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Estimation et cote de l'artiste Jean-Paul Riopelle

Jean-Paul Riopelle est un peintre et sculpteur québécois. Né à Montréal en 1923, il partage sa carrière entre la France et le Canada.

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Qui est l'artiste Jean-Paul Riopelle ?

Se destinant d’abord à devenir architecte, Riopelle découvre sa passion pour le dessin au cours de sa formation à l’École polytechnique de Montréal. Il s’inscrit à l’École des Beaux-Arts en 1942 et à l’École du meuble en 1943, où enseigne alors le peintre Paul-Émile Borduas. Sous son influence, Riopelle adhère aux principes du courant automatiste, une forme de surréalisme abstrait qui vise à laisser l’inconscient de l’artiste guider son pinceau.

Les toiles de cette première période des années 1940 ont majoritairement disparu, car elles étaient constituées de matériaux fragiles. Riopelle les qualifie plus tard d’œuvres “de destruction plutôt que de construction”, à cause de la rage de peindre qui l’animait alors. Ontario, 9 décembre (1945) en est un bon exemple, dans la violence du mouvement du pinceau et l’entrechoquement des couleurs.

En 1946, Riopelle et son épouse Françoise Lespérance s’installent à Paris. Deux ans plus tard, Riopelle signe le Refus global, manifeste principalement rédigé par Paul-Émile Borduas, dans lequel il dénonce l’obscurantisme de la société qui empêche la liberté des artistes.

Dans les années 1950, Riopelle réalise ses œuvres les plus célèbres, les « mosaïques ». Ces toiles abstraites monumentales sont composées de petites touches de peinture très épaisses et minutieusement appliquées. Pour ce faire, il expérimente avec de nombreuses techniques : peinture directement sortie du tube, appliquée à la spatule, au couteau… L’exemple le plus iconique est La Roue (Cold Dog – Indian Summer), exécutée vers 1954-1955.

Il produit également des sculptures en bronze à la cire perdue, technique qu’il emploie tout au long de sa carrière et qui sont quant à elles figuratives.

Les années 1950 et 1960 sont aussi celles de la notoriété : Riopelle contribue à des expositions importantes comme Les Véhémences Confrontées, organisée par Georges Mathieu en 1951. Il est également exposé dans des galeries majeures, comme la galerie Pierre Loeb en 1953.

Vers 1958, il se sépare de Françoise Lespérance et entame une relation avec l’artiste Joan Mitchell qui dure vingt-cinq ans.

À partir des années 1970, Riopelle passe de plus en plus de temps au Canada. Il poursuit ses expérimentations avec la sculpture : La Joute (1970-1974) est une sculpture-fontaine qui rassemble plus de trente éléments représentant des humains ou animaux, Le Hibou étant le plus célèbre de l’ensemble car cet animal revient souvent dans son œuvre sculptée.

Estimation et cote de Riopelle sur le marché de l'art

À la fin de sa vie, Riopelle se retire dans un atelier sur la pointe de l’Île-aux-Grues, au Québec, endroit qui lui est cher où il renoue avec la nature. Il réalise des projets monumentaux et ambitieux, bien que sa production soit moins abondante. Sa dernière œuvre majeure est L’Hommage à Rosa Luxemburg (1992) : il s’agit en réalité d’un hommage à son ancienne compagne Joan Mitchell, réalisé lorsqu’il apprend sa mort en 1992. Dans cette fresque composée de trois éléments horizontaux mesurant chacun plus de dix mètres de long, Riopelle retourne à la figuration et témoigne de son goût renouvelé de la nature en représentant des oiseaux en vol sur fonds colorés.

Il s’éteint à l’Île-aux-Grues en 2002, à l’âge de 79 ans.

Sur le marché de l’art, les collectionneurs privilégient les « mosaïques » des années 1950. Les formats moyens sont généralement adjugés plusieurs centaines de milliers d’euros, entre 200 000 et 800 000 euros environ, comme Black Abstraction (1953), adjugée 650 000 euros en 2018. C’est une de ces toiles qui détient le record de vente de l’artiste : Vent du Nord (1952) a été adjugée près de 5,3 millions d’euros en 2017, ce qui en a fait la deuxième toile canadienne la plus chère au monde. Les toiles plus tardives sont adjugées pour une fourchette de prix plus basse, entre 30 000 et 150 000 euros. Enfin, les sculptures trouvent acquéreur pour des prix oscillant entre 15 000 et 20 000 euros, avec un record à 27 000 euros pour un Hibou (1969).

(Illus.)Jean-Paul Riopelle – La Joute

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