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Estimation et cote Maison Köchert
L’histoire de la maison Köchert commence en 1814, avec l’installation du français Emmanuel Pioté, orfèvre de profession, à Vienne. Son atelier acquiert rapidement une notoriété exceptionnelle pour son travail de l’émail, comme en témoigne la venue de nombreux notables et des personnalités politiques alors en Autriche à l’occasion du Congrès de Vienne.

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Maison Köchert, la naissance d’un nom
Cinq ans plus tard, Heinrich Köchert quitte Riga, en Lettonie, pour Vienne. Il est déjà formé au métier de joaillier lorsqu’il obtient un poste chez Emmanuel Pioté. En Russie, il a été apprenti à Saint-Pétersbourg où il a appris le sertissage de pierres précieuses. Il épouse la belle sœur d’Emmanuel Pioté, avant de devenir l’un de ses associés. Leur entreprise connaît un grand succès et en 1832 le titre honorifique tant convoité de joaillier de la cour impériale est décerné à Pioté et à Köchert.
Alexandre Emmanuel Köchert
En 1844, Alexander Emmanuel Köchert rejoint l’entreprise de son père. Il en prend la direction en 1954 et la maison devient alors l’une des plus grandes d’Europe. L’ensemble des bijoux produit par l’entreprise porte le poinçon AEK en référence à au nom d’Alexander Emmanuel Köchert.
En 1849, comme son père, Alexander Emmanuel Köchert reçoit les honneurs de la cour impériale, il devient même le joaillier personnel du Kaiser Franz Joseph, époux de la célèbre impératrice Elisabeth de Wittelsbach dite Sissi. Également nommé joaillier de la Chambre, il est chargé de superviser le trésor impérial. À l’instar d’Alexandre Lemonnier en France, célèbre joallier de Napoléon III et de sa femme Eugénie de Montijo, Alexander Emmanuel Köchert travaille sur les collections royales. À ce titre il démonte des bijoux et en remonte les pierres pour créer des œuvres plus modernes, notamment des bijoux du couronnement. Il a ainsi créé l’une des couronnes impériales autrichienne à bordure de perles, complétée par les insignes impériaux. En 1873, ses nouveaux locaux commerciaux sont construits par l’architecte danois Theophil Von Hansen, célèbre pour ses œuvres néoclassiques à Vienne. En 1873, la maison propose une collection appelée la Swan Trilogy qui lui vaut le premier prix du jury international à l’Exposition Universelle de Vienne.
En 1880, Heinrich et Theodor Köchert, troisième génération de la famille, accèdent à la direction de la maison pendant une quarantaine d’années, avant que leurs propres fils en prennent la succession. Ce sont ces derniers qui ouvrent l’entreprise à la modernité, en créant des bijoux dans le style Art déco. Certaines pièces comme les bagues de pierre deviennent des incontournables de la marque ; ces bijoux sont encore produits aujourd’hui par la maison. Mais le contexte instable de la Seconde Guerre mondiale, puis de la Guerre Froide, impactent la maison qui perd une partie de son marché.
Aujourd’hui, ce sont toujours leurs descendants, Christoph, Wolfgang et Florian Köchert, qui dirigent l’entreprise. Celle-ci compte plus de cinquante artistes qui œuvrent à la création de diadèmes et autres bijoux d’exception. La renommée internationale de la maison Köchert n’est plus à démontrer, au même titre que celles d’autres grands joailliers comme Mellerion ou Van Cleef & Arpels.
Maison Köchert, des œuvres majeures
Köchert a créé parmi les parures autrichiennes les plus connues. En 1838, la maison a notamment produit l’insigne impérial pour le couronnement le Kaiser Ferdinand en tant que roi de Lombardie-Vénétie.
Amoureuse des arts, c’est une maison qui a des liens forts avec des artistes comme Brahms, Bruckner ou Hugo Wolf, en leur offrant un soutien financier et se faisant mécène de leur art. Ces contacts avec la sphère artistique autrichienne se voient dans la collaboration entre la maison Köchert et l’architecte Hans Hollain, qui a imaginé une collection à succès pour les joailliers.
Dans les années 1860, c’est un goût pour l’historicisme qui ressort particulièrement, avec une affirmation pour la couleur dans leurs productions. Ces collections présagent l’arrivée d’une gamme de bijoux Art nouveau.
L’œuvre incontournable de Köchert est l’ensemble d’étoiles en diamant produites en 1858 pour l’impératrice Sissi. C’est une des parures les plus célèbres dans l’histoire de la joaillerie autrichienne. C’est une commande du Kaiser Franz Joseph pour son épouse. Les étoiles sont créées pour orner la chevelure qui fait la fierté de la Kaiserine, lançant ainsi une mode dans toute l’Europe ; qu’il s’agisse du motif des étoiles autant que le port de bijoux dans la chevelure. Ces vingt-sept étoiles de diamant pouvaient également être portées en diadème, collier, pendentif ou broche ; un bijou modifiable à l’infini qui permet une multitude d’usage. En 1991, les Sissi’s stars ont été relancées à partir des dessins originaux. La collection a été un triomphe commercial et c’est un des produits phares de la maison encore aujourd’hui.
Le marché de l’art et la maison Köchert
La renommée des bijoux de la maison Köchert ne passe pas seulement par la richesse des pierres précieuses et le savoir-faire technique ayant servi à l’élaboration des pièces. La riche histoire de la maison, liée à l’aristocratie autrichienne, constitue une qualité essentielle dans la préciosité des bijoux.
Ainsi une broche de corsage signée A.E. Köchert ayant appartenu à l’archiduchesse Marie-Valérie d’Autriche, sœur cadette de la Kaiserin Sissi, a été adjugé à 160 000 euros tandis qu’un diadème de diamant offert par le Kaiser Franz Joseph à sa petite nièce l’archiduchesse Marie-Anne d’Autriche pour son mariage en 1902 avec Elie de Bourbon, Duc de Parme a été estimé à près de 130 000 euros. Certaines pièces plus sobres sont adujgées des prix moins élevés : une bague marquise en or jaune s’est vendue autour de 1 000 euros.
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