Jean-Baptiste Olive, un peintre paysagiste français
Jean-Baptiste Olive est un peintre paysagiste français né en 1848.Il se forme à l’école des Beaux-Arts de Marseille : excellent étudiant, il voit son travail régulièrement récompensé. Il se destine alors à une carrière de décorateur. Parallèlement, il étudie la nature morte dans l’atelier d’Antoine Vollon, peintre très influencé par l’école nordique du XVIIème siècle.

Olive découvre rapidement son sujet de prédilection : le paysage, et notamment les bords de mer. Il représente Marseille sous tous ses aspects, les calanques, les îles alentours, et surtout le Vieux Port (Entrée du Vieux Port vu du Pharo, non daté), et d’autres villes de la Côte d’Azur : Toulon, Cassis, Villefranche… Dans tous ces lieux, il traque sans relâche les effets du soleil méditerranéen, qui tantôt miroite sur la mer, tantôt révèle les couleurs du port, ou encore blanchit les falaises de manière aveuglante.
Au XIXème siècle, le voyage en Italie est un passage presque obligatoire pour tout artiste désireux de faire une carrière officielle. Jean-Baptiste Olive n’échappe pas à la règle : en 1874, il se rend à Gênes et à Venise. La lumière vénitienne, douce et légèrement dorée, entre dans sa peinture comme on le voit dans La Dogana et la Salute à Venise (1874).
En 1882, Olive s’installe à Paris. Il acquiert progressivement une certaine reconnaissance. Il obtient plusieurs prix au Salon des artistes français, auquel il expose depuis 1874, ainsi qu’une médaille d’argent à l’Exposition Universelle de 1889. Il collabore également aux décors du Cirque d’Hiver, du Sacré-Cœur tout juste construit, et du Train bleu, le nouveau restaurant de la Gare de Lyon.
Au XIXème siècle, le genre du paysage est plébiscité par les modernes. Jean-Baptiste Olive partage les mêmes préoccupations que les plus grands maîtres de son temps : les effets du soleil sur la mer, les falaises, les paysages. Dans les années 1880, Claude Monet effectue le même type de recherches en Bretagne. Lui et Olive sont parfaitement contemporains, mais en rapprochant deux œuvres aux sujets semblables, la Falaise à Étretat de l’un (1885), et la Calanque d’en Vau de l’autre, (non daté) on remarque la singularité d’Olive : il ne cherche pas à révolutionner l’approche plastique de la peinture ou l’emploi de la couleur, mais vise à étudier minutieusement les effets de la lumière sur sa région. Assez hermétique aux grands courants modernes, comme l’impressionnisme et les postimpressionnismes, il a simplement désiré peindre sa terre, et le corpus qu’il laisse à sa mort constitue une ode à la Provence.
La cote de Jean-Baptiste Olive est relativement stable depuis la fin des années 2000. Les huiles sur toiles sont adjugées en moyenne entre 20 000 et 50 000 euros : c’est le cas de la Calanque d’En Vau (non datée), adjugée 41 480 euros en 2019. Par ailleurs, les vues du port de Marseille sont les plus prisées du répertoire de l’artiste ; ces toiles remportent généralement les adjudications les plus élevées.
(Illus.)Jean-Baptiste Olive – Calanque d’En Vau
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