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Estimation et cote de l'artiste Nicolas Roerich
Nicolas Roerich (1874-1947) est un peintre russe actif à partir de 1920 aux Etats-Unis, avant de partir en Inde en 1923. Peintre, graveur et illustrateur, il est rattaché au courant symboliste, et très lié à la théosophie.
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Nicolas Roerich, peintre de Saint-Pétersbourg
Nicolas Roerich étudie à Saint-Pétersbourg. Il entre simultanément à la faculté de droit de l’université et à l’institut supérieur des arts de l’Académie impériale des arts en 1893. Il étudie dans l’atelier d’Arkhip Kouïndji, dont il admire le traitement de la lumière. Il fréquente également les personnalités majeures de la scène artistique russe, telles qu’Ilya Répine ou encore et Serge Diaghilev.
Nicolas Roerich est diplômé de l’Académie en 1897 avec son tableau Le Messager, qui est acquis par le collectionneur et philanthrope Pavel Tretyakov.
La préoccupation principale de Nicolas Roerich est de montrer les cultures primitives par des reconstitutions historiques et ethnographiques. Son épouse, Helena Shaposhnikova, nourrit son inspiration tout au long de sa vie.
En 1903-1904, après avoir passé deux ans en France et étudié auprès de Fernand Cormon, Nicolas Roerich décide de parcourir la vieille Russie avec sa femme. Ensemble, ils visitent les villes célèbres pour leurs monuments anciens. Ce voyage est à l’origine d’une série de peintures aux coloris vifs, ainsi que des premiers articles critiques de Nicolas Roerich. Il défend dans ses écrits la valeur artistique de la peinture d’icône et de l’architecture de la Russie médiévale.
À son retour, Nicolas Roerich s’investit dans l’art religieux. Il reçoit de nombreuses commandes de chapelles privées de de monastères, et multiplie les compositions de peintures murales et de mosaïques. Il collabore notamment avec la princesse Maria Tenisheva pour la décoration de son église à Talashkino de 1908 à 1914.
A partir de 1910, Nicolas Roerich diversifie ses motifs. Il se sensibilise progressivement à la philosophie orientale, et introduit des thèmes indiens dans ses compositions.
Artiste notoire, Nicolas Roerich est nommé directeur de l’école de la Société pour l’encouragement des arts de Saint-Pétersbourg en 1906. Il est également choisi comme président du groupe du Monde de l’Art en 1910. Ces rôles témoignent de l’influence qu’exerce le peintre dans la vie artistique et sociale russe avant la Révolution de 1917.
La carrière de Nicolas Roerich à l’étranger
Nicolas Roerich en Europe
Nicolas Roerich collabore à divers projets européens dès 1910. Ainsi, il conçoit les costumes pour la production parisienne des Danses polovtsiennes de Sergei Diaghilev en 1909 et du Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky en 1912.
En 1916, l’artiste s’installe en Carélie en raison de problèmes pulmonaires. La région devient territoire finlandais en 1918, et Nicolas Roerich est désormais expatrié en raison de la fermeture de la frontière avec la Russie. Il décide donc de continuer sa carrière en Europe et expose à Stockholm, Copenhague et Helsinki de 1918 à 1919.
En 1919, il part à Londres à l’invitation de Serge Diaghilev, qui lui propose de réaliser le décor des opéras de Modeste Moussorgski et d’Alexandre Borodine. Après un an en Angleterre, Nicolas Roerich gagne les États-Unis.
Nicolas Roerich, la théosophie aux États-Unis
Nicolas Roerich arrive aux États-Unis en 1920, et développe de nombreuses activités liées à la théosophie. Il se fait connaitre dès son arrivée en tant qu’artiste, en organisant une exposition personnelle à Chicago.
Tout en approfondissant son étude de la philosophie indienne, Nicolas Roerich fonde le Master Institute of United Arts en 1921, et le centre culturel international Corona Mundi (cœur ardent) en 1922. Il rejoint par ailleurs plusieurs cercles liés à la théosophie, dont le cercle de Rose-Croix (AMORC).
L’Inde et l’Asie centrale
À partir de 1923, Nicolas Roerich fait de fréquents voyages en Inde et en Asie centrale. Il crée le Roerich Museum à New-York pour faire connaitre les objets de ces régions, et fonde avec son épouse l’Institut Urusvati d’études himalayennes dans l’Himalaya occidental en 1928.
Les paysages, la religion et les rites de l’Inde et de l’Asie centrale deviennent sa thématique principale.
Le peintre œuvre par ailleurs pour l’identification et la protection des monuments artistiques dans le monde, à partir de 1929. En prévision de la guerre, Nicolas Roerich rédige un traité sur la préservation des biens culturels en temps de conflit. Ce traité, nommé Pacte Roerich, est signé à la Maison Blanche en 1935. À ce titre, Nicolas Roerich est nominé à deux reprises pour le prix Nobel de la Paix, en 1929 et 1935.
La cote des œuvres de Nicolas Roerich
Les œuvres de Nicolas Roerich s’échangent surtout sur le marché anglais et américain, sans paraitre souffrir de la désaffection des collectionneurs pour l’art religieux.
Les peintures de l’artiste sont majoritairement acquises pour 50 000 à 500 000 €, avec des adjudications hautes pouvant dépasser les 2 000 000 €. La vente de la Madonna Laboris en 2013 à Londres pour 8 217 724 € (7 016 500 £) a constitué un record exceptionnel, plaçant la vente de cette toile au troisième rang des plus belles adjudications de Madones de l’histoire.
Un budget de 10 000 à 50 000 € permet d’acquérir un dessin ou une aquarelle de l’artiste.
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