis. À partir des années 1860, il consacre la majorité de son temps à ses activités d’antiquaire et de collectionneur.

Augusto Castellani est, comme son père et son frère, un orfèvre, collectionneur et antiquaire. Si Alessandro est davantage intéressé par les antiquités et la constitution de sa collection, Augusto reste extrêmement fidèle au métier d’orfèvre, et ce tout au long de sa vie. À l’instar de son père et de son frère, il porte un intérêt tout particulier aux arts de l’Antiquité, et les découvertes archéologiques auront un impact important sur ses créations. Fort de son intérêt dans ce domaine, il est nommé directeur honoraire des Musées du Capitole en 1873.

Tous trois suivent une même ligne directrice pour la création de leurs bijoux : ils créent des pièces dans un style « néo-archéologique », s’inspirant des bijoux de l’Antiquité grecque, étrusque, romaine et plus rarement byzantine ou égyptienne. La quasi-totalité des bijoux de la maison Castellani sont fabriqués en or, suivant des techniques héritées de l’Antiquité que les découvertes archéologiques de cette période ont permis d’étudier et d’imiter. Certaines de leurs pièces sont également décorées de pierres précieuses et fines, de mosaïque, d’émail, ou encore de camées anciens. 

La maison Castellani compte dans ses clients quelques noms prestigieux, parmi lesquels Victor-Emmanuel II, duc de Savoie, roi du Piémont-Sardaigne, prince de Piémont et comte de Nice, ou encore le roi Frédéric III de Prusse, attirés tant par le nom des Castellani que par la qualité de leurs productions.

L’arrivée de l’Art nouveau sur le devant de la scène de la bijouterie annonce la fin du goût Castellani et des bijoux antiquisants. Cependant, grâce au fils d’Augusto, Alfredo Castellani (1853 – 1930), l’une des plus grandes collections publiques d’alors voit le jour. En effet, en 1919, il vend la collection de son père à l’État italien, en imposant la condition qu’elle soit conservée intacte et dans son intégralité dans un seul environnement. La collection comprend les objets amassés par les Castellani dans le cadre de leurs activités de collectionneurs et d’antiquaires, mais aussi une partie des bijoux inspirés des arts de l’Antiquité créés par les orfèvres de la maison Castellani.

Combien vaut un bijou de la maison Castellani ?

Aujourd’hui, nombre des bijoux à l’imitation de l’Antiquité réalisés par la Maison Castellani se trouvent disséminés dans des musées du monde entier, tels que le Cleveland Museum of Art ou encore le musée national étrusque de la villa Giulia. Cependant, certains d’entre eux continuent de circuler sur le marché, attirant l’œil des collectionneurs de bijoux anciens.

Par exemple, en 1999, un important collier en or d’inspiration byzantine composé de sept plaques d’or circulaires fleuries de forme légèrement convexe, chacune percée d’un ornement en forme de cœur et sertie au centre de quinaires romains,  avec une bordure cannelée et un rebord perlé, des liens en volutes ajourées avec des centres perlés quadrilobés, daté vers 1860 et portant la marque de la maison Castellani, a été adjugé 35 737 euros. 

En 2012, un ornement de tête en or de style néo-archéologique composé de deux rameaux d’olivier reliés à l’avant par une grappe de fleurs en perles d’or portant la marque de la maison Castellani a été adjugé 14 386 euros. 

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Petite histoire de la maison Schiaparelli et quelques dates clés

Après s’être installée à Paris dans les années 1920 et avoir travaillé comme modèle pour le couturier Paul Poiret, Elsa Schiaparelli (1890 – 1973) ouvre sa première boutique de mode en 1927. Elle présente une nouvelle forme de féminité, très différente des autres créatrices de l’époque et prône une certaine extravagance et une forme d’individualisme par l’expression personnelle vestimentaire. Elle porte également l’innovation au cœur de ses recherches autour de la mode. Au lancement de sa marque, Schiaparelli crée d’abord des tenues de sport avant d’élargir sa gamme de produits avec des tenues de ville et de soirée.

On la connaît en particulier pour ses pull-overs en maille avec des effets de trompe-l’œil, ses robes en collaboration avec les plus grands artistes de l’époque ou encore pour ses tenues alliant élégance et practicité réalisées pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle devient très vite une créatrice de premier plan qui choque par ses créations particulièrement marquées par le mouvement surréaliste dont elle se rapproche par ses amitiés avec André Breton et Salvador Dalí. Après plusieurs années de succès, la maison Schiaparelli décline et est contrainte à la fermeture en 1954. Celle-ci ne rouvre qu’en 2012 et récupère son label de haute couture en 2017.

Les bijoux et les collaborations artistiques

Le style de Schiaparelli est nourri par la scène artistique de son époque. Son goût pour l’innovation lui permet de se diversifier et de lancer des gammes d’accessoires, des parfums et des bijoux. Ainsi, dès les années 30, Elsa Schiaparelli se lance dans la création de bijoux inspirés par une collaboration avec l’autrice Elsa Triolet. Elles créent ensemble un collier dit  « Aspirine », composé de perles de porcelaine rappelant les comprimés antidouleur. Cette première réussite marque le début de nombreuses collaborations avec des artistes de premier plan comme Cocteau, Dalí, Giacometti ou encore Oppenheim.

 

Elsa Schiaparelli tente également d’inscrire les bijoux fantaisies dans le registre de l’objet d’art, notamment en les ancrant dans le mouvement surréaliste. Ainsi, dès 1936, elle lance plusieurs collaborations avec différents artistes comme Meret Oppenheim avec qui elle crée un bracelet en fourrure et laiton pour sa collection Hiver 1936-1937, inspiré par Le Déjeuner de fourrure, créé par cette dernière en 1936.

 

Schiaparelli utilise des motifs variés pour la création de ses collections de bijoux. Celui de l’anatomie humaine est indéniablement un des plus importants dans son esthétique. À l’exemple de la broche en forme d’œil dessinée par Cocteau vers 1937, à laquelle est ajoutée une larme en perle. Le corps humain n’est pas le seul à être imaginé et revisitité par l’imagination d’Elsa Schiaparelli. Elle cultive tout un bestiaire animalier composé d’insectes, de reptiles… Enfin, le cadenas et la serrure sont également des motifs devenus iconiques et récurrents dès leurs apparitions autour de 1935, que cela soit en broderies ou directement pour les bijoux. 

 

On retrouve également à partir de 1952 des bijoux surdimensionnés, une autre des signatures d’Elsa Schiaparelli. Ils sont pensés pour interagir et compléter le vêtement avec lequel ils sont portés. Ainsi, ils sont des éléments primordiaux pour parachever une tenue et sont souvent à mettre en relation avec les broderies présentes sur les tenues qu’ils accompagnent.

Matériaux et style

D’un point de vue technique, ces bijoux sont dits de « fantaisie », c’est-à-dire qu’ils sont confectionnés avec un mélange de matériaux nobles (or, argent, pierres précieuses) et de matériaux innovants comme la rhomboïde, la fonte et parfois même de véritable insectes naturalisés comme dans son « collier transparent aux insectes et scarabées » réalisé en 1938 pour la collection « Païenne ». 

On remarque un véritable goût du jeu entre les textures, les inspirations et les matériaux choisis dans sa joaillerie. Les bijoux Schiaparelli provoquent et inspirent, c’est pourquoi ils fascinent toujours autant le public. Toutes ses créations sont marquées par l’humour qui résulte de toutes ses collaborations artistiques, véritable essence de la marque.

La maison Schiaparelli aujourd’hui

La maison Schiaparelli, rouverte en 2012, a pour directeur artistique Daniel Roseberry depuis 2019. Il puise dans l’héritage surréaliste de la marque et s’inspire de l’histoire de la maison pour créer des bijoux qui habillent le corps, constituant le point focal des silhouettes. On peut par exemple évoquer « les broches-seins en spirale », auxquelles il ajoute le téton et le poumon, présentés en 2021 sur la poitrine dénudée de Bella Hadid. En ce sens, il s’inscrit dans l’héritage d’Elsa Schiaparelli dont il perpétue le détournement des codes et l’excentricité.

Le bijoux Schiaparelli sur le marché de l’art

Sur le marché de l’art, on trouve très peu de bijoux Schiaparelli car leur audacité en font des pièces de collections très appréciées. Quelques bijoux des années 1950 obtiennent des résultats compris aux alentours des 250 euros.  

Cependant, certaines pièces remarquables peuvent apparaître sur le marché de l’art comme en 2021 avec une « broche-œil » d’après le dessin de Jean Cocteau qui a été adjugée pour 1250 euros.

Enfin, il est central de mentionner la vente exceptionnelle du fameux collier d’insectes de 1938 lors d’une vente en 2018 ayant atteint les 85 000 euros alors que l’estimation initiale était de 15 000 euros.

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L’histoire de la maison Chaumet

Fondée en 1780, la maison Chaumet est une des plus anciennes maisons de haute joaillerie en France. Son histoire commence avec Marie-Etienne Nitot, le fournisseur officiel des bijoux de Marie-Antoinette, puis celui de Napoléon Bonaparte dès 1802. En 1812, la maison est reprise par son fils François-Regnault Nitot, qui est le premier joaillier à s’installer place Vendôme. A sa suite, entre les années 1820 et 1850, la maison voit se succéder Jean-Baptiste et Jules Fossin puis Valentin et Prosper Morel. Ce n’est qu’en 1879 que Joseph Chaumet entre chez Morel, il y est nommé directeur de 1885 à 1928, moment où il donne son nom à la maison. Chaumet est surnommé le « Maître de la Belle-époque ». En 1907, il s’installe dans un hôtel particulier au 12 place Vendôme, où le siège de l’entreprise se trouve toujours aujourd’hui. Il y fait installer un atelier de photographie qui lui permet de garder une trace de toutes ses productions. Grand créateur, il travaille aussi beaucoup au développement de la gemmologie en déposant de nombreux brevets sur la taille des pierres et leurs traitements.

Tout au long du XXème siècle, la renommée de Chaumet ne cesse de s’accroître dans un élan constant de renouveau. La maison innove ainsi en développant les aigrettes comme bijoux de tête, ayant pour objectif de remplacer le diadème lors d’occasions moins formelles. 

La clientèle, déjà prestigieuse, se diversifie et s’internationalise. En effet, Chaumet reçoit plusieurs commandes prestigieuses de princes indiens, dont les maharadjahs de Baroda et d’Indore. Ces princes, connus pour leur grande collection de joyaux précieux, les apportent place Vendôme où la maison leur crée des montures en platine sur mesure.

Dans les années 20, la maison Chaumet continue de prospérer et de proposer des bijoux innovants et somptueux qui s’inspirent des nouveautés du courant Art déco. Elle se place dans l’ère du temps, en suivant les codes du style des « garçonnes », jouant avec le goût pour les formes géométriques aux couleurs contrastées. La maison se concentre alors sur la création de bijoux tendances comme les sautoirs et les bandeaux, particulièrement appréciés de cette nouvelle mode féminine. 

Les années 50 voient éclore une nouvelle spécificité de la maison Chaumet, l’horlogerie. La création de ce département permet ainsi la diversification et le renouvellement d’une clientèle résolument moderne.

Chaumet aujourd’hui

La maison Chaumet est toujours une des plus grandes maisons de haute joaillerie au monde. Depuis son rachat en 1999 par le groupe LVMH, la marque s’est encore développée sur la scène internationale et elle est un symbole du luxe et du raffinement à la française. De plus, consciente de son héritage, la marque se diversifie et propose des visites de son siège ainsi que de ses archives lors de journées particulières lancées en 2020 pour fêter les 240 ans de la maison. 

De plus il existe, depuis 2010, de nouvelles collections permanentes comme la collection Joséphine, en hommage à l’impératrice qui fut une grande cliente de la maison, ou également la collection Bee My Love qui reprend des motifs inspirés de la nature, chers à la maison Chaumet, et en hommage à Joséphine de Beauharnais. L’abeille revêt ainsi une symbolique impériale et illustre la richesse d’un jardin luxuriant.

Reconnaître un bijou Chaumet

Les bijoux de Joseph Chaumet sont fortement inspirés par la nature. Il développe et perfectionne des formes comme l’aigrette et le diadème qui deviennent des pièces signatures de la maison. Ces bijoux étaient souvent ornés de perles fines qui, au début du XXème siècle, faisaient la renommée de la maison. Ainsi on retrouve beaucoup de colliers et de bijoux d’exceptions rehaussés de perles, et ces pièces sont souvent accompagnées d’un certificat d’origine émanant de chez Chaumet.

 

À partir des années 1910-1920, les bijoux Chaumet utilisent majoritairement le platine en monture, ce qui permet aux bijoux de gagner en légèreté et en souplesse. Cela facilite la retranscription des lignes épurées et géométriques du style Art déco. De plus, les bijoux de l’entre-deux-guerre présentent de forts contrastes dans les couleurs et les matériaux choisis, on observe donc l’emploi de pierres semi-précieuses, dans un goût prononcé pour le noir et blanc ou encore les inspirations exotiques. Après la Seconde Guerre mondiale, les bijoux Chaumet s’assagissent pour mieux correspondre à la demande des femmes modernes qui cherchent des  bijoux plus simples que l’on peut porter quotidiennement et à tout moment de la journée.

Chaumet sur le marché de l’art

Les bijoux Chaumet sont très prisés et obtiennent des résultats compris dans un large intervalle en fonction de l’époque de création et de l’état du bijou. Ainsi on peut trouver des joncs en or massif ou des clips d’oreilles adjugés 450 euros, et d’autres lots exceptionnels pouvant atteindre plus de 400 000 euros.

On peut citer par exemple un collier exceptionnel vendu en 2022 pour 405 540 euros. Il s’agit d’un collier dit “Draperie” composé de rubis ovales et en coussins ainsi que de diamants ronds montés sur du platine. Il est signé, numéroté et daté des années 1980.

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Une maison de prestige

La maison Kreuter & Co est fondée à Hanau en 1842 par les frères Georg Friedrich et Wilhelm Karl Ludwig Kreuter. A partir de 1879, leur savoir-faire est mêlé à celui du joaillier Robert Koch que l’on surnomme « le Cartier allemand », offrant ainsi à la jeune société une importante clientèle issue des grandes maisons aristocratiques du pays, d’Europe centrale et de Russie, marquant alors le début d’un succès pour la maison Kreuter & Co.

Les manufactures de Hanau

La ville de Hanau est considérée comme une capitale en matière de joaillerie en Allemagne. Cette tradition d’orfèvrerie remonte au XVIème siècle, avec l’Académie nationale de dessin située dans la ville, qui devient alors le siège d’une institution de grande qualité pour la formation des orfèvres. Elle a connu son apogée économique entre 1800 et la Seconde Guerre mondiale. A cette époque, les entreprises de joaillerie se sont spécialisées dans la production de bijoux de luxe et Hanau est alors devenue le deuxième plus grand centre de joaillerie d’Allemagne après Pforzheim.

Kreuter & Co, en s’implentant à Hanau dès 1842, devient vite l’une des maisons les plus importantes de cette ville en plein essor. La société perdure jusqu’en 1984 pour être vendue à des entreprises de Hanau. Finalement, le nom des deux frères s’est perdu dans la même ville où tout avait commencé pour eux. 

Un partenariat avec Robert Koch

Une étroite collaboration s’installe entre la maison Kreuter & Co et l’entreprise de Robert Koch qui fournit déjà toutes les cours royales d’Europe. Les deux maisons s’associent dans la création de plus de 700 joyaux qui sont à l’origine de leur succès commun. Une majorité de bijoux sont créés à partir de l’imaginaire de Robert Koch qui les vend par la suite dans sa boutique. Le joaillier passe par Kreuter & Co pour la production de pas moins de 704 diadèmes et couronnes et 50 à 60 bandeaux entre les années 1898 et 1918. 

Cette collection immense à destination de clients fortunés garantit ainsi le succès et le style de Kreuter & Co. Les diadèmes sont délicats et fins, le plus souvent façonnés dans un style de “Guirlande” subtile qui mêle des fils d’or ou de platine à des pierres précieuses calibrées.

Ce partenariat a impacté la maison qui n’a cessé de se réinventer. En effet, depuis le milieu du XIXème siècle jusqu’en 1945, les bijoux ont été marqué par l’évolution de l’art et ont donc connu des changements de style significatifs, passant de l’historicisme à l’Art Nouveau à la française, s’impreignant de l’Art Déco, ou enfin se calquant sur les modèles de bijoux en or colorés des années 1940-1950. Les créateurs de Kreuter & Co n’ont eu de cesse de se réapproprier l’histoire de l’art afin de toujours moderniser leurs collections.

La cote des bijoux Kreuter & Co

Étant majoritairement un atelier de production, peu de bijoux signés Kreuter & Co se trouvent sur le marché. De l’importante collection liée à Robert Koch, on connaît surtout deux diadèmes. Un a été confectionné pour l’impératrice d’Allemagne Augusta-Victoria et se trouve aujourd’hui dans les trésors de la famille royale d’Espagne. La tiare a dailleurs été portée par Sophie de Grèce pour son mariage avec l’infant Juan Carlos montrant ainsi l’actualité toujours de mise et la qualité de ces joyaux. Le deuxième diadème réalisé en 1905 par Reiländer et Koch en tant que joailliers de la cour impériale et produite par les ateliers de Kreuter & Co, est un cadeau de mariage du prince Wilhelm, fils du Roi de Prusse, à son épouse Cécilie. 

Il est compliqué d’attribuer formellement les bijoux à l’atelier de Kreuter & Co. En effet, en Allemagne, les bijoutiers orfèvres sont eux les garants de leurs créations, alors on ne retrouve que très peu, ou pas du tout, de poinçon sur les métaux précieux. 

Kreuter & Co ayant été vendue, plusieurs sociétés de joaillerie sont aujourd’hui intéressées pour récolter des documents, croquis, ou bijoux confectionnés par l’historique maison qui a effectivement marqué la joaillerie européenne. 

Cependant, un ensemble de 5 broches en forme d’hirondelles, ont été vendues en 2017 pour un résultat de 16 120 euros.

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Debacq & Cie : de 1812 à nos jours

Histoire tumultueuse d’une maison d’excellence

L’histoire de la maison Debacq commence avec l’ouverture en 1812 d’une société familiale de joaillerie dans le quartier de Saint-Nicolas-des-Champs, à Paris. À son ouverture, la maison Debacq était associée à la famille Sabe. En effet, l’atelier était dirigé par Raymond Sabe, dont le poinçon a été délivré en 1820.

En 1838, Raymond Sabe quitte le monde de la joaillerie et laisse l’atelier à ses neveux,  Sinice Debacq et Victor Sabe. Le poinçon de Raymond Sabe est d’ailleurs biffé – autrement dit détruit – cette même année 1838. L’atelier prend alors les noms de ses deux directeurs. À cette période, la maison Debacq et Sabe est spécialisée dans le travail de l’or.

À partir de 1851, l’atelier prend le seul nom de Debacq. C’est avec l’association, en 1859, de Sinice Debacq avec son jeune beau-frère, l’orfèvre Pierre-Eugène Sabe, que l’atelier devient Debacq – Sabe Jeune. L’activité se développe alors bien au-delà des simples bijoux en or afin de proposer des pièces fantaisies, avec des pierres précieuses ou semi-précieuses.

L’association Debacq et Sabe prend fin en 1868 avec l’établissement de Pierre-Eugène Sabe boulevard de Sébastopol et la nouvelle prise de poinçon de Debacq en 1875. Cette année-là, la maison prend le nom que nous lui connaissons aujourd’hui : Debacq & Cie. La maison connaît son apogée au début du XXème siècle, avec son installation à l’angle de la rue Réaumur et du boulevard de Sébastopol.

Au décès de Sinice Debacq, Victor Peyret reprend la maison Debacq & Cie et la renomme une nouvelle fois « Debacq, Peyret et Successeurs ». Dans les années 1960, son petit-fils André abandonne l’activité de fabrication pour se spécialiser dans le négoce, laissant la maison Debacq à l’abandon. Cette dernière reprend son activité de fabrication de bijoux et se spécialise à nouveau dans les bijoux en or, simples. 

Les motifs favoris de la maison Debacq & Cie

Au tournant du XXème siècle : l’Art nouveau

L’entreprise Debacq & Cie s’est développée dans le contexte de création particulier de l’Art nouveau. Bien qu’elle ait de nombreuses fois changé de nom et de propriétaires, l’entreprise y est restée fidèle dans ses créations. Cette tendance de la fin du XIXème et début du XXème siècle s’inscrit en réaction à l’industrialisation, visant à replacer la Nature au cœur de la création artistique et du Beau. On considère que le mouvement Art Nouveau est né à Bruxelles avec les créations de l’architecte Victor Horta.

En France, on connaît de nombreux joailliers très impliqués dans le mouvement Art nouveau, parmi lesquels Eugène Feuillâtre, René Lalique ou Lucien Gaillard, qui présentent leurs œuvres au cours des Salons artistiques de Paris.

Les joailliers, bijoutiers et orfèvres de la maison Debacq & Cie évoluent  dans ce milieu de création marqué par les inspirations naturelles ainsi que par la volonté naturaliste de représenter les fleurs et les insectes de la manière la plus fine et la plus fidèle possible.


Cependant, la maison se différencie par son envie de simplicité. En effet, des bijoutiers comme Eugène Feuillâtre cherchent à limiter l’usage de matériaux précieux pour proposer des bijoux à prix abordable sans renoncer à toute sophistication. Au contraire, chez Debacq & Cie,l’or occupe une place particulièrement importante. Il peut être aussi agrémenté de pierres précieuses, dont plus particulièrement les  diamants.

Aujourd’hui : la « Fleur nouveau » et le « Panthéon »

De la même manière que Cartier ou Van Cleef & Arpels, la maison Debacq & Cie continue de produire des bijoux aujourd’hui. La direction artistique de l’atelier a toutefois évolué, avec une utilisation exclusive de l’or, sans pierres ni émail. Les bijoux sont ainsi plus épurés, présentant un travail d’orfèvre très fin.

Le motif fleur nouveau est emblématique de la maison : il s’agit d’une fleur à quatre pétales en forme de losanges, s’agençant autour d’un cœur travaillé au guilloché. Le modèle panthéon quant à lui présente un simple anneau laminé qui reflète la lumière. Les deux motifs se déclinent dans toute la gamme de la bijouterie féminine : boucles d’oreilles, bracelets, colliers et bagues.

Les engagements de Debacq & Cie de nos jours

À l’heure actuelle, la maison Debacq & Cie continue de produire des bijoux de luxe. Si les formes et les matériaux ont légèrement évolué depuis le début du XXème siècle, les valeurs d’excellence persistent.

Ainsi la maison s’appuie sur un savoir-faire « à la française », insistant sur la rigueur de leurs joailliers et le soin avec lequel leurs ors sont sélectionnés. Les motifs sont déclinés dans toute la gamme, dans différentes couleurs, or jaune et or rose en particulier. Les bijoutiers de chez Debacq and Cie perpétuent la tradition de la haute joaillerie française.

Que vaut un bijou Debacq and Cie ?

Du fait des nombreux changements de nom, de propriétaire, d’adresse et de poinçon, il est difficile de trouver des objets signés Debacq & Cie sur le marché de l’art. Il existe cependant des références, notamment une broche libellule des années 1900, en émail sur or rehaussé de diamants, estimée à 35 000 euros. La cote de la maison est donc très haute, mais le prix des objets varie en fonction de la période de création, du poinçon et des matériaux utilisés.

Les prix des bijoux actuels vendus par la marque elle-même varient entre 2 900 euros pour les bracelets et 3 200 euros pour les boucles d’oreilles, voire 5 500 euros pour les bracelets Panthéon.

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La lignée Kutchinsky

Hirsch Kutchinsky quitte sa Pologne natale pour s’installer en Angleterre avec une partie de sa famille en 1893. C’est dans l’East End de Londres qu’il ouvre son entreprise de joaillerie la même année, fort d’une expérience dans la fabrication de bijoux à la cour de Louis de Bavière. Son fils Morris est associé à ses activités dès cette période-là. Ils acquièrent rapidement une certaine notoriété pour leurs bijoux de grande qualité, conçus en platine et sertis de diamants, qui jouent avec les motifs à la mode de l’époque. 

En 1928, Joseph, le fils de Morris Kutchinsky, rejoint l’entreprise que son père et son grand-père avaient bâtie quelques décennies plus tôt. Il se révèle être un excellent homme d’affaires et comprend l’importance d’offrir à ses clients en plus d’un travail de bonne qualité esthétique et technique, une qualité de service irréprochable. Au-delà de son aptitude naturelle à la vente, Joseph Kutchinsky se fait aussi remarquer dans les ateliers de la manufacture comme étant un tailleur de diamants confirmé. Très vite, il devient responsable de la production des montres en platine et en diamants de l’entreprise. Sous sa direction, la maison Kutchinsky a un succès continu. 

En 1958, témoin le déclin de l’East End londonien, Joseph Kutchinsky déménage l’entreprise dans un quartier plus adapté à la croissance de l’entreprise, celui de Brompton Road à Knightsbridge, dans l’ouest de Londres. La maison y trouve rapidement un nouveau succès, en créant des bijoux reflétant les nouvelles tendances, sertis en or ou en platine, avec des diamants et des pierres précieuses. 

Après avoir achevé leur formation, Roger et Paul, les fils de Joseph Kutchinsky, entrent à leur tour dans l’entreprise familiale. La maison Kutchinsky attire la fine fleur de la clientèle londonienne, ainsi que des clients du Moyen-Orient. En 1991, suite à l’invasion du Koweït, les Kutchinsky sont confrontés à des pertes financières dévastatrices et décident de vendre leur entreprise à Moussaieff Jewellers Ltd, un bijoutier londonien rival.

Le style Kutchinsky

La plupart des créations de Kutchinsky de la fin des années 1940 et des années 1950 sont assez audacieuses et volontairement ostentatoires. En effet, elles célèbrent la fin des restrictions du temps de guerre et mettent en avant la possibilité d’avoir de nouveau accès à des articles de luxe. Les bagues, les bracelets, les broches et les boucles d’oreilles sont serties de diamants ronds, marquises et baguettes, parfois colorés avec des pierres précieuses et des matériaux naturels comme le corail ou la turquoise. 

 

À cette époque, la maison Kutchinsky est réputée pour ses créations comprenant des oiseaux, des chats et d’autres animaux, réalisées en or jaune dix-huit carats et souvent agrémentées d’émail. Ces pièces sont actuellement les plus recherchées, étant considérées comme des œuvres d’art miniatures reflétant l’habileté des ateliers Kutchinsky dans le taillage des pierres.

Les créations signatures

Dans les années 1960, la maison Kutchinsky crée une série de bracelets en corde torsadée avec des fermoirs assortis. Ces bracelets, réalisés en or jaune 18 carats, sont célèbres pour la qualité et la complexité de leur fabrication.

Une bague cocktail en diamant, créée dans les années 1960, aurait été inspirée, selon l’histoire de la maison, par la course spatiale ayant lieu ces mêmes années. Cette collection spatiale possède des finititions rappelant la surface de la Lune, notamment en abritant une série de cratères remplis de diamants, lesquels créent de saississants effets de lumière.

Dans les années 1970, les ateliers Kutchinsky font évoluer leur répertoire de formes vers des créatures imaginaires et fantastiques. Parmi celles-ci, Kutchinsky réalise une broche représentant un chat clignant de l’œil, façonnée en or jaune dix-huit carats. Son ventre contient un imposant grenat taillé en cabochon, tandis que l’œil ouvert contient un saphir bleu taillé lui aussi en cabochon. Un rubis orne aussi le bout de son nez. À l’image de cette pièce, les créations de ces années-là montrent un attrait pour l’inédit et une volonté de présenter chaque pièce comme unique. C’est, entre autres, l’un des éléments expliquant leur popularité. 

La maison Kutchinsky a produit toute une série de bagues aux formes oblongues, façonnées en or texturé et serties en pavé de diamants, ainsi que d’œil de tigre, de corail et de lapis-lazuli. Ces bagues élégantes sont très recherchées par les amateurs de la maison.

Kutchinsky et le marché de l’art

Les bijoux Kutchinsky sont souvent dans les salles de ventes londoniennes et parfois françaises. Les bijoux de cette maison obtiennent des résultats très variables autour de 1 200 euros et peuvent atteindre plus de 80 000 euros. Ainsi, une broche en forme d’écureuil en or dix-huit carats incrustée de dimandats et de rubis a été vendue pour 4 363 euros en 2022. 

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Les débuts de Pomellato

Fondée en 1967 par Pino Rabolini à Milan, la maison Pomellato s’inscrit dans un contexte fort pour le monde de la joaillerie italienne. En effet, les années 1960 représentent pour cette industrie une période de réinvention complète. Les joailliers italiens prennent de plus en plus d’importance dans les créations de joaillerie et de haute joaillerie. Parallèlement, le développement du prêt-à-porter dans la mode révolutionne la manière dont on pense le vêtement et les accessoires de luxe. Dans ce cadre, Pino Rabolini oriente une partie de sa production de bijoux vers le prêt-à-porter. 

Les bijoux Pomellato sont pensés pour être portés de jour comme de nuit et s’accorder avec tous les types de tenues. Ils sont, de plus, prévus pour être changés facilement et rapidement.

Très vite la maison Pomellato concentre son marketing dans les campagnes publicitaires photographiques en partenariat avec de grands photographes de mode de l’époque tels que Helmut Newton. Celui-ci propose un jeu sur les couleurs, les textures et les associations de formes et crée des images aussi bien iconiques dans le domaine de la mode que dans celui de la photographie.

Des designs iconiques

Dans les années 1980, les bijoux Pomellato gagnent de plus en plus en popularité. C’est à cette période que l’on voit apparaître quelques-uns des motifs les plus célèbres de la maison comme L’Ours en peluche articulé. Ce pendentif reprend le motif d’un ours en peluche en or et argent tout en permettant aux pattes de l’animal de bouger. La marque se joue des symboles populaires et les transforme pour obtenir des designs audacieux.

Le style des créations Pomellato des années 1990 connaît diverses inflexions, notamment après que la maison-mère décide d’ouvrir une filiale nommée Dodo. Cette nouvelle marque s’adresse à un public plus jeune en proposant des bijoux simples avec un accent porté sur les charms. Ceux-ci sont constitués d’un bijoux de base, pouvant être customisé à l’infini, en changeant les breloques au grè des modes et des nouvelles collections. Les charms sont constitués d’une grande variété de motifs, dont les trèfles qui sont sans doute les plus connus. Ces pièces mettent l’accent sur la délicatesse et la finesse, en proposant des designs colorés et originaux sur des matières nobles telles que l’or et l’argent. 

C’est aussi à cette période que naissent les bagues ornées de gros cabochons, reflets du goût de l’époque pour des bijoux XXL. Ces bagues sont encore aujourd’hui parmi les designs les plus populaires de la maison Pomellato. 

Les années 2000 marquent l’apparition de la mythique bague Nudo. Cette bague est sertie d’une pierre de couleur facettée. Il s’agit sans doute d’une des créations les plus suivies de la maison.

Les collections Ritratto et Iconica sortent en 2017, à l’occassion des cinquante ans de la marque. Les deux collections illustrent deux versants de l’identité phare de la marque. Ritratto joue sur la couleur et l’art de combiner différentes pierres tandis qu’Iconica rend hommage au savoir-faire des orfèvres milanais, qui sont au cœur de la tradition de la maison. Les designs de ces bijoux sont plutôt sobres, mais gagnent en exubérance lorsqu’ils sont combinés.

Pomellato aujourd’hui

Rachetée en 2013 par le groupe Kering, la maison Pomellato continue d’être synonyme de l’excellence à l’italienne. Les collections de ces dernières années illustrent toujours cette importance des pierres et du travail de taille fait par des artisans. Leur marque secondaire Dodo continue elle aussi de proposer toujours de nouveaux charms.

Pomellato et le marché de l’art

Les bijoux Pomellato passent souvent sur le marché de l’art. Ces créations au design iconique peuvent être vendues à partir de 600 euros et peuvent atteindre pour certains lots jusqu’à 3000 euros, comme ce fut le cas en 2016 où une bague  Bahia  avait atteint la somme de 3000 euros.

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Histoire de la maison

L’histoire de la maison Boivin commence en 1890 quand son fondateur René Boivin, fils de drapier né en 1860, achète plusieurs ateliers de joaillerie afin de fonder sa propre entreprise. Dès son plus jeune âge, son intérêt se porte sur l’orfèvrerie ; un goût que son frère aîné, travaillant dans ce milieu, a pu lui transmettre. C’est auprès de ce dernier qu’il se forme aux rudiments du métier, avant d’ouvrir une boutique ayant pignon sur rue. 

En 1893, il acquiert toutes les machines et la main-d’œuvre qualifiée dont il a besoin pour développer son activité, qu’il installe au 38 rue de Turbigo. La même année, il épouse Jeanne Poiret, la sœur du couturier Paul Poiret, avec qui il a trois enfants.

La maison Boivin commence par être un atelier de fabrication pour de grandes maisons de joaillerie telles que Meller ou encore Boucheron. À côté de son activité de fabrication, René Boivin propose des bijoux originaux et il commence à développer une clientèle privée dont le nombre grandissant occassionne son déménagement rue des Pyramides, en 1900.  

René Boivin s’éteint en 1917, à 53 ans. Sa mort est suivie de celle de son fils Pierre. Ces disparitions ne signifient cependant pas la fin de la maison Boivin puisque Jeanne en reprend la direction dès cette même année. 

Sous la direction de Jeanne Boivin

Jeanne Boivin apporte une touche très personnelle aux productions de la maison, laquelle passe notamment par l’emploi de nouveaux talents, pleinement ancrés dans les tendances artistiques du début du siècle, pour la conception des bijoux. Nombreux sont les noms qui passeront dans ses ateliers avant de fonder les leurs et de devenir des personnalités phares de la joaillerie du XXème siècle.

Suzanne Belperron, diplômée des Beaux-arts de Paris, s’inspire de ses dessins d’étudiante pour créer des bijoux où les volumes et les lignes en volutes cassent les codes géométriques et épurés du mouvement Art déco. Elle est nommée co-directrice de la Maison qu’elle quitte en 1932 pour être remplacée par Juliette Moutard. Les bijoux des années 1930 s’inspirent de la nature avec des motifs d’animaux, de fruits et de fleurs. C’est aussi à cette époque que la notion de mouvement s’intègre dans leurs créations.

Jeanne Boivin aime les bagues volumineuses, c’est pourquoi elle crée une chevalière féminine dont le corps principal est serti d’une pierre épaulée de godrons et dont le serti est clos. Cela marque une révolution pour l’époque puisque cette typologie de bijou était jusqu’alors principalement réservée aux hommes.

La maison Boivin dans la seconde moitié du XXème siècle

À la mort de Jeanne Boivin en 1959, c’est Louis Girard, rentré à son service plusieurs décennies plus tôt, qui prend la suite de la direction. Pour conduire la production artistique, il s’inspire des tendances à la mode. Puis, en 1970, la baronne Caroline des Brosses intègre la maison en tant que designer. Elle dessinera notamment la bague à quatre corps légèrement articulés qui se compose de quatre rangs de diamants se chevauchant dans un serti ovale en or jaune.

La maison cessera ses activités en 1991 pour ne garder qu’une infime chaîne de production, répondant à des commandes de bijoux d’exception.

Reconnaître les bijoux Boivin

Le style de la maison peut-être qualifié d’audacieux. René Boivin se démarque des autres grands créateurs de son époque en montrant une préférence pour les bijoux de formes épurées et les matériaux bruts. Ces créations sont essentiellement réalisées sur commande, en réemployant les anciens bijoux de ses clientes. Il trouve son inspiration dans les arts du Moyen-Orient, de l’Asie et de l’Antiquité.

On retrouve ensuite dans les bijoux Boivin une inspiration des grands courants artistiques de l’époque comme le cubisme, l’abstraction et l’Art déco qui seront parfois même mélangés dans des créations d’exception.

À partir de la direction Jeanne, les bijoux Boivin sont de style Art déco avec cependant une touche qui lui est propre. On observe ainsi sur les pièces des courbes et des formes plus rondes, qui restent imposantes et portent les inflexions géométriques propres à ce style. Cela peut aussi se voir dans l’emploi d’une pierrierie peu travaillée et enchassée dans des formes géométriques aux lignes épurées. 

On observe également que le style des bijoux évolue au fil des directions successives de la maison, bien que des constantes perdurent. Ainsi, on retrouve l’association de matériaux innovants comme le bois, le cristal de roche ou encore l’agate, avec des pierres précieuses ou semi-précieuses. Ces associations s’inscrivent dans le goût de l’époque et dans une émulation artistique partagée avec les autres créateurs de la scène parisienne contemporaine.

Les bijoux de la maison Boivin ont souvent été qualifiés de sculptures portables.

La cote des bijoux Boivin

Les bijoux de la maison Boivin ont majoritairement été des commandes, ce sont donc des pièces uniques. Leur rareté est aussi un élément constitutif de leur valeur. Les bijoux les plus recherchés sont ceux Art déco et de manière générale ceux datant d’avant 1950. Lesquelles présentent une particularité supplémentaire : ils ne sont pas signés. En effet, Madame Boivin trouvait que cet acte était prétentieux et détonnait avec l’image élégante de la maison.

Aujourd’hui on retrouve de nombreux bijoux Boivin estimés à partir de 500 euros, bien que certains aient une valeur supérieure à 200 000 euros. En moyenne, les bijoux Boivin en France sont adjugés entre 3 000 euros et 25 000 euros.

On peut prendre comme exemple un clip « Fleur » en rubis, diamants, émeraudes et or 18 carat  d’après un dessin de Juliette Moutard, daté de 1956, vendu en 2021 pour 22 100 euros après une estimation comprise entre 6 000 et 7 500 euros.

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