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Estimation et cote Chopard
À sa naissance, la maison Chopard est d’abord tournée vers l’horlogerie. En 1860, Louis-Ulysse Chopard fonde sa toute première maison à Sonvilier (Suisse), nommée L.U.C.. Il est tout juste âgé de vingt-quatre ans et vient de compléter sa formation en horlogerie. Sonvilier est située près de Saint-Imier, un grand centre suisse d’horlogerie, et Chopard s’inscrit donc dans cette activité. La maison prospecte une clientèle russe, scandinave et originaire l’Est de l’Europe.
Elle étend peu à peu son rayonnement, assuré par des créations sophistiquées, une équipe riche de 150 employés, et des campagnes de publicité initiées dès 1913. Même la cour du tsar Nicolas II s’intéresse à ses productions. En 1922, une succursale Chopard est ouverte à La-Chaux-de-Fonds, autre centre majeur de l’horlogerie suisse. Puis, Paul-Louis Chopard, le fils de Louis-Ulysse, lui succède à la direction de l’entreprise. C’est lui qui fait déménager le siège de l’entreprise à Genève, en 1937.
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Chopard : de l’horlogerie de luxe à la haute joaillerie
Après la Seconde Guerre mondiale, Paul-André Chopard, petit-fils du fondateur et directeur, n’a aucune relève assurée. La firme souffre d’un manque de visibilité et est réduite à seulement cinq employés. Le directeur doit se résoudre à vendre Chopard, et Karl Scheufele III se porte acquéreur en 1963. Scheufele est issu lui aussi d’une lignée d’orfèvres-horlogers, regroupés sous le nom d’Eszeha, et installés à Pforzheim. Leur maison crée depuis 1904 des montres, mais aussi des bijoux. Eszeha s’est par exemple orientée vers la production de clips permettant de porter sa montre en collier. La firme s’est aussi fait une spécialité des « montres portefeuilles », des pendulettes de voyages cachées dans des boîtiers métalliques laqués ou incrustés de pierres. C’est donc sous la direction des Scheufele que Chopard connaît à la fois un important essor et une ouverture vers la joaillerie.
Toujours en activité, Chopard ouvre en 1996 une nouvelle manufacture à Fleurier, pour y implanter son musée interne et la fabrication des montres. Les bijoux sont, eux, fabriqués dans la maison-mère de Genève. Les modèles de joaillerie sont dessinés depuis les années 1990 par Caroline Gruosi-Scheufele, la fille de Karl Scheufele III. Si fin 2000, Chopard produisait plus de 70 000 montres par an, les bijoux sont devenus une part importante de l’activité de la maison. La présence de Chopard au festival de Cannes depuis 1998 n’y est sans doute pas étrangère. Cette même année, le groupe redessine la Palme d’or, et devient fournisseur officiel du festival, s’assurant ainsi un rayonnement international.
Comment reconnaître une création de la maison Chopard ?
Sous la direction de son fondateur, la maison Chopard produit des montres richement ornées, pour satisfaire la cour russe. De son côté, la firme Eszeha sait s’adapter aux modes, en produisant des pièces Art nouveau au début du XXème siècle, puis des montres-bracelets Art Déco. C’est donc en 1974, après son rachat par les Scheufele, que Chopard commence à se tourner vers la production joaillière.
La plus célèbre gamme de bijoux Chopard, Happy Diamonds, est lancée deux ans plus tard. Les bijoux Happy Diamonds sont facilement identifiables : des diamants, enchâssés dans des douilles d’or, se promènent librement entre deux glaces. D’abord conçue pour les montres puis élargie aux bijoux, la collection germe dans l’esprit du designer Ronald Kurowski, fasciné par l’éclat du soleil sur une cascade. Happy Diamonds permet même à la marque de recevoir en 1976 une rose d’or de Baden-Baden, éminente récompense dans le domaine de la joaillerie. Cette distinction est accordée à quinze reprises à la maison, pour des créations toujours en accord avec leur temps. La montre Pasodoble, rose d’or 1971, s’orne ainsi d’onyx, corail et turquoises dans une esthétique géométrique typique des années 1970.
Le caractère ludique des pièces Happy Diamonds se retrouve fréquemment dans les créations Chopard. Première ligne dessinée par Caroline Gruosi-Scheufele, la collection Pantin, figurant une marionnette au ventre rempli de diamants, prolonge elle aussi cette inspiration ludique. Si les gamme Happy Hearts ou Happy Spirit sont conçues par la suite comme des déclinaisons de Happy Diamonds, Chopard ne s’est pas cantonnée à ce succès. La ligne Copacabana présente ainsi des parures ornées de diamants briolette, une taille en forme de poire facettée alors peu utilisée. L’usage des diamants marque fortement l’identité de la maison depuis ses origines : Chopard les utilise dès les années 1920 en pavages pour orner certaines de ses montres. La maison réalise même en 1997 Chopardissimo, une montre pavée de 874 diamants et estimée 25 millions de dollars.
Quelle est la cote de la maison Chopard ?
Bien que les montres soient les plus fréquentes, des bijoux Chopard sont régulièrement présents eux aussi sur le marché de l’art. Les pièces de la célèbre collection Happy Diamonds sont les plus répandues, mais les lignes Cashmir ou Copacabana figurent également dans certaines ventes. La forte médiatisation de Chopard est nourrie de sa présence à Cannes et de ses récentes collaborations avec des stars (Mariah Carey, Rihanna). Cette notoriété croissante a donc fait monter les prix en quelques années. En 2019, un collier en or et diamants de la ligne Casmir s’est ainsi vendu 6 500 euros.
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