Estimation gratuite Pol Chambost

Pol Chambost

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Estimation et cote de l'artiste Pol Chambost

Pol Chambost est perçu comme le représentant de la céramique françaises des années 50 et de l’art de vivre des Trente Glorieuses. Artiste prolifique et novateur, Pol Chambost est aussi un technicien hors-pair qui inspire même les décorateurs et les couturiers de son époque.

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Qui est Pol Chambost ?

Pol Chambost est un céramiste français, né en 1906 à Saint-Etienne et mort en 1983 à Périgueux. Il se forme d’abord à l’École des Arts Appliqués à l’Industrie à Paris. En parallèle, il suit aussi des cours du soir à l’École des Arts Décoratifs. Après avoir réalisé son service militaire, Pol Chambost rejoint l’entreprise familiale, spécialisée dans la marbrerie funéraire, à Ivry-sur-Seine. Après avoir créé un atelier de céramique funéraire, Pol Chambost décide de développer une production de céramique utilitaire, puis décorative. Il est alors âgé de 26 ans.


Pour produire cette céramique culinaire et décorative, Pol Chambost utilise un four électrique de grande capacité ; il est le premier en France à l’utiliser. En 1942, il est récompensé de la Médaille d’or au Salon des Artistes, dans la section Arts Appliqués. A cette époque, Pol Chambost travaille déjà avec les Grands Magasins comme le Bon Marché, Les Galeries Lafayette et le Printemps.


A partir de 1944, Pol Chambost collabore avec de nombreux céramistes tels que Pierre Fouquet, Paul Pouchol, Georges Jouve, Louise-Edmée Chevallier ou encore Pierre Roulot.

En 1965, Pol Chambost quitte Paris pour s’établir en Dordogne, tout en continuant de participer au Salon des Ateliers d’Art à Paris jusqu’en 1981.

La reconnaissance de l’œuvre de Pol Chambost

Les années 1950 sont synonyme de réussite pour Pol Chambost. En effet, son atelier s’agrandit, sa clientèle s’internationalise et il participe à de nombreux salons, dont le premier Salon Commercial des Ateliers d’Art. Pol Chambost collabore aussi avec de nombreux décorateurs comme Dominique ou Mathieu Matégot. 

La production de son atelier est alors florissante et il dépose officiellement les brevets de nombreux modèles et techniques : en plus d’être un artiste, Pol Chambost est un technicien aguerri.


Pol Chambost devient un acteur majeur dans le domaine de la céramique. Cette vaste notoriété l’amène à travailler pour le compte de diverses personnalités. Par exemple, lorsqu’il réalise Mon Oncle, Jacques Tati fait appel à Pol Chambost pour créer des éléments de décor.

Le style de Pol Chambost

A travers les choix de formes, de couleurs et de techniques, Pol Chambost parvient à allier tradition et modernité, tout en créant son propre style, unique et bien identifiable.

Les lignes, les formes et les couleurs présentes dans l’œuvre de Pol Chambost témoignent d’une influence directe d’autres artistes contemporains comme Picasso, Braque, Mondrian ou Matisse.

Artiste prolifique, Pol Chambost est aussi connu pour ses iconiques Vases Corolles qui, avec le temps, sont devenus le reflet des formes libres des années 1950. Ces créations inspirent aussi bien les décorateurs que les couturiers.

Faire estimer gratuitement une œuvre de Pol Chambost

Aujourd’hui, les œuvres de Pol Chambost sont assez fréquentes dans les ventes aux enchères. Depuis 2002, près de 900 œuvres de l’artiste ont été proposées. Majoritairement, c’est en France que les créations de Pol Chambost sont adjugées. Depuis le début des années 2000, il semble que Pol Chambost détienne une cote assez stable.

Les objets en céramique de Pol Chambost connaissent des estimations comprises entre 50 euros et 44 000 euros. En avril 2021, un vase en céramique, 30 par 18 centimètres, est adjugée à 9 160 euros. Plus récemment, en avril 2023, un service à dessert en faïence émaillée trouve acquéreur pour 500 euros.

Durant sa carrière, Pol Chambost réalise aussi des sculptures dont les estimations débutent aux alentours de 150 euros et peuvent atteindre 10 000 euros. En avril 2022, la sculpture Œuf de 1974 en céramique est adjugée à 3 000 euros. Un an plus tard, la sculpture Oiseau ou Canard de 1975 en céramique est vendue à 380 euros.

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Estimation gratuite Colette Gueden

Colette Gueden

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Estimation et cote de l'artiste Colette Gueden

Colette Gueden est une céramiste française, célèbre pour son rôle et son impact chez Primavera. Talentueuse et avant-gardiste, Colette Gueden parvient rapidement à moderniser la céramique et l’image de la firme tout au long du XXe siècle.

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Qui est Colette Gueden ?

Colette Gueden est une céramiste française, célèbre pour son impact artistique et professionnel chez Primavera, née en 1905 en Indochine et morte en 2000 en France. En 1923, Colette Gueden à l’École des Beaux-Arts de Saint-Étienne, dont elle sort diplômée trois ans plus tard. 

Dans la foulée, elle obtient un travail de dessinatrice chez Primavera, aux côtés de Claude Lévy, Gisèle Favre et Madeline Sougez. Elle devient ensuite gérante de la filiale en 1934, puis directrice en 1938. Colette Gueden parvient à affirmer son style à travers l’emploi de matériaux naturels et un retour à l’artisanat traditionnel. Elle travaille chez Primavera jusqu’en 1972.

Colette Gueden crée principalement des services de table en faïence ou porcelaine, des carreaux et des statuettes. Elle définit son travail comme de la « tabletterie » que beaucoup qualifie de fantaisiste. Ses premières recherches sont consacrées aux nouveaux matériaux, comme la corde, le verre, le métal ou la nacre.

Au milieu des années 1930, Colette Gueden crée des services de table sur les thèmes des Monuments de Paris et de la Côte de France. Les créations des années 1940 sont dédiées à une série de bustes et de visages féminins, vernissés et décorés de coquillages. Durant les années 1950, Colette Gueden s’adapte rapidement aux nouvelles tendances et décide de s’entourer d’une équipe de jeunes créateurs.

En parallèle, Colette Gueden réalise des dessins pour des céramiques créé par Pol Chambost, les ateliers de Vallauris ou les ateliers de Limoges. Elle reçoit aussi des commandes prestigieuses comme concevoir les meubles pour le président Vincent Auriol ou les grands bas-reliefs du paquebot La Marseillaise en 1949.

La carrière de Colette Gueden chez Primavera

Le début de carrière de Colette Gueden coïncide avec la naissance des ateliers d’art au sein des « grands magasins ». Ces derniers voient notamment le jour avec l’arrivée massive de l’industrialisation et de ses impacts sociétaux et commerciaux.

C’est dans ce contexte que René Guilleries fonde Primavera en 1912. Lorsque Colette Gueden la société, la notoriété de Primavera s’affirme. À cette époque, l’atelier d’art du magasin est dirigé par la décoratrice Charlotte Chauchet-Guilleries et a pour but de fournir des meubles et objets de style modernes à des prix abordables pour tous. Colette Gueden est alors chargée de créer l’image moderne et modeuse de Primavera. 

Avec le temps, Colette Gueden devient une figure incontournable de la société, tant par son talent que par ses créations. Grâce à ses recherches, elle parvient à moderniser la céramique proposée par le magasin et développe une influence artistique dans ce domaine d’artisanat.

Les créations de Colette Gueden

Avant de devenir une figure iconique de Primavera, Colette Gueden est avant tout une décoratrice : elle dessine, propose des formes, élabore des décors. Elle détient une vaste culture générale qui semble pourtant la détacher du lot.

Dans son travail, Colette Gueden expose son goût pour les couleurs claires et gaies tout en affirmant son éclectisme dans l’emploi des matériaux. En effet, elle travaille et utilise aussi bien le verre et la céramique que la corne ou le rhodoïd. 

Les créations de Colette Gueden sont souvent le résultat d’une accumulation et d’une exploitation de beaucoup d’images, sur un thème précis qui s’avère être celui d’une saison, conformément au fonctionnement de la mode.

Faire estimer gratuitement une œuvre de Colette Gueden

Aujourd’hui, la cote de Colette Gueden est assez modeste et la présence de ces créations se fait assez rare dans les ventes aux enchères. En effet, depuis la fin des années 1990, environ 200 de ses œuvres ont été proposées par les maisons de ventes. Le plus souvent, c’est dans la catégorie mobilier que l’on peut retrouver des créations signées Colette Gueden.

Dans la catégorie mobilier, les créations de Colette Gueden sont couramment estimées entre 100 euros et 9 000 euros par les maisons de vente aux enchères. En septembre 2021, un ensemble composé d’une table et de deux bancs en chêne, daté de 1935, est adjugé à 7 000 euros. Quelques mois plus tard, en juin 2022, un ensemble de salle à manger, en fer battu et en métal laqué blanc, trouve acquéreur pour 2 100 euros.

Les objets créés par Colette Gueden rencontrent des estimations plus basses, comprise entre 50 euros et 2 500 euros. En juillet 2019, Horse de 1950 est adjugé à 1 390 euros. Plus récemment, en mai 2021, un ensemble d’assiettes où figurent les côtes de France réalisé en céramique en 1950 est adjugé à 650 euros.

Enfin, les maisons de vente aux enchères proposent parfois aussi des sculptures de Colette Gueden. Les estimations débutent à une centaine d’euros et peuvent atteindre 3 000 euros. En mai 2020, la céramique glaçurée intitulée Zèbres de 1930 est adjugée à 750 euros. Trois ans plus tard, la sculpture en céramique L’Ange de 1950 atteint le prix de vente de 1 700 euros.

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Estimation gratuite Roger Capron

Roger Capron

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Estimation et cote de l'artiste Roger Capron

Roger Capron est né à Vincennes en 1922. À seize ans, il entre à l’École des Arts appliqués, à Paris, pour étudier le dessin, sa passion première. Il y étudie jusqu’en 1943. Deux ans plus tard, on retrouve Roger Capron à l’École des Arts appliqués, en tant que professeur de dessin, cette fois-ci. En cette année qui signe la fin de la guerre, Roger Capron suit aussi l’enseignement de René Gabriel, le grand designer français qui influence toute la génération des créateurs qui officient après-guerre. René Gabriel est un décorateur de talent, et Roger Capron découvre grâce à lui la céramique. Une passion dévorante est née. En 1946, Capron part s’installer à Vallauris, et avec Robert Picault, il fonde l’atelier Callis.

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Roger Capron, Robert Picault, Jean Derval : l’atelier Callis de Vallauris

En 1946 a lieu une importante exposition, dans le hall du Nérolium de Vallauris, intitulée « Poterie, fleurs, parfum ». Elle est co-organisée par Madoura, l’atelier de Georges et Suzanne Ramié, ainsi que l’atelier Callis de Capron et Picault. Les deux compères de l’atelier Callis en sont véritablement à l’origine. Pablo Picasso visitera cette exposition, et y découvrira le pouvoir expressif de la céramique. Picasso viendra dès lors chaque année concevoir lui-même des céramiques à Vallauris chez Madoura, exposant ses créations en 1948 à l’exposition du Nérolium, et conférant l’artisanat délaissé de la poterie un immense prestige. Les belles années de Vallauris commencent, grâce aux pionniers Roger Capron et Robert Picault qui ont pensé l’exposition de 1946 et ouvert la voie à la réhabilitation de la céramique comme art à la mode.

En 1947, Jean Derval rejoint Capron et Picault à Vallauris. Ensemble, les trois artistes ressuscitent la céramique de Vallauris, en déclin à cause de l’essor de la batterie de cuisine moderne. Les céramistes travaillent des formes artisanales massives, décorées de motifs très en relief. On y retrouve le langage caractéristique de Capron : usage de branchages, éléments géométrisés et sytlisés (formes circulaires, soleils…). À partir de 1950, Roger Capron souhaite diffuser l’oeuvre de l’atelier Callis. Pour ce faire, il passe du tour de potier à la technique du coulage, qui permet de produire plus rapidement.

Roger Capron se sépare de Picault et Derval : l’aventure industrielle

Roger Capron se lance seul dans l’aventure. En 1952, il achète une ancienne fabrique de poterie, la réaménage en usine de céramiques et y emploie sept ouvriers. Son style se précise : formes libres et toujours stylisées, décors quadrillés, exécutés en réserve, choix de couleurs souvent associées à la terre et à l’eau. L’année suivante, au Salon des ateliers d’art, il propose ses créations, aux côtés de personnages tels que Line Vautrin ou Georges Jouve. En 1954, il reçoit une médaille d’or à la Xème triennale de Milan. Roger Capron créée des céramiques à destination des boutiques de cadeaux, des panneaux décoratifs, et à partir de 1955, il commence à réaliser des tables, qui sont aujourd’hui son type de meubles le plus significatif. Cette année-là, il épouse Jacotte (Jacqueline Hubin) qui devient son assistante. Capron gagne des prix, et la ville de Cannes, qui l’a honoré d’une médaille à l’exposition universelle de 1955, lui commande bientôt un panneau en bandeau de 300 m2 ; Roger Capron le produit en utilisant de grès cérame en carreaux industriels. Capron veut exploiter les carreaux industriels pour réaliser ses panneaux décoratifs, afin de rendre le beau accessible à tous. Les couleurs de terre du grès vont prendre le dessus dans sa production, même si en parallèle il poursuit la production de petits objets en céramique. En 1958, Roger Capron obtient une médaille d’or à l’exposition internationale de céramique architecturale de Bruxelles.

Roger Capron et la céramique d’architecture

Capron, fort de ses succès dans les panneaux décoratifs, développe sa production de céramique architecturale et de carrelage. Il travaille le grès grand feu pour en faire des carreaux. Son but est la production massive, mêlée à l’art et à la décoration, dans l’intention de rendre le beau accessible au plus grand nombre par la production mécanisée. Roger Capron présente des éléments de décoration lors du salon Bâtimat en 1963. Il collabore avec Jean-Michel Carré, scénariste de talent qui lui ouvre les portes de plusieurs chantiers. Capron obtient notamment la commande de la piste de danse de l’hôtel Byblos de Saint-Tropez en 1968, en collaboration avec Jean Derval. Le directeur de l’hôtel est le beau-frère de Jean-Michel Carré. En parallèle, Roger Capron prend part à la reconstruction d’après-guerre, offrant ses services pour décorer de nombreux édifices publics, écoles et centres éducatifs (comme le lycée de Saint-Laurent du Var ou la cité des Loisirs de Vallauris). Ses activités lui valent une reconnaissance officielle ; en 1965, il reçoit le Prix de l’Académie d’architecture, et en 1968 celui du ministère des affaires culturelles. Roger Capron est désormais reconnu pour ses céramiques architecturales, et répond à d’innombrables commandes pour des hall d’entrées, des boutiques, en les ornant de grès à motifs typiques de son travail (grès des garrigues par exemple, dans la lignée du goût pour les branchages de ses débuts). Le parcours de Capron est sanctionné par de nouveaux prix : en 1970, le prix international de la Céramique, puis l’élection au titre de membre de l’Académie internationale de la céramique.

Roger Capron et les aléas de la fin de carrière

Pourtant, les années 1980 seront difficiles pour Roger Capron en raison de la crise économique. Alors qu’il emploie plus de 120 ouvriers, il est bientôt contraint de fermer son atelier, et de céder ses brevets et secrets de fabrication. L’entreprise Ets Carré rachète tout. Un temps Capron songe à s’associer à l’entreprise italienne Marazzi Sassuolo en 1988 pour créer une gamme nouvelle de céramiques. Il se met à travailler la ronde bosse, presque à sculpter. La dernière phase de l’oeuvre de Roger Capron bouleverse ses habitudes de céramiste. En 1991, Roger Capron ouvre un petit atelier à Vallauris. En 1993, ses travaux sont exposés par la galerie Sassi-Milici, qui continuera de le produire jusqu’en 2006. Durant cette période de maturité, Roger Capron exposera partout en Europe (notamment en Allemagne et en France) ainsi qu’aux Etats-Unis, à la galerie Hammer et à la galerie Guéridon de New-York. Il connaît une rétrospective de son oeuvre au Musée National de la Céramique, à Sèvres en 2003, une consécration. Roger Capron est mort le 8 novembre 2006.

L’estimation des oeuvres de Roger Capron

Le record pour un panneau en céramique de Roger Capron a été atteint en 2022, à Paris. Le panneau céramique Claustra de 1975 s’est vendu pour 42 000 euros hors frais. Le record pour une table à manger de Roger Capron a aussi été battu en 2022, à Paris : 15 000 euros hors frais pour une table en fer au panneau en céramique émaillée. Les estimations pour ses tables basses en grès, qui font office de « signature » pour l’oeuvre de Roger Capron, oscillent généralement entre les 800 euros et 8 000 euros. Pour ses vases et petites céramiques utilitaires, les prix varient selon les techniques, les dates, les dimensions, mais elles se situent en général sous la barre des 8 000 euros. Concernant ses sculptures de la dernière phase, et notamment les Raku, leur estimation augmente, et l’une d’elles s’est même vendue pour la somme de 18 000 euros hors frais à Paris en 2022. La cote de Roger Capron est en légère hausse, et est à surveiller.

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Estimation gratuite Claude Venard

Claude Venard

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Estimation et cote de l'artiste Claude Venard

Claude Venard (1913-1999) est un artiste-peintre né à Paris le 21 mars 1913 qui appartient au mouvement post-cubisme. Le style angulaire dont il fait preuve est représentatif de son œuvre, laquelle évolue tout au long de sa vie par accentuations pour proposer des toiles toujours plus vivantes, à l’image de l’artiste.

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Claude Venard, premiers pas à Paris

Claude Venard a 17 ans lorsqu’il décide de devenir peintre. Pour cela, il s’inscrit à l’École des Beaux-Arts mais s’enfuit au bout de quarante-huit heures, peu enclin à suivre ce type d’enseignement. Toutefois, il rejoint une formation en École des arts appliqués, qu’il suit cette fois assidûment pendant six ans. En 1936, alors âgé de 23 ans, Claude Venard découvre les dessous du métier de peintre en obtenant un emploi de restaurateur au musée du Louvre auprès d’un maître en la matière. Il rejoint ensuite le mouvement avant-gardiste « Forces Nouvelles » en 1936 après avoir participé à une exposition de groupe, dans lequel il fait la connaissance de Pierre Tal-Coat (1905-1985) et André Marchand (1907-1997). L’idée d’un tel mouvement, bien qu’éphémère, est de s’opposer aux formes abstraites imposées au début du siècle pour que le peintre se rapproche davantage de la nature et de l’aspect artisanal de la peinture. Mais la discipline jugée trop sévère par Claude Venard le pousse à quitter très rapidement le mouvement et à poursuivre son chemin en solitaire.

Claude Venard, un style post-cubiste qui évolue

Indocile de caractère et mû par un fort désir d’indépendance, Claude Venard en vient à créer sa propre identité dans le post-cubisme. Il s’agit d’utiliser des couleurs vives, crues, appliquées au couteau dans d’épaisses couches qui se superposent. L’influence du cubisme est bien présente dans chacun de ses travaux, notamment à travers des représentations typiques comme les jeux, les arlequins ou les instruments du musique, mais également par le biais des motifs géométriques. Toutefois, le style de Claude Venard est unique et progressif : il ne cesse d’évoluer au fil du temps, et même tout au long de sa vie. Claude Venard accentue séparément et petit à petit chaque aspect de ses peintures pour former, à terme, une œuvre plus forte mais également plus abstraite. Les tons de sa palette sont de plus en plus vifs, presque bariolés, ses textures plus épaisses, riches et complexes, mais toujours appliquées au couteau. En découle une matière brute, vivante, dite viscérale.

Claude Venard, l'esthétique géométrique

La seule constante qui demeure dans l’œuvre de Claude Venard est l’omniprésence des angles et la composition post-cubiste de ses toiles. Bien que l’artiste soit curieux et aime changer de modèle, il conserve ce style angulaire qui lui est propre dans chaque toile. Car Venard n’a pas seulement peint des classiques du cubisme, mais également des natures mortes, comme Tournesols, oranges et poissons de 1970, ainsi que des paysages portuaires ou industriels. On retrouve régulièrement dans ses compositions un élément rebelle, à son image, comme Dirigeable sur la plage de la même année.
Claude Venard traite les deux dimensions sur sa toile en volume. Les empâtements et divers reliefs servent à donner vie à ses peintures, à créer du mouvement, par exemple en ajoutant du sable à sa peinture à l’huile pour apporter de la texture à des briques. Il utilise aussi des objets comme un morceau de grillage pour former des quadrillages, joue sur les effets appliqués aux formes pour donner une autre dimension à la géométrie.

La cote des œuvres de Claude Venard

Claude Venard a étudié des artistes qui, comme lui, s’opposaient aux critères de l’académisme. Gustave Courbet (1819-1877) bien sûr mais également Paul Cézanne (1839-1906), précurseur du cubisme et fervent utilisateur de la géométrie dans ses œuvres, notamment dans ses paysages et natures mortes. En résulte un style unique qui lui est propre.
Les œuvres de Claude Venard sont exposées dans de multiples collections permanentes aux quatre coins du globe, mais il existe encore des tableaux dans la nature, dont la cote varie selon le médium. Ses estampes sont estimées entre 20 et 3000€. Ce sont principalement des lithographies de natures mortes et de paysages bucoliques, mais également des compositions avec des motifs abstraits. Les gouaches de Claude Venard sont estimées entre 150 et 6000€. Le phare breton de 1963 est adjugé à près de 2600€. Enfin, ses peintures oscillent entre 80 et 37 400€, le prix évoluant avec le style de l’artiste. Plus la représentation est cubiste et abstraite, et plus le prix grimpe, en témoignent les toiles figuratives comme La partie de cartes de 1965 adjugée en 2014 à 46 102€.

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Estimation gratuite Vaclav Spala

Václav Spála

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Estimation et cote de l'artiste Vaclav Spála

Václav Špála (1885-1946) est un artiste peintre et graveur, représentant du foyer cubiste puis expressionniste tchèque. Il s’implique notamment au sein du mouvement des Tvrdosijni (les Obstinés).

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La formation artistique de Václav Špála

Avant de se tourner vers la peinture, Václav Špála suit un premier cursus en ferronnerie. Il est diplômé de l’École de serrurerie de Hradec Králové. Une fois cette formation initiale achevée, Václav Špála se rend à Prague, où il décide de se consacrer à la peinture.

Václav Špála apprend les rudiments de la peinture auprès du paysagiste Ferdinand Engelmüller, puis s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Prague, où il reste de 1903 à 1908. Cependant, déçu par le milieu académique, Václav Špála quitte ce cursus sans l’achever. Il effectue une série de voyages qui stimulent sa création artistique, en France, en Hongrie, et en Yougoslavie.

Installé à Dubrovnik, Václav Špála adopte l’esthétique Fauve. Dès l’année suivante, le peindre rejoint le groupe d’avant-garde des Obstinés (Tvrdosijni).

La période cubiste de Václav Špála (1911-1923)

Le style de Václav Špála se transforme progressivement sous l’influence du Cubisme, qu’il traduit de façon personnelle. L’artiste peint à l’aide de coups de pinceaux vifs, et met l’accent sur le rythme de ces pinceaux. Ses motifs de prédilection sont les baigneuses, les lavandières, et les paysages de Bohême.

Václav Špála rejoint le cercle de Mánes en 1909, mais l’union artistique conservatrice se montre réticente à son approche cubiste. L’artiste quitte donc le cercle en 1911, pour fonder le Groupe des artistes plasticiens, d’orientation cubo-expressionniste.

Réceptif au Cubisme orphique, Václav Špála réalise des tableaux structurés, organisés en plans géométriques, mais sans manifester d’intérêt pour la profondeur. Les toiles se distinguent également par leur grande sensualité. Chant de la campagne (1914) et Trois lavandières (1915) témoignent de cette période particulière de la carrière de l’artiste.

En 1917, Václav Špála expose avec le groupe Tvrdošíjní (Les Obstinés) et s’associe plus étroitement à Josef Čapek. A cette période, le peintre se détourne progressivement du Cubisme, qu’il considère comme trop conceptuel.

Václav Špála, peintre expressionniste

Václav Špála évolue dans les années 1920 vers un expressionnisme plus marqué. Il abandonne les représentations de personnages, pour se consacrer aux peintures de paysages et de natures mortes. L’artiste traduit de façon expressive les volumes et les couleurs, se tenant toujours à la frontière de l’Abstraction.

Les toiles de Václav Špála présentent des dominantes de couleur. De 1923 à 1926, on parle de « période verte » de l’artiste, en raison de la prédominance du vert dans ses paysages, qu’il fait contraster par des touches ocres. A partir de 1927, Václav Špála entre dans sa « période bleue », avec une dominante de tons bleus.
Occasionnellement, Václav Špála exprime son goût de la couleur dans quelques portraits réalistes, et des peintures de fleurs.

Après 1930, Václav Špála manie de manière plus libre la peinture. Il réalise un nombre croissant de natures mortes, en camaïeu de bleu, rouge et blanc, les couleurs nationales. Les formes qui s’épanouissent sur ses toiles se font plus structurées et dynamiques, sous l’influence d’Erich Heckel, Max Pechstein et Karl Schmidt-Rottluff. Václav Špála se rapproche alors de l’Abstraction, sans pour autant franchir le pas.

Peintre éminent, Václav Špála devient le président du Cercle de Mánes en 1936. En tant que chef de file du mouvement expressionniste s’étant employé à traduire un sentiment national tchèque, il est décoré peintre national en 1945.

La cote des œuvres de Václav Špála

Václav Špála compte parmi les peintres ayant introduit la modernité cubiste et expressionniste en République Tchèque. Pour cette raison, la cote de ses œuvres connaît une hausse stable et non démentie depuis 2008. L’indice des prix de vente de ses œuvres a quadruplé depuis cette date.

Les toiles de Václav Špála s’échangent pour 10 000 à 50 000 €, avec des records dépassant les 100 000 €. La meilleure vente a été réalisée en 2021 à Prague, avec Bathing Woman / Landscape nearby Veltrusy (1917-1921), une toile cubiste adjugée pour 393 363 € (10 200 000 CZK).

Les aquarelles de l’artiste sont également très prisées sur le marché de l’art. Elles représentent aujourd’hui 21% des œuvres en circulation sur le marché. Il est possible d’acquérir une feuille pour 500 à 5 000 €.

Enfin, ses estampes sont les œuvres les plus accessibles. Un budget de 100 à 500 € suffit généralement à en acheter une.

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Estimation gratuite Alberto Giacometti

Alberto Giacometti

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Estimation et cote de l'artiste Alberto Giacometti

Alberto Giacometti (1901-1966), artiste surréaliste d’origine suisse, est considéré comme l’un des sculpteurs les plus importants du XXème siècle. Actif en France à partir de 1922, il s’insère dans l’Avant-garde parisienne, et renouvelle l’art de la sculpture.

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La formation artistique d’Alberto Giacometti

Alberto Giacometti commence sa formation très jeune, dans l’atelier de son père, Giovanni Giacometti, peintre néo-impressionniste. Il s’initie au dessin, débute la peinture en 1913, et sculpte son premier buste, une représentation de son frère Diego, en 1914.

Il choisit la carrière de sculpteur en 1919, et s’inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts puis à l’Ecole des Arts et Métiers de Genève, en classe de sculpture. Dès l’année suivante, il découvre par un voyage en Italie l’art byzantin, la première renaissance italienne, et l’art baroque. Ce voyage le marque durablement à la fois esthétiquement et humainement, car il y perd un ami.

A son retour d’Italie, il s’installe à Paris pour achever sa formation. Dès 1922, il suit l’enseignement d’Emile-Antoine Bourdelle à l’Académie de la Grande-Chaumière. Il fréquente alors assidûment le Musée du Louvre, et débute à cette période une collaboration avec Alexander Archipenko. Sa première œuvre de commande est un portrait sculpté de Joseph Müller.

Alberto Giacometti, artiste surréaliste (1925-1934)

Le style d’Alberto Giacometti élaboré à partir de 1925 lui permet d’être inséré au sein du milieu surréaliste dès 1929.

S’inspirant des travaux de Jacques Lipchitz et de Henri Laurens, ainsi que de la statuaire africaine, Alberto Giacometti réalise des œuvres non imitatives. Réduites à leurs formes essentielles, frontales, elles sont conçues en jeu de contrastes, comme Le couple (1927). Il tend à l’abstraction, dans le sillage des œuvres de Constantin Brancusi. Les cages dans lesquelles elles sont parfois présentées matérialisent l’espace qui l’entoure.

Son exposition à la galerie Jeanne Bucher en 1928-1929 permet à Alberto Giacometti de rencontrer Jean Cocteau, les Noailles, et André Masson. Il est alors introduit dans le groupe surréaliste, dont il partage les recherches. La même année, il conçoit du mobilier pour le décorateur Jean-Michel Frank, avec l’aide de son frère Diego Giacometti.

Le sculpteur poursuit ses recherches sur la sculpture, remettant en cause sa structure traditionnelle à partir de 1930. Il réalise alors des œuvres sans supports, comme Objet désagréable (1931), des sculptures s’étalant au sol (Femme égorgée, 1932), ou encore des œuvres instables (Boule suspendue, 1922). Ces créations donnent lieu à sa première exposition personnelle à la galerie Pierre Colle, à Paris, en 1932.

Artiste surréaliste reconnu, Alberto Giacometti est cependant exclu du groupe en 1934 en raison de son retour à la figuration. Souhaitant de nouveau travailler d’après le modèle humain, il renie de son œuvre, qu’il détruit partiellement.

Le retour à la figuration humaine

Le retour d’Alberto Giacometti à la figuration humaine est annoncé par son œuvre en apparence la plus abstraite, Le Cube (1934). Dès lors, il se concentre sur la représentation humaine, traduite par des figures verticales, émaciées, alternativement isolées ou en groupe.

Traversant une période de doute importante, Alberto Giacometti se retire de la scène artistique et n’expose pas avant 1946. Ses œuvres, produites de façon aléatoires, voient progressivement leur taille diminuer, jusqu’à mesurer 1 cm de hauteur. Leur miniaturisation est telle que le sculpteur raconte avoir fui la France au début de la Seconde guerre mondiale en les emportant dans une boite d’allumettes.

De 1939 à 1945, Alberto Giacometti est installé à Genève. Il y rencontre Simone de Beauvoir, Pablo Picasso et Jean-Paul Sartre, ainsi que celle qui deviendra son épouse et son modèle favori, Annette Arm.

Alberto Giacometti après la Seconde guerre mondiale

A l’issue de la Seconde guerre mondiale, Alberto Giacometti rentre à Paris. Dès 1946, il retourne sur le devant de la scène artistique, et expose dans la galerie du marchand Pierre Matisse à New York.

Les figures de l’artiste sont désormais des corps décharnés, allongés, aux pieds et têtes disproportionnés qui s’inspirent à la fois des antiquités étrusques et du maniérisme. Ses recherches se traduisent en sculpture et en peinture. L’artiste renouvelle en effet son intérêt pour la peinture, et peint la quasi-totalité de ses toiles à partir de 1946. Traitées comme des grisailles, les peintures aux couleurs ternes sont alors striées de lignes, et traduisent la même fébrilité que ses sculptures.

C’est pour ses dernières œuvres qu’Alberto Giacometti est aujourd’hui le plus connu. Il connait à cette période une reconnaissance internationale. En 1955, ont lieu des rétrospectives de son œuvre dans des musées à New York, Londres, et en Allemagne. Il remporte le prix Carnegie décerné par la Fondation Pittsburgh en 1961, le grand prix de sculpture de la Biennale de Venise en 1962 et le prix national des Arts en 1965. Il meurt l’année suivante en Suisse.

La cote des œuvres d’Alberto Giacometti

Artiste majeur du XXème siècle, Alberto Giacometti occupe la 12ème place au classement mondial des ventes aux enchères publiques en 2021. L’indice des prix connait une croissance sûre depuis les années 2000. Les sculptures s’échangent pour la plupart pour 50 000 à 5 000 000 d’euros, avec une prédilection pour les œuvres des années 1945-1960. Les ventes atteignent cependant régulièrement les 50 000 000 €, et le record des ventes est détenu par L’homme au doigt (1947), adjugée pour 112 518 000 € (126 000 000 $) à New York. Les peintures remportent elles aussi des estimations hautes, généralement comprises entre 50 000 et 5 000 000 euros. Les prix peuvent elles aussi dépasser ce seuil, dans des proportions moindres. Pour ce médium, le record a été atteint en 2013, avec Diego en chemise écossaise (1954), adjugé pour 21 483 200 € (29 000 000 $).

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Auguste Rodin

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Estimation et cote de l'artiste Auguste Rodin

Auguste Rodin, né en 1840 à Paris et décédé en 1917 à Meudon (Île-de-France), est un célèbre sculpteur français. Il appartient à la génération des impressionnistes qu’il fréquente comme Monet (1840 – 1926) et Cézanne (1839 – 1906).

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Les débuts artistiques d'Auguste Rodin

Refusé à l’École des Beaux-Arts, il fait ses classes à l’École spéciale de dessin, découvre l’inspiration religieuse en tant que novice chez les Pères religieux du Très-Saint-Sacrement de Paris et travaille pour les sculpteurs à la mode dans les années 1960 : Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824 -1887), Antoine-Joseph Van Rasbourgh (1831 – 1902). À 36 ans, il découvre l’Italie et ses artistes majeurs qui l’inspireront toute sa carrière. Déjà connu de son vivant, Rodin travaille comme décorateur pour la Manufacture de Porcelaine de Sèvres, reçoit des commandes de l’État français et des municipalités. Son œuvre est découverte dès 1875 et il connaît un succès international. À la tête d’un atelier prolifique, Rodin crée, commercialise ses œuvres et forme des artistes. En 1883, il rencontre Camille Claudel (1864 – 1943) sculptrice aujourd’hui célèbre qui fut son élève, sa muse et sa collaboratrice. Il travaille avec de nombreux assistants dont Antoine Bourdelle (1861 – 1929) ou François Pompon (1855 – 1933).

Auguste Rodin, un sculpteur, dessinateur et photographe prolifique

Sculpteur, dessinateur et auteur, il a réalisé environ 7 000 sculptures, 10 000 dessins et 10 000 photographies. Des milliers de dessins ou de notes évoquent des projets non réalisés, des études ou des variantes. Il défend un art « pour tous » et crée de nombreuses petites sculptures accessibles à un public plus large et lui assurent un revenu régulier. Son style est en rupture avec les codes de l’époque : il s’attache davantage au processus de création et au matériau qu’au sujet final. De nombreuses œuvres apparaissent comme inachevées, ainsi L’homme qui marche (avant 1900, agrandissement en 1907) n’a pas de tête. Ses œuvres aux traits naturalistes, souvent monumentales, expriment le mouvement ou le sentiment.

La Porte de l’enfer, 1880 – 1917, commande de l’État pour le futur musée des arts décoratifs, est l’une de ses œuvres les plus célèbres. Inspirée de l’univers de la Divine Comédie, écrite au début du XIVème siècle par l’Italien Dante Alighieri (1265 – 1321), cette immense œuvre (6,35m sur 4m) est l’un des plus longs projets de l’artiste : Rodin y travaille toute sa vie, ajoutant et modifiant des éléments. Jamais achevée, la porte n’est créée en bronze qu’après la mort de l’artiste. Au centre de la partie haute, on peut observer Le Penseur dont des répliques se trouvent au Panthéon, à San Francisco, Copenhague, Venise ou encore Buenos Aires, illustrant l’immense succès de l’artiste

Soucieux de sa postérité, Rodin fait don à l’État de ses collections, créations et des droits de reproduction. En 1919, le musée Rodin ouvre ses portes dans l’hôtel Biron à Paris, occupé par l’atelier Rodin depuis 1908. Les œuvres et études de l’artiste y sont présentées au public et reproduites. En effet, les moules créés par Rodin sont encore utilisés pour créer des bronzes attribuables à l’artiste.

Estimation et cote de Rodin sur le marché de l'art

Actuellement parmi les 200 premiers artistes dans le classement du nombre de ventes aux enchères, Rodin reste un sculpteur important. Le nombre de lots sur le marché a légèrement baissé depuis 2020, environ 80 œuvres, et de même la moyenne du prix d’achat a baissé aux environs de 70 000€. Ces vingt dernières années, les ventes de Rodin se sont majoritairement faites aux États-Unis (36%) puis en France (26%). Vous pouvez trouver des dessins ou aquarelles, mais surtout des sculptures qui composent les deux tiers de l’offre et représentent 98% des montants récoltés. Ces dernières années, les dessins et aquarelles ont été adjugés entre 630€ (Study for a sculpture, Aquarelle, crayon, vendu en 2020) et 190 000€ (Prométhée, 1875 – 1876, fusain vendu en 2011). Pour les sculptures, Ssn bronze record, une Iris, messagère des Dieux de 1890 – 1891, a atteint 13 500 000€ en 2016. Cependant l’œuvre la plus chère de Rodin est son Éternel printemps de 1884, sculpté par l’artiste dans le marbre, qui s’est vendue pour 15 700 000€ en 2016.

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Chu Teh-Chun

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Estimation et cote de l'artiste Chu Teh Chun

Chu Teh-Chun (1920-2014) ou Zhu Dequn est un artiste peintre et dessinateur né en Chine en 1920, dans une famille de médecins. Sa passion pour l’art se révèle précocement, sous l’inspiration de la collection familiale, et à l’incitation de son père, lui-même peintre amateur.  

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Une formation marquée par les traditions artistiques européennes

A partir de 1936, Chu Teh-Chun reçoit à la National Art Academy de Hangzhou un enseignement centré sur la tradition classique européenne. Il se forme la peinture, à partir de modèles et moulages de chefs d’œuvres européens. Durant la Seconde guerre mondiale, Chu Teh-Chun se rend à Chongqing, dans le sud-ouest de la Chine. Il continue à étudier l’art à la National Central University de Nanjing, où y enseigne après 1945. Il part ensuite à Taiwan, pour enseigner à la National Taiwan Normal University de 1950 à 1955, et enfin part en France en 1955.

Chu Teh-Chun expose en France dès son arrivée. Il présente ses œuvres au Salon des Artistes Français en 1955, et remporte la médaille d’argent à ce salon pour un portrait réaliste de sa femme, Tung Ching-Chao. Chu Teh-Chun ne se limite cependant pas à la syntaxe réaliste. Il mène des recherches liées à d’autres formes d’expression et à l’art abstrait dès son séjour à Taiwan en 1950. Il réalise de façon contemporaine des œuvres illusionnistes et abstraites, qu’il présente en 1958 dans une même exposition à Paris.  

La découverte des peintures de Nicolas de Staël à Paris en 1956 constitue cependant un choc esthétique, qui incite Chu Teh-Chun à se tourner résolument vers l’Abstraction. Il s’inspire alors des couleurs brillantes et de la rythmique des œuvres de Nicolas de Staël, mais renonce à la technique de peinture au couteau de cet artiste. Il se rattache désormais à l’Abstraction lyrique, et s’emploie à effectuer des paysages abstraits. 

L’oeuvre de Chu Teh-Chun : un pont entre Orient et Occident

Peintre abstrait de l’école de Paris, Chu Teh-Chun rend néanmoins hommage à la tradition picturale chinoise, en donnant une dimension calligraphique, lyrique et ornementale à sa peinture. L’importance qu’il accorde à la matière évoque l’art de Zao Wu-Ki, son enseignant en Chine. Il connaît un grand succès international, à tel point qu’une salle est consacrée à son œuvre à la Biennale de São Paulo en 1970. 

Sa carrière connait une inflexion dans les années 1970, lorsqu’il découvre la Ronde de nuit de Rembrandt (1642). Les contrastes lumineux et l’axialité de la composition lui rappellent les peintures de la dynastie Song (960 – 1279). Cette découverte incite Chu Teh-Chun à puiser dans de nouveaux modèles de la tradition chinoise, tels que les peintures de Fan Kuan, notamment Voyageurs parmi les torrents et les montagnes (990-1020). Chu Teh-Chun accorde une attention accrue aux arrière-plans de ses compositions, et fait apparaitre des éléments naturels aux premiers-plans, dans le but de représenter le rythme et les couleurs de la nature. Pour rapprocher ses œuvres des peintures chinoises traditionnelles, il donne à ses toiles un aspect de papier de mûrier, et dilue la peinture à l’huile pour donner l’effet de l’encre de Chine. Chu Teh-Chun adopte un trait calligraphique, travaillant les contrastes entre les contours fins et épais, et entre le sec et l’humide. La chute d’eau dans un paysage embrumé devient alors une thématique récurrente dans son œuvre.  

Fortement attaché au multiculturalisme, Chu Teh-Chun conçoit l’Abstraction comme la transformation de la nature par l’imagination et la culture de l’artiste. Artiste d’envergure internationale, il est exposé en France où il exerce, mais aussi en Allemagne en 1994, et en Chine, où une grande rétrospective a été organisée au Musée National de Pékin en 2010. La carrière de Chu Teh-Chun est récompensée par sa nomination comme membre de l’Institut de France en 1997, devenant ainsi la première personne d’origine chinoise membre permanent de l’Académie des Beaux-Arts.  

Estimation et cote de Chu Teh-Chun sur le marché de l’art

Le goût des collectionneurs pour les œuvres de Chu Teh-Chun connaît une croissance importante depuis 2004, la valeur des ventes s’étant multipliée par 10 au cours des 20 dernières années. Le dernier record des ventes a été remporté à Hong Kong en 2021, avec Harmonie hivernale ( 盛世雪) (1986), vendue pour 21 274 110 € (198 000 000 HKD ). C’est en effet dans cette ville que le marché de l’art est le plus friand des œuvres de Chu Teh-Chun. Il représente aujourd’hui 72,7% des ventes. Aujourd’hui, presque un tiers des œuvres s’échangent pour 100 000 à 500 000 €. 

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Jean Miotte

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Estimation et cote de l'artiste Jean Miotte

Bien qu’il ait déclaré lui-même que « jamais, jamais il ne pouvait être question de tomber dans l’abstraction ! », c’est elle qui fait aujourd’hui la renommée de Jean Miotte. Né à Paris en 1926, ce dernier est perçu comme un artiste informel de la première heure, souhaitant rompre avec le rapport aux formes traditionnelles et définir de nouveaux procédés créatifs.

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L'histoire et les inspirations du peintre Jean Miotte

Pourtant, Jean Miotte ne s’est pas toujours destiné à devenir artiste, puisqu’il entreprend d’abord des études prestigieuses de mathématiques. C’est seulement en 1945, après avoir obtenu son diplôme, qu’il peint ses premières toiles d’après nature et réalise des compositions imaginatives. Ses œuvres de jeunesse sont encore figuratives mais il s’éduque rapidement aux nouvelles tendances de l’avant-garde française en fréquentant les ateliers d’Ossip Zadkine ou d’Émile Othon-Friesz dans le quartier de Montparnasse. En 1950, il exécute sa première toile abstraite, dont le style est immédiatement apprécié du public. Dès lors, sa carrière artistique décolle puisqu’il établit des ateliers à Paris et au-delà des frontières françaises, à Hambourg et à New York. Sa réputation est internationale alors qu’il n’a que 24 ans.

Jean Miotte est fréquemment affilié au courant de l’abstraction lyrique dont il partage le sens de la gestuelle et la forme calligraphique. C’est avec son ami Gino Severini qu’il s’intéresse à la notion de mouvement. Tous deux essayent d’en donner l’illusion à travers la peinture. Ainsi en 1953, Miotte expose pour la première fois au Salon des Réalités Nouvelles où sont présentées des œuvres abstraites. Il renouvelle l’expérience chaque année à partir de cette date. Jean Miotte est alors au sommet de son art, il mêle spontanéité lyrique et écritures jaillissantes dans des toiles abstraites. Il est notamment influencé par la musique jazz, alors très en vogue, qui l’amène à employer des couleurs très vives et contrastées. C’est aussi dans le colorisme des peintres comme Fernand Léger, Henri Matisse ou Robert Delaunay qu’il puise son inspiration. Ces teintes vibrantes lui permettent de traduire mouvement et émotions.

Estimation et cote de Jean Miotte

Dans les années 1970, son style connaît de nouvelles évolutions. Miotte est influencé par la philosophie Zen issue d’Extrême Orient qui prône la méditation et la sérénité. Il a de moins en moins recours aux empâtements et effets de matières, sa palette se restreint et il offre une importance croissante aux écritures. Entre 1990 et 2000, couleurs et graphisme divorcent définitivement dans ses toiles, laissant place à des tableaux dans lesquels des inscriptions noires se détachent sur des aplats bleus, rouges ou jaunes. Toutefois, l’œuvre de Jean Miotte ne se borne pas à la peinture puisqu’il diversifie ses techniques et supports dès les années 1970. En plus de la gouache, il expérimente le collage de papier kraft, de nouveaux procédés d’impressions mais aussi la sculpture.

Sa popularité est telle que le Musée d’Art Moderne de Paris lui achète une toile en 1953. Il entreprend également la création de sa propre fondation à Fribourg en Suisse, à laquelle s’ajoute l’ouverture d’un musée Jean Miotte en 2002 à New-York. Ces différents évènements témoignent de la reconnaissance qui lui est accordée par l’histoire de l’art, alors qu’il est toujours en activité aujourd’hui.

Sur le marché de l’art, la cote de Jean Miotte est aujourd’hui relativement stable. Les peintures se vendent en moyenne 25 000 euros, les prix varient en fonction des sujets et des dimensions. À titre d’exemple, Rouge Pourpre a été vendue 4700 euros pour une estimation entre 5000 et 8000 euros tandis qu’une composition similaire a été adjugée à 3600 euros pour une estimation entre 3000 et 5000 euros. Ses peintures abstraites sont les plus convoitées. Elles foisonnent dans les maisons de ventes. Soulignons également que productions en série (lithographie, estampe et gravure) peuvent être acquis à des prix n’excédant pas les 20 euros, bien que certaines atteignent les 1200 euros. Enfin, les dessins sont estimés entre 150 et 7000 euros.

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Yonel Lebovici

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Estimation et cote de l'artiste Yonel Lebovici

Yonel Lebovici est un designer français, né en 1937. Il obtient en 1955 un diplôme d’aéronautique, puis suit des cours de dessin à la Grande-Chaumière, académie d’art privée située à Paris. Par la suite, il entre à l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués, puis à l’École des Arts et Métiers en 1957.

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Yonel Lebovici, le design au service de la maison

Il rejoint en 1962 le studio de Serge Mansau, sculpteur et designer spécialisé dans la création de flacons de parfums, où il s’initie à la technique du verre soufflé. Sa première œuvre, intitulée Aquariophile, est une table créée en 1965.

En 1969, Yonel Lebovici ouvre son propre atelier de sculpture à Paris. Il y réalise ses premières œuvres lumineuses. La même année, il conçoit la lampe Satellite, en plexiglas et acier chromé. Il l’édite en 1977 en vingt exemplaires de plus petite taille.

En parallèle, il ouvre la galerie Formes et Couleurs dans le XVIIIème arrondissement parisien, et y expose des objets insolites chinés aux Puces, qui côtoient ses propres créations.

Au début des années 1970, Yonel Lebovici commence à transposer et agrandir des objets industriels et usuels avec beaucoup d’humour : la prise électrique devient Lampe Fiche Mâle en 1978, la table de salle à manger est montée sur des couverts de taille monumentale avec Les Dessous de table en 1992. Il donne d’ailleurs le nom de Sculptures utiles à ce type de création. Parmi celles-ci, Burotube et la lampe Pantographe sont des créations uniques, en l’espèce détenues par Yvon Poullain, collectionneur et mécène de l’artiste.

Les oeuvres et la cote de Yonel Lebovici

En 1980, le designer participe à plusieurs expositions, notamment au Musée des Arts Décoratifs et au Salon du Luminaire ; il s’y voit décerner le prix « Lampe d’argent ». Lebovici voit alors ses œuvres régulièrement exposées, au Salon des Artistes Décorateurs ou encore au Centre Pompidou, dans le cadre de l’exposition « Lumière, je pense à vous ».

L’artiste meurt en 1998. Son œuvre est abondamment présente aujourd’hui dans les collections permanentes du Fonds National d’Art Contemporain et du Musée des Arts Décoratifs. Entre sculpture et design, ses créations oscillent entre 500 et 2 000 euros pour les petites pièces et entre 3 000 et 50 000 euros pour les luminaires. Les Dessous de table reste l’œuvre adjugée au montant le plus élevé, avec 170 232 euros en septembre 2007.

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