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Estimation et cote de l'artiste Jean-Gabriel Domergue
Jean-Gabriel Domergue (1889-1962) est un artiste peintre et graveur français né à Bordeaux le 4 mars 1889. Il est réputé pour ses célèbres peintures de parisiennes élégantes, peintes avec finesse, dans leurs soieries ou bien nues. Il est considéré par certains de ses pairs, mais surtout par lui-même, comme « l’inventeur de la pin-up ».

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Jean-Gabriel Domergue, un artiste précoce
Jean-Gabriel Domergue grandit dans un climat artistique, tout comme son frère René Domergue (1892-1988), qui deviendra par la suite journaliste et critique d’art. Déjà au lycée, il remporte un premier prix lors d’un concours de dessin organisé par la ville de Paris et reçoit sa première commande d’une connaissance alors qu’il n’a que 14 ans. Jean-Gabriel Domergue fréquente l’artiste Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), dont il est le petit-cousin, mais également son atelier et le Moulin Rouge en sa compagnie.
Sa passion pour le dessin le pousse à intégrer les Beaux-Arts de Paris en 1903. Il y est l’élève de Jules Adler (1865-1952), Jules Lefebvre (1834-1912), Ferdinand Humbert (1842-1934), Tony Robert-Fleury (1837-1911) et François Flameng (1856-1923). Dès 1906, Jean-Gabriel Domergue commence déjà à exposer au Salon des artistes français. Deux ans plus tard, il obtient une mention honorable, puis une médaille de 3e classe en 1912 et, l’année suivante en hors-concours, une médaille d’or. Mais c’est surtout en 1913 que son travail est reconnu, lorsqu’il est lauréat d’un second grand prix de Rome de peinture, alors qu’il n’est âgé que de 24 ans.
Jean-Gabriel Domergue, le peintre mondain
Jean-Gabriel Domergue est d’abord remarqué pour ses paysages. Lorsqu’il sort des Beaux-Arts de Paris en 1910, il participe à la décoration du théâtre d’Agen l’année suivante puis devient dessinateur de mode. C’est pendant cette période qu’il découvre Liane de Pougy (1869-1950), une danseuse et aristocrate de la Belle Époque dont le physique élancé va se graver dans la mémoire du peintre. Toute sa vie, il cultivera cette image et l’affinera pour obtenir son style personnel.
La vie de Jean-Gabriel Domergue est rythmée par les fêtes mondaines à Paris et à Cannes, dans sa villa Fiesole, dans lesquelles il rencontre actrices, danseuses, célébrités et grands noms. C’est ce qui permet à l’artiste de tisser son réseau et d’entretenir son éventail de modèles. Si la peinture de Jean-Gabriel Domergue est classique dans les années 1910, elle trouve son identité avec le temps. C’est à partir de 1920 qu’il connaît ses meilleures années : l’artiste est sollicité par la mode comme créateur de modèles, par la publicité, pour des affiches, l’organisation de fêtes, la décoration, puis ses fameux portraits, dans lesquels il se spécialise rapidement.
Jean-Gabriel Domergue, la Parisienne
Jean-Gabriel Domergue estime avoir inventé la pin-up et crée la première en 1912. Seulement, c’est à partir des années 1920 que ses portraits de femmes deviendront « la Parisienne ». Les femmes sont représentées dans leurs plus beaux effets, puis nues, ou bien dénudées ou vêtues seulement d’accessoires. Les Parisiennes de Jean-Gabriel Domergue affichent un air rêveur, des silhouettes élancées, de longs cous, des mensurations idéalisées. Des atours au cadre, tout est fastueux, exagéré, pétillant, mais ce sont dans ces portraits que les femmes se retrouvent. D’aucuns disent qu’il mettait en lumière leurs qualités, et d’autres qu’il satisfaisait le désir des femmes qui ne trouvaient leur portrait réussi que lorsqu’il représentait ce qu’elles souhaitaient être.
Jean-Gabriel Domergue illustre la Belle Époque du Tout Paris dans des peintures avec finesse et élégance, si bien qu’il crée à cette époque un nouvel idéal féminin, un canon de beauté loin des standards, mais auquel les femmes aspirent volontiers. C’est dans les années 1930 que le style de l’artiste est à son apogée, au même titre que sa renommée.
La cote des œuvres de Jean-Gabriel Domergue
Détenteur du prix de Rome, créateur de mode, affichiste pour la première édition du Festival de Cannes, membre de l’Institut de France, conservateur du musée Jacquemart-André de 1955 à 1962, officier de la Légion d’honneur… La carrière artistique de Jean-Gabriel Domergue est couronnée d’un succès qui marque la France à tout jamais, avec pas moins de 3000 portraits peints.
Les œuvres de Jean-Gabriel Domergue sont particulièrement bien cotées. Ses lithographies sont estimées en moyenne entre 15 et 15 000 €. Une affiche de L’Hiver à Monte-Carlo de 1937, qui était évaluée entre 5700 et 8000 €, a été adjugée 25 700 € en 2010. Ses dessins, aquarelles et gouaches sont estimés entre 100 et 183 000 €. Quant aux peintures de Jean-Gabriel Domergue, les prix vont de 1500 à 105 000 €, bien que son tableau Les danseuses de French Cancan, estimé entre 103 000 et 155 000 €, s’est vendu 170 000 € en 2008.
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