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Estimation et cote de l'artiste Pierre-Eugène Montézin
Pierre-Eugène Montézin (1874 – 1946) s’illustre dans la représentation de la nature, qu’il chérit particulièrement. Influencé par l’œuvre des impressionnistes, et notamment par Claude Monet, il appose la peinture par touches, affinant ainsi sa technique picturale de l’empâtement. Peignant sur le vif, il représente des paysages franciliens, des natures mortes et des scènes de vie rurales.
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La nature comme source d’inspiration pour le peintre Pierre-Eugène Montézin
Fils d’un dessinateur en dentelles, Pierre-Eugène Montézin se forme avec succès à l’École d’application des Beaux-Arts à l’industrie. À l’issue de sa formation, il devient apprenti dans une maison de décoration. De ses fréquentes escapades en Île-de-France avec son père, il en apprécie la beauté des paysages. Il se plaît à contempler la nature.
Pierre-Eugène Montézin met alors à profit son temps libre pour réaliser des peintures à l’huile. Cette occupation se transforme rapidement en passion. À dix-neuf ans, il présente quelques-unes de ses œuvres au Salon des artistes français. Celles-ci sont refusées, jugées trop modernes et visionnaires, ce qui ne décourage pas pour autant le jeune artiste.
Pierre-Eugène Montézin travaille comme dessinateur de papier peint tout en poursuivant sa formation autodidacte en peinture. Il n’hésite pas à créer ses pigments, et à expérimenter avec habileté des techniques picturales comme l’empâtement. Il perfectionne son procédé. Dans la lignée des artistes impressionnistes, il s’applique à produire des effets de lumière dans ses toiles.
La reconnaissance tardive des œuvres de Pierre-Eugène Montézin
En 1903, Pierre-Eugène Montézin reçoit la reconnaissance de ses pairs. Ses œuvres sont enfin acceptées au Salon des artistes français. La médaille de troisième classe lui est décernée en 1907 puis, trois ans plus tard, la médaille d’or deuxième classe lui est attribuée.
Sa carrière artistique est suspendue pendant la Première Guerre mondiale. Pierre-Eugène Montézin s’engage militairement. Il continue à peindre malgré tout, exécutant des paysages de ruines. Dès la signature de l’armistice, l’artiste se remet à la peinture avec passion. Il s’applique à représenter des paysages, notamment agrémentés par des rivières, des villages et des scènes agricoles.
En 1920, Pierre-Eugène Montézin reçoit le prix Rosa-Bonheur, récompensant la peinture animalière. Son succès grandissant lui permet de vivre de sa peinture. Il s’établit avec sa famille à Neuilly-sur-Seine et il acquiert une maison de campagne à Veneux-les-Sablons, dans la région de Moret-sur-Loing. Pierre-Eugène Montézin en peint de nombreuses vues. Chevalier de la Légion d’honneur en 1923, puis Officier en 1933, le peintre est également nommé président du jury des artistes français et reçoit la médaille d’honneur au Salon. Ces honneurs lui valent une solide reconnaissance de la part des professionnels comme du public.
Pierre-Eugène Montézin voyage en Bretagne et en Italie, notamment à Venise. Il en rapporte des tableaux tels L’Embarcadère de l’Hôtel Régina sur le Grand Canal ou Le Pont San Domenico à Chioggia, tous deux peints en 1935. Ses touches de peintures y sont rapides, larges et épaisses. Les nuances de couleurs sont harmonieuses. L’artiste, de retour dans son atelier, peint également des natures mortes, dont des bouquets. Les couleurs des fleurs tranchent avec les teintes plus nuancées du décor, comme le rouge vif du tableau Bouquet de coquelicots devant une fenêtre, peint vers 1940.
Sur les routes de campagne, Pierre-Eugène Montézin varie les supports et les techniques pour saisir le réel comme il le voit. Il décède à Moëllan-sur-Mer, en Bretagne, où il était occupé à peindre les paysages alentour, parcourant les chemins à bicyclette, toile et pinceaux sur le dos.
Estimations des tableaux et des dessins du peintre Pierre-Eugène Montézin
Récemment, les peintures de Pierre-Eugène Montézin se sont vendues à leurs estimations les plus basses. Pour exemple, l’huile sur toile Les Peupliers, estimée entre 11 000 euros et 17 000 euros, a été adjugée à 11 354 euros en 2023. La même année, bien que le tableau Les Vendanges ait été estimé entre 22 000 et 34 000 euros, il s’est vendu 20 438 euros. La toile Au bord de la Seine a été cédée à 10 000 euros. Son estimation s’établissait entre 10 000 et 15 000 euros.
En 2016, le tableau Nymphéas, qui rappelle ceux peints par Claude Monet, avait pourtant atteint la somme de 190 000 euros. L’année précédente, l’huile sur toile La Serre avait été adjugée à 73 552 euros.
Cependant, en 2022, la gouache sur carton intitulée La Promenade des angles, Nice, a dépassé son estimation comprise en 5 000 et 7 000 euros. Elle a été vendue à 9 500 euros. L’aquarelle Canal à Venise s’est vendue 1 200 euros tandis que la gouache sur papier Route de campagne a été cédée pour 1 150 euros, toujours en 2022.
(Illus.) Pierre-Eugène Montézin Femme étendant du linge – 1940
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